C'est la saison de tous les espoirs pour les Kacémis qui viennent de retrouver l'étage supérieur, après avoir sombré durant de longues années dans les étages des amateurs, mais aussi celle de toutes les craintes aussi latentes que palpables qui peuvent se manifester à tout moment. L'USK fait partie de ces équipes qui vivent encore sur leur passé si lointain et qui tentent de se frayer un chemin parmi les grands mais souvent leurs espoirs, d'assurer la continuité, disparaissent le long de la compétition. A l'image d'autres clubs, l'USK voit de grands espoirs se dessiner avec le début de la nouvelle saison qui ne s'annonce pas comme une sinécure mais plutôt une expérience difficile à vivre face à certains grands clubs qui moisissent dans cet étage. Ces espoirs sont fondés sur les jeunes joueurs qui aspirent défendre crânement les couleurs qu'ils portent et sur un staff technique qui connait bien les rouages du football kacémi. Avec l'apport des pouvoirs provinciaux et le concours de la société civile et des associations qui apportent au club un soutien inconditionnel, les futurs responsables auront une double tâche à réaliser : Assurer d'abord au club la continuité à ce niveau de la compétition et préparer par la suite des assises solides lui permettant d'évoluer à l'aise loin de toute déception tout en se fixant des objectifs bien précis pour éviter de tomber dans l'improvisation qui n'a pas de place dans la gestion d'un club. Malheureusement, face à ces grands espoirs de réussir une saison sans encombre, il y a de nombreuses craintes qui peuvent se manifester d'une journée à l'autre. Déjà le club n'a pas droit à une commission provisoire et doit répondre à un cahier des charges à respecter au moment où l'élection d'un nouveau président risque de se retrouver dans une grand impasse. L'étiquette politique refait surface dans les milieux sportifs qui ont un grand pouvoir dans le choix d'un président et la plus grande crainte vient de cette étiquette qui risque d'asséner au club, comme dans le passé, un coup dur. Les prétendants à la présidence utilisent cette carte de supporters pour atteindre leur objectif sans se soucier de l'avenir du club qui serait le véritable perdant en cas de fiasco. L'autre crainte émane du manque de ressources matérielles fixes permettant aux futurs responsables de couvrir adéquatement les diverses dépenses du club. L'inexpérience de la majorité des joueurs, autour de quelques anciens qui prennent de l'âge, pourrait être une véritable entrave à la marche du club appelé à mieux gérer ses diverses potentialités pour éviter de prendre l'ascenseur des amateurs. Face aux grands espoirs de réussir une bonne saison, il y a, malheureusement, ces grandes craintes qui pourraient se manifester dès l'entame de la nouvelle saison et les futurs responsables doivent comprendre que le passé n'est plus l'image d'un club et que son avenir dépend toujours de son présent. Réussir un avenir meilleur c'est assurer d'abord un présent efficace.