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Publié dans L'opinion le 05 - 11 - 2016


Par Mostafa BOUHAIDOUS*
Il est indéniable que c'est une grande fierté, pour le Maroc, les Marocaines et les Marocains, d'abriter aujourd'hui, la COP 22 à Marrakech. La mobilisation citoyenne qui s'est manifestée par l'organisation de multiples colloques dans le cadre de la « Pré-cop » en porte témoignage et la qualité des contributions de collégiales, tels l'association Ribat-Al-Fath ou le collectif CMCD qui fédère l'action de 37 groupements conduisant de multiples actions concrètes permet déjà d'en mesurer les effets.
Petit aperçu historique. En 1992, le Maroc adhérait à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. En 2001, à Marrakech, le Royaume chérifien déjà précurseur abritera, la septième Conférence des Parties, « COP 7 », qui a validé le Protocole de Kyoto, élaboré en 1997 lors de la COP 3.
A l'instar de ses encouragements au soutien des actions du Conseil Supérieur de l'Eau et du Climat du 21 juin 2001, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie, adressait un message fort aux participants de la Rencontre Internationale sur « le changement climatique : enjeux et perspective pour le Maroc»
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M. Nizar Baraka président du conseil économique, social et environnemental :
Les décisions de la COP22 nécessitent une mobilisation des consciences
Le président du conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, a indiqué, jeudi à Fès, que les décisions de la COP22 prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech, nécessitent une mobilisation des consciences afin de parvenir à une "conscience climatique commune" entre les habitants du monde et garantir la dignité des citoyens.
Le sommet de Fès tend à instaurer un dialogue interreligieux et interculturel entre les pays et les civilisations afin de mener une mobilisation générale pour préserver l'environnement et lutter contre les changements climatiques, a indiqué à la presse M. Baraka en marge du Sommet de Fès pour la Conscience Climat, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, et destiné à interpeller les patrimoines spirituels et les consciences éthiques dans leur diversité pour élaborer les bases d'une nouvelle conscience écologique partagée.
Initié par le CESE, le sommet de Fès pour la Conscience Climat connait la participation de leaders religieux et spirituels, de personnalités éthiques et philosophiques, de militants et d'officiels et représentants d'organisations engagées.
Cet événement, initié en amont de la COP22, en collaboration avec la Rabita Mohammedia des Ouléma, fait suite au 1er Sommet des Consciences, organisé par le Conseil économique social et environnemental français en juillet 2015, en marge de la Cop21.
Le Sommet s'articule autour de plénières et d'ateliers mettant en avant la prise de conscience collective au service de l'action individuelle, sous le slogan "Je fais ma part" et autour du dialogue humain comme terreau d'alternatives écologiques, la transmission des savoirs ancestraux en matière de pratiques écologiques, un droit écologique universel pour tous basé sur la dignité humaine et la transmission aux jeunes générations en faveur des pratiques écoresponsables.
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Sommet de Fès pour la Conscience Climat
Appel au dialogue des religions, des croyances et des cultures
Le Sommet de Fès pour la Conscience Climat, initié jeudi à Fès par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), a appelé au dialogue des religions, des croyances et des cultures pour renforcer la conscience et la responsabilité des citoyens et des peuples du monde vis-à-vis de l'environnement à travers une nouvelle éthique fondée sur la responsabilité environnementale et climatique.
Le sommet de Fès, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et auquel ont pris part des leaders religieux et spirituels, personnalités éthiques et philosophiques, individualités militantes, officiels et représentants d'organisations engagées, a préconisé la mise en place de chaires universitaires et de recherches spécialisées dans l'étude du rapport des religions et des civilisations au climat.
Les participants ont aussi recommandé de considérer les changements climatiques en tant que menace majeure pour le vivre-ensemble, la paix dans le monde, l'avenir de l'humanité et la vie sur Terre, tout en insistant sur le lancement d'une dynamique intergénérationnelle pour transmettre, notamment aux enfants et aux jeunes, les héritages ancestraux en rapport avec les valeurs, la tolérance et les bonnes pratiques écologiques dans les lieux de culte, d'enseignement, artistiques, médiatiques ainsi qu'à travers les applications numériques, legs transformés en expertises, en compétences et en innovations pour contribuer à assurer un changement des comportements individuels et collectifs et rompre progressivement avec les habitudes de consommation excessive et irresponsable.
