Les travaux de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), au protocole de Kyoto (CMP12) et à l'Accord de Paris (CMA1) ont démarré hier, lundi, à Marrakech. Le Maroc a pris officiellement la présidence de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22). Lors de la cérémonie d'ouverture de cette COP, lundi à Marrakech, la présidente de la COP21, Ségolène Royal, ministre française de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, a passé le témoin au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, qui va assurer la présidence de l'actuelle Conférence. Cette COP, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 18 novembre, doit opérationnaliser l'Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre dernier, et accélérer l'action avant 2020 pour réduire l'impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans l'accord. Ladite Conférence sera également une opportunité de débattre et d'examiner plusieurs thématiques relatives, notamment à l'agriculture, la sécurité alimentaire, l'énergie, les forêts, l'industrie, le transport et l'eau. Cet événement planétaire se déroule dans le village Bab Ighli, qui s'étend sur une superficie de près de 300.000 m2 et connaît la participation de 20.000 délégués en provenance de 196 pays (197 Parties).