Avant le match « aller » en Egypte, personne, même les plus pessimistes, n'aurait envisagé qu'une débâcle par l'ampleur du score du WAC même avec une élimination toute fraîche en Coupe du Trône face au MAS. Il incombe maintenant aux responsables qui ont conduit l'équipe à cette situation très délicate mais pas irréversible d'avoir trouver les moyens nécessaires pour affronter le Zamalek avec le maximum de chances afin de remonter le handicap et s'offrir un billet pour la finale qui paraissait bien acquis selon le parcours du club casablancais jusqu'à cette défaite qui avait tout remis en cause. Et si l'entraîneur limogé au lendemain de la débâcle du match aller endosse une partie de la responsabilité de ce qui est arrivé au WAC, il incombe à ceux qui ont pris la décision de le limoger de trouver les dispositions nécessaires pour affronter le Zamalek avec un maximum de chances pour renverser qui paraît, certes, irréversible mais pas impossible. Marquer dès le début ! Tout en évitant de confondre vitesse d'exécution et précipitation, les joueurs du WAC, qui ont assez d'expérience, devraient exercer un pressing dès le début pour réduire leur handicap. Et s'ils parvenaient au bout de la première mi-temps avec un avantage de la moitié de leur passif, ils pourraient envisager la seconde mi-temps avec assez d'espoir de mettre à profit le doute et la panique qui auraient envahi leurs adversaires très fragiles habituellement dans ce cas. Public : rôle primordial Le public casablancais détient une carte importante à jouer ce jour-là. Il a le devoir d'être exemplaire pour pousser les joueurs à se surpasser pour aller chercher cette qualification qui serait un aboutissement logique face à un adversaire prenable et qui avait bénéficié d'un taux de réussite incroyable au match. Espérons que le WAC aura autant de réussite avec la chance de réaliser le même scénario dont a bénéficié son adversaire, afin de créer le miracle. Un miracle que toute la famille wydadie attend.