Ils ont aussi plaidé pour la convergence de toutes les consciences, fortes de leur diversité et de leurs spécificités, en vue d'élaborer une plateforme pour une conscience climatique universelle, basée sur les valeurs partagées de l'expérience humaine avec tous ses capitaux spirituels, affectifs, scientifiques et culturels, et la traduire en actions et initiatives permettant de mobiliser les volontés et les énergies à grande échelle pour faire face à " la crise de l'excès".
Le Sommet des Consciences de Fès a aussi a appelé au renforcement de la résilience des consciences en capitalisant sur le patrimoine humaniste commun et sur la convergence à travers l'écoute, le dialogue et l'échange en faisant appel au devoir de l'unité de l'humanité, à l'élévation de l'aimance et de la compassion entre les êtres et pour la nature, à la tolérance et à la solidarité spirituelle et culturelle comme condition pour relever les défis du vivre-ensemble sur notre planète terre.
Les participants ont souligné l'impératif de soutenir l'initiative de l'UNESCO visant à préserver, à consolider et à valoriser les connaissances, les pratiques et les expressions traditionnelles locales, en lien avec la dimension écologique, en les intégrant au patrimoine culturel universel tout en appelant à la création d'un réseau mondial d'organisations et d'initiatives dans le domaine du dialogue interreligieux et interculturel sur le climat et charger le Conseil économique, social et environnemental du Royaume du Maroc, en collaboration avec la Rabita Mohammédia des Oulémas, d'assurer la coordination pour en élaborer la plateforme et mettre en place ce réseau.
Le Sommet de Fès a également plaidé pour l'élaboration d'une "Theo-Green-Map", base de données interactive intégrant les initiatives religieuses en lien avec l'environnement et le climat, et facilitant le partage et l'accès libre aux informations et expériences philosophiques et religieuses au profit de l'environnement en vue d'aboutir à une connaissance universelle en vue d'enrichir l'agenda des solutions et des alternatives climatiques jugeant judicieux la mise en place d'un "Observatoire de l'Appel de Fès pour la Conscience Climatique Universelle" chargé du suivi de la conscience climatique à travers un état des lieux régulier, basé sur des indicateurs pertinents et précis, et notamment l'évolution des valeurs, du comportement et du style de vie des citoyennes et des citoyens ainsi que des différents acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux en relation avec la préservation des équilibres environnementaux et climatiques.
Les recommandations du Sommet de Fès soulignent de même la nécessité d'adopter un comportement éco-responsable dans la construction et la gestion des lieux de culte et des espaces culturels et créatifs à travers l'investissement durable, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et l'économie de l'eau tout en préservant les écosystèmes environnants.
Le Sommet a appelé à faire de la COP 22, le point de départ d'une nouvelle ère dans laquelle la conscience climatique volontariste est reconnue en tant que facteur déterminant dans notre relation avec la Terre pour rompre avec les habitudes de consommation excessives et destructrices des ressources, les comportements négatifs et attentistes, qui ne contribuent pas à la préservation de notre planète, de l'humanité et de toutes les autres espèces et toutes formes d'égoïsme, de gaspillage et d'indifférence avant qu'il ne soit trop tard.
Il a aussi fait appel aux croyances, à la spiritualité ainsi qu'aux valeurs de responsabilité et de durabilité issues de notre patrimoine spirituel commun dans l'élaboration et la mise en œuvre des orientations et des mesures qui seront adoptées à l'occasion de la COP 22 tout en insistant sur l'implication des représentants des institutions religieuses et culturelles ainsi que les acteurs en lien avec les droits, l'écologie et l'éducation, en vue de contribuer à la mise en œuvre des décisions et des programmes relatifs à l'atténuation et à l'adaptation au changement climatique.
