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Hamid Chabat devant la 12ème session du Comité central du Parti de l'Istiqlal : La gestion gouvernementale, un fardeau pour la patrie et l'économie nationale : Mobilisation totale et combat permanent pour défendre l'intégrité territoriale
Le Comité central du Parti de l'Istiqlal a tenu sa 12ème session, samedi 2 avril au siège central du parti, session marquée notamment par l'important discours d'orientation de M. Hamid Chabat, Secrétaire Général, axé sur la dynamique et l'effervescence que connaît le parti à la faveur des préparatifs du programme électoral de l'Istiqlal en vue des prochaines législatives et l'évolution du dossier de la cause nationale première et la position du parti à ce sujet. L'assistance a, tout d'abord, récité la Fatiha à la mémoire des militants et militantes décédés dans l'intersession, dont feue Zahra Fassi Fihri, veuve du leader de la libération, Allal El Fassi, et feu Ahmed M'Rini. Puis Hamid Chabat a, en particulier, souligné lors de son intervention le message et la mission que tout istiqlalien et istiqlalienne portent et font leurs depuis 1934 concernant le parachèvement et la défense de l'unité et de l'intégrité territoriale du Royaume et rappelé que le Parti de l'Istiqlal reste engagé, aux côtés du peuple marocain, pour la sauvegarde de la marocanité du Sahara, laquelle est l'affaire de toute une nation et non pas seulement celle d'un parti ou d'une faction à l'exclusion des autres, même si l'Istiqlal se distingue par le fait qu'il mène ce combat depuis 80 ans et tient toujours à récupérer les autres parties du territoire national encore spoliées du Sahara oriental dont Tindouf, Colomb Béchar, Knadsa, Tiddikelt ainsi que Sebta et Mélilya. Le Secrétaire Général a rappelé, à ce sujet, la « marche de la colère » du 13 mars dernier et au cours de laquelle les manifestants et manifestantes istiqlaliens ont scandé des slogans appelant à récupérer le Sahara oriental et souligné la gravité des dérapages verbaux du S/G de l'ONU alors qu'il est censé œuvrer à préserver la paix et la sécurité dans le monde. Il a, de même, mis l'accent à ce propos sur le rôle des deux Chambres du parlement dans cette affaire et sur l'intervention historique de M. Hamdi Ould Rachid, membre du groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants, intervention qui, a-t-il relevé, a été largement suivie par les médias algériens et est à l'origine des dernières réactions fébriles du pseudo Polisario... M. Chabat a ajouté, à ce propos, que le Parti de l'Istiqlal a constamment insisté sur l'importance et la nécessité d'accorder l'intérêt et l'attention requis aux enfants du Sahara, élus, chioukhs et notables y compris, car ce sont eux qui connaissent la région dans ses moindres recoins et parce que la résistance marocaine, au Nord comme au Sud, partait toujours depuis ces provinces méridionales, soulignant sa grande fierté pour le travail des élus istiqlaliens au niveau des trois régions du Sud et indiquant que la marche de protestation contre Ban Ki-moon à Laâyoune, et à laquelle ont participé plus de 120.000 manifestants, aura constitué un véritable référendum en faveur de la marocanité du Sahara.. Concernant le volet diplomatique, M. Chabat a rappelé la participation du Parti de l'Istiqlal et sa défense de la cause nationale lors de la conférence de l'Alliance européenne des partis conservateurs et réformistes, indiquant que le parti aura deux autres rencontres prochainement, l'une à Bruxelles avec le Parlement européen et