Cette cinquième édition de Botola Pro aura été riche en péripéties extra-sportives qui ont fait très mal aux deux clubs casablancais privés de longues semaines de leur public et surtout de complexe sportif Mohammed V. Ce qui a permis au FUS de s'imposer au finish profitant de la grosse panne du Wydad. Les faits marquants d'une saison pas comme les autres. La saison de tous les dangers et tous les huis clos. C'est absolument la saison des incidents meurtriers, de la violence dans les stades et autour, du hooliganisme, des huis clos et des stades condamnés à la fermeture. Des équipes comme le KAC, l'OCK et l'OCS ont joué plus de la moitié de la Botola loin de chez elles, mais cela ne les a pas empêché de réussir le maintien contrairement au MAS et au MCO qui ont complètement raté leur saison en jouant tranquillement à domicile. Les deux grands clubs casablancais ont énormément pâti de la fermeture du complexe sportif Mohammed V, et souffert du huis clos qui les a lourdement sanctionné ainsi que leur public, sans oublier le manque à gagner sur le plan financier. Le manque de régularité a été le point commun entre les seize équipes qui ont connu un parcours en dents de scie si l'on excepte celles qui sont restées constantes et régulières dans la médiocrité et les mauvais résultats tels les deux relégués MAS et MCO. C'est ainsi que le KAC a réussi un parcours exceptionnel lors de la phase aller -ce qui lui a permis d'assurer son maintien- puis s'est littéralement effondré lors des matchs « retour ». Les FAR, quant à eux, ont eu exactement le parcours contraire du KAC en ratant la phase « aller » et en survolant le retour.. Le WAC a eu des passages à vides trop longs avec une série de six matchs sans victoire lors des matchs « aller » et des défaites inattendues à domicile lors des matchs « retour » sans parler des grosses tannées contre Tanger et le RCA. Pour le Raja, les deux défaites à domicile contre les FAR et le Difaâ a franchement plombé le parcours des Verts qui étaient dans une très bonne dynamique et dont le parcours pouvait légitimement les laisser prétendre au titre. Quant au champion, le FUS a eu la hargne et la volonté en se donnant les moyens de ces ambitions. Les Rbatis ont ainsi aligné six victoires d'affilée lors des matchs « aller » et ont gagné lors des sept derniers matchs de la Botola. De plus, ils ont battu le WAC et Tanger en aller-retour. Pour terminer, après cette saison de tous les huis clos, espérons que la page sera très vite tournée car le football marocain a grandement besoin des deux grands clubs casablancais et de leur public sans qui la Botola Pro n'est plus vraiment la même... Alors s'il vous plais, plus jamais cela et vivement la réouverture du complexe sportif Mohammed V.