Les participants ont souligné l'impératif d'intégrer le développement humain et le développement durable dans les contributions et engagements nationaux des parties (NDC) pour assurer des conditions de vie décentes aux populations sur leurs propres lieux de vie à travers notamment, outre les infrastructures, la santé, l'éducation, la sécurité alimentaire et la lutte contre la migration climatique tout en estimant judicieux de s'assurer de l'intégrité de la production des sciences du climat et veiller, dans le cadre de l'équité climatique, à rattraper le déficit en matière de données et de connaissances scientifiques sur les effets des déséquilibres climatiques concernant les pays pauvres et les États insulaires menacés de disparition, ainsi que les espaces terrestres et marins les plus vulnérables.
Ils ont également appelé à faciliter l'accès des pays du Sud aux résultats de la recherche, du développement et de l'innovation climatiques à travers le transfert de technologies et le renforcement des compétences et à œuvrer à organiser, annuellement dans le cadre des activités de chaque CoP, une Conférence des Consciences pour le climat (COC) avec la participation des leaders religieux, spirituels, philosophiques et culturels dans le monde en vue de nous guider vers un avenir meilleur pour notre planète et toutes les espèces qui l'habitent.
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Cop22
Le régime algérien trahi encore une fois par ses obsessions pathologiques
Par Fouad ARIF*
La 22ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22), qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech, sera de l'avis des prescripteurs d'opinion américains l'occasion de mettre en avant, entre autres, le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, en train de se muer en "eldorado" des énergies propres, n'en déplaise à un régime algérien qui, fidèle à ses instincts anti-marocains les plus primaires, essaie vainement d'instrumentaliser ses relais habituels pour tenter d'écorner l'image solidement ancrée du leadership régional et international du Maroc.
Les tentatives du régime algérien, par ailleurs en proie à une crise existentielle et institutionnelle exacerbée par la chute des cours du pétrole, renseigne sur le fait que ce régime vit dans un monde alternatif où le déni de la réalité géopolitique régionale et internationale le dispute à une incompréhension et une indifférence totale opposées aux attentes légitimes du peuple algérien au progrès et au bienêtre. La gabegie ayant marqué la gestion des recettes gigantesques des hydrocarbures met Alger face à ses responsabilités éthiques et morales, dont elle essaie de se dérober en créant diversion et en s'attaquant au Maroc.
Verte de Jalousie, "l'Algérie essaie ainsi de recourir à une propagande anti-marocaine pour tenter de miner la COP22, un événement planétaire, qui atteste de la place qu'occupe le Maroc dans le concert des nations, et constitue de surcroit une opportunité pour tout le continent africain pour marquer sa présence en terre marocaine, un pays qui est en passe de satisfaire plus de 40 pc de ses besoins en énergie grâce à l'énergie propre, à l'horizon 2020", a indiqué jeudi à MAP-Washington Peter Pham, Directeur de l'Africa Center, relevant du prestigieux think tank, Atlantic Council.
L'obsession du régime algérien de nuire à l'intégrité territoriale du Maroc, forte d'une double réalité historique et sur le terrain, "trahit une jalousie pathologique à l'égard du modèle de développement des provinces du Sud, à la faveur d'une organisation territoriale et d'une gouvernance s'appuyant sur la régionalisation avancée en tant que vecteur efficient visant la promotion de la démocratie participative.
Cette méthode de développement, voulue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, trouve un écho favorable au sein du Congrès des Etats Unis et fait l'objet d'un soutien bi-partisan tel que stipulé dans la dernière loi de finances, adoptée par l'institution législative US et promulguée par le Président Barack Obama.
Pour rappel, le budget 2015 stipule ainsi, avec emphase, que les fonds alloués sous le Titre III de la loi de finances US "seront rendus disponibles" dans le cadre de l'aide destinée au Sahara marocain.
Il convient de noter, à ce propos, que le langage de la loi de finances US 2015, dans sa partie destinée aux provinces du Sud, consolide davantage la position des Etats Unis vis-à-vis du conflit du Sahara, position qui stipule un règlement sur la base de l'initiative d'autonomie, sous souveraineté marocaine, qualifiée par Washington de "sérieuse, crédible et réaliste".
