*FUS : Et la série rose continue ! En allant battre le leader à domicile, le FUS confirme toutes ses ambitions d'aller jusqu'au bout de ses espoirs. Si par humilité, l'entraîneur Walid Regragui crie tout haut qu'il ne cherche pas le titre mais c'est pour souffrir les prétendants, les résultats du club prouvent que les Féthis sont en train de réaliser une excellente saison qui pourrait les conduire à leur premier titre devant un lot de clubs qui ayant tous les atouts de réussir ce pari. Cette victoire à face au WAC explique bien cette hargne des joueurs qui sont décidés à réduire cet écart d'un point surtout qu'ils ont un match retard à jouer face à l'IRT. Les Rbatis qui croient en leurs chances, tentent de prendre à la gorge les prétendants au titre sans soucier de la valeur de l'adversaire tant qu'ils cherchent à la victoire dans chaque rencontre. Ayant des joueurs capables de changer, à tout moment, le cours de la partie le FUS place sans le vouloir le titre à travers les victoires qui se suivent. Batna, le meilleur buteur de la compétition, ne voudra pas rater cette aubaine de gagner le titre du « goléador », ce qui stimule les attaquants Féthis pour le reste de la compétition. Certes, le reste de matchs ne sera pas une sinécure pour le groupe Féthi, mais quand l'ambition est présente, tout est possible pour une formation se nourrit du succès des victoires. Présent dans les échéances africaines, le FUS est en train de prouver que quand le club est organisé, rien ne peut arrêter ses ambitions qui grandissent d'une journée à une autre. *IZK : Un maintien mérité ! Il a fallu attendre la dernière journée pour que les Zemmouris, qui ont vécu une saison difficile, assurent leur maintien mérité après de grandes souffrances. C'est Elmkhantar, un ancien joueur qui s'est mis au chevet de son ancien club et qui a pris toute la responsabilité de prendre en main les destinées du club. Il a souffert pour atteindre l'objectif surtout que la formation zemmourie a eu du mal pour assurer une bonne marche loin de tous ces faux calculs qui pourraient hypothéquer ses chances de garder sa place parmi les locataires de cette Nationale où la rivalité a connu d'énormes paramètres avec des formations qui ont connu des hauts et des bas mais qui ont donné à cette rivalité un sens. Certes, il y a eu des résultats inattendus mais cela n'a pas empêché la compétition de suivre une cadence importante qui s'est achevée sur des joies pour certaines équipes et des peines pour d'autres. Les Zemmouris ont peiné durant toute la saison, mais ils n'ont pas perdu espoir de réussir le maintien pour lequel toutes les composantes se sont battues. Aujourd'hui que le maintien est assuré, les responsables doivent tirer des leçons qui s'imposent de cette saison pour éviter de se retrouver à la même case du départ la prochaine saison. Réussir le maintien ne doit pas cacher cet arbre qui cache la forêt quand on sait que l'IZK a connu de grosses impasses à tous les niveaux malgré la bonne volonté de certains dirigeants qui ont tenu à défier tous les obstacles qui se sont dressés devant eux durant toute la saison. Il y a eu des craintes et des contraintes qui se sont mêlées pour gêner l'équipe dans sa bonne marche surtout que l'entourage du club n'a pas été sain. Etablir un bilan et mesurer le pour et le contre à leur juste valeur donneraient sans aucun doute un diagnostic sur lequel se baseront les responsables pour entamer la saison à venir sur de bonnes assises loin de toute improvisation qui n'a pas de place dans le monde footballistique. A Khémisset, terre des ‘'Hommes'' qui a enfanté de grands joueurs et de grands dirigeants , les bonnes volontés ne manquent pas et il suffit de faire de bons choix..... *ASS: Eviter d'autres frustrations! Il est certain qu'un club qui n'a pas de planning à long terme est voué à l'échec et parfois à un terrible constat. L'ASS, qui a enfanté de grands joueurs qui ont laissé de grandes empreintes au haut niveau de notre football d'élite, est capable de revivre les mêmes joies et atteindre les cimes du bonheur tant que la ville regorge de grandes potentialités humaines qui ont toujours fait la force des Corsaires pendant de longues années. Et puis, le club a sombré dans cette recherche d'un équilibre lui permettant de gagner le respect de l'adversaire lors d'un championnat où il a présenté trois visages différents sans arriver pour autant à s'imposer et pourtant c'est une formation qui a connu la stabilité technique avec l'entraîneur Ouchella qui s'est, peut-être, perdu dans la recherche d'un redressement de palmarès. L'ASS a mené les débats dès le début de la compétition puisqu'elle n'a connu sa première défaite qu'à la quinzième journée, ce qui est un exploit pour cette formation qui allait, par la suite, connaître des résultats en dents de scie avec des défaites qui se suivaient. C'est le début d'une grande impasse qui allait disparaître dès la 26ème journée quand l'ASS s'est retrouvée, avec le concours de circonstances inattendues, impliquée dans la course à la montée à deux points du CAK. Ce réveil tardif s'est heurté, malheureusement, à une réalité amère car les dés étaient déjà jetés. C'est une grande frustration qui venait de se dessiner à l'horizon pour une équipe qui a laissé filer une grande opportunité de réintégrer l'étage supérieur. Aujourd'hui, les responsables doivent garder à travers la gorge cette fin d'un parcours bredouille alors que la réussite était à leur portée. Ce sont des frustrations à éviter pour les années à venir ! *USK : Le bonheur retrouvé ! Enfin, l'USK vient de chasser le signe indien qui la poursuit depuis sa chute chez les amateurs en réalisant le retour à l'étage supérieur mais non sans peine. C'est un exploit pour cette équipe aux grandes potentialités humaines qui a souffert pour atteindre son objectif. Il a fallu attendre la dernière journée pour que les Cherradis réussissent leur exploit derrière lequel ils courent depuis leur relégation à l'étage des amateurs. Après avoir purgé sa peine de six ans dans cette division, l'USK retrouve l'étage supérieur mais à quel prix ? En effet, les Kacémis retrouvent leur bonheur auquel ont participé des concours de circonstances qui ont œuvré en leur faveur comme c'est le cas de l'UST qui a tenu à ne pas fausser le championnat en battant l'USTA à domicile offrant ainsi l'ascenseur aux Kacémis qui sont allés, de leur côté, battre l'AFSO sur ses bases. C'est toute une ville qui vit ce bonheur venu après de longues saisons au bas fond des amateurs où l'USK a peiné pour assurer d'abord son maintien et préparer par la suite une jeune équipe capable de rivaliser les ténors de cette division qui visent le même objectif. Cependant, pendant ces longues années, tous les espoirs du début de chaque saison partent en fumée au fil des matchs à cause de ces casseurs qui se cachent derrière de faux supporters qui cherchent à stopper, avec tous les moyens, l'élan de l'équipe. A Sidi Kacem, ce sont ces pseudo-supporters qui font et défont les comités dans les coulisses et qui se mettent en connivence avec certains anciens dirigeants qui n'ont pas de place dans la sphère footballistique du club qui est mal entouré. Il a fallu que la société civile bouge pour que le club retrouve ses assises et prenne l'élan escompté par toute une province qui vit sur un passé glorieux très lointain. Aujourd'hui, les composantes qui ont géré le club cette saison ont atteint l'objectif et doivent prendre de grandes mesures dans le but d'assurer la continuité de ce travail pour que l'USK retrouve sa place sur l'échiquier de notre football professionnel. Elles doivent éviter de sombrer dans les mêmes erreurs qui ont failli, à maintes reprises, urger la descente du club aux bas étages de la ligue. En attendant la prochaine saison, les Kacémis vivent amplement ce bonheur retrouvé ! *CSWB : L'inévitable sort ! Le CSWB a pris l'ascenseur de la seconde division des amateurs après une saison chaotique. Les locataires de Bouznika avaient tous les atouts d'aller au-delà de leurs moyens, mais malheureusement au fil de la compétition cette jeune équipe a sombré dans des problèmes de gestion qui ont fini par pousser l'ancien comité à la démission. Les nouveaux responsables, qui ont pris la relève, se sont heurtés dès le départ aux nombreux problèmes tant au niveau de l'effectif qu'à celui du staff technique. L'engagement d'un nouvel entraîneur n'a pas redressé la situation du club qui était en chute libre. Certes, il y a eu une certaine amélioration dans le rendement des joueurs mais il leur était difficile de sortir de cette impasse technique. Pour Les nouveaux responsables, il fallait cerner la racine du mal pour tenter de redresser la barre mais sans arriver à concrétiser leur objectif. Les espoirs de sortir de cette impasse se sont évaporés au fil des compétitions car l'équipe n'avait plus de potentialités humaines susceptibles de lui redonner cette force nécessaire de réaliser l'élan escompté. Face à la volonté de ces nouveaux dirigeants, les dés étaient déjà jetés et le CSWB s'est retrouvé à la fin du parcours condamné à subir son inévitable sort..... Dans l'entourage du club, on doit savoir que chuter fait partie du jeu mais ne pas pouvoir se relever de sa chute c'est laisser la place aux autres.