Alors que l'on s'apprêtait à annoncer son retour chez les siens après un bref séjour dans une clinique de la Capitale, la nouvelle de sa disparition nous a sidérés ce lundi 31 octobre 2016. Abdelkader Morchid « Raïss » a été inhumé le mardi 1er novembre au cimetière Chouhada non loin de son lieu de naissance aux Oudayas en présence des membres de sa famille et plus d'un millier de personnes venues l'accompagner dans sa dernière demeure. La presse nationale sous toutes ses formes a couvert cet événement en recueillant les impressions et déclarations concernant la carrière sportive de Raïss en tant que joueur, éducateur, entraîneur et aussi en tant qu'homme qui entretenait d'excellentes relations avec tous qui l'on côtoyé. Abdelkader Raïss avait débuté sa carrière footballistique avec l'équipe de l'ASCOM, équipe du quartier l'Océan Rabat, avant d'attirer l'attention des dirigeants du Stade Marocain tout au début des années soixante. Dès ses débuts il s'annonça comme le nouveau leader aux côtés de Azzouz, Antaki Ahmed, Hassan Chaffaï, feu Hajjab, Bouchta, Fquih. Ce fut la dernière et grande épopée du Stade Marocain. Au niveau de l'Equipe Nationale, il est toujours parvenu à tenir sa place même si l'on s'entêtait à le faire jouer dans un poste qui ne convenait pas à ses qualités. Sa participation avec la sélection nationale aux Jeux Olympiques de Tokyo lui a permis de convaincre Feu Antifit qui l'avait titularisé en tant que meneur de jeu pendant de longues années. Modeste, digne et discret, Abdelkader Raïss l'a été jusqu'à sa disparition à l'âge de 78 ans laissant à ses héritiers un palmarès de sportif exemplaire de qualités humaines et de père dévoué et toujours proche des siens.