Pour l'ancien responsable au Département de la Défense, Michael Rubin, les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d'une "transformation sur le terrain" à la faveur d'une dynamique de réformes tous azimuts lancées sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
"Depuis l'accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara connait un changement sur le terrain et dans les faits", constate M. Rubin, en précisant que le niveau de vie dans les provinces du Sud est des plus élevés au Royaume grâce au flux des investissements et à la dynamique créée par des projets structurants de développement durable.
Cet expert de la région a relevé, par ailleurs, qu'au moment où les provinces du Sud récoltent les fruits d'une dynamique vertueuse de réformes, qui puise sa quintessence dans les vertus du développement durable et la dignité humaine, les populations séquestrées dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l'Algérie sont assujetties à une "autocratie marxiste" désuète et aux affres de la pauvreté et la désolation aux mains du polisario
M. Rubin a constaté également qu'un nombre croissant de pays ne reconnaissent plus la fantomatique "rasd", alors que l'Algérie s'entête à ne pas se rendre à l'évidence et continue de soutenir financièrement cette entité en dépit de ses liens avérés avec des groupes terroristes se réclamant de l'idéologie funeste d'Al-Qaida au Maghreb islamique et de Daech.
*(MAP)
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(Voir photos Kamal)
Pour promouvoir la COP22
Le ''Train du climat'' conçu par l'ONCF arrive à Khouribga
Le ''Train du climat'': une des initiatives du plan d'action préparé par l'Office national des chemins de fer (ONCF) pour accompagner l'événement planétaire de la 22è conférence des parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech, a fait escale jeudi à la ville de Khouribga, 10è étape de son trajet ponctué d'escales dans 12 villes marocaines.
Le train du climat se compose de 8 wagons équipés pour permettre une présentation sur des supports multimédias de vulgarisation et d'explication des phénomènes climatiques avec des aménagements garantissant une circulation fluide des visiteurs et des espaces d'échange entre les animateurs et les différentes catégories ciblées.
Le train du climat, qui a pour objectifs de sensibiliser, d'informer et d'ouvrir le débat en matière de climat sur l'ensemble du territoire du Royaume, sera aussi l'occasion dans le contexte de la COP22 de présenter les enjeux et les perspectives de la mobilité durable.
Le "Train du Climat", qui a obtenu dès juin 2016 la labellisation officielle de la COP22, est une exposition itinérante ouverte à tout le public avec un large créneau réservé aux écoliers. L'exposition se veut didactique, pédagogique et ludique autour des causes et impacts des changements climatiques, notamment en Afrique et au Maroc.
A cette occasion, une délégation composée, notamment du gouverneur de la province de Khouribga, M. Abdelatif Chadali, du président du conseil local des oulémas à Khouribga, Mohamed Saidi, et du président de la commune urbaine, Charki Gholami, a visité cette exposition itinérante.
Cette initiative est le fruit d'une coopération entre l'ONCF, l'université Mohammed V à Rabat, l'école Hassania des travaux publics, et plusieurs experts internationaux, en coordination avec la direction provinciale du ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle à Khouribga.
A bord du train, se trouve une pléiade d'experts volontaires chargés de favoriser une prise de conscience des passagers de l'importance de l'environnement et de débattre de différentes questions liées au climat.
SAR le prince Moulay Rachid a présidé, le 20 octobre 2016 à la gare de Rabat-Agdal, la cérémonie d'inauguration du ''Train du climat'', une initiative inédite.
Organisée par l'ONCF sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'exposition se poursuit jusqu'au 18 novembre.
Après avoir fait escale aux villes de Casablanca, Rabat, Kénitra, Meknès, Fès, Taza, Oujda, Nador, Khouribga, le Train du climat se rendra à Safi et enfin à Marrakech.
Dans la ville ocre, qui fera office de gare terminus, l'exposition restera ouverte au public durant les 11 jours que durera la COP22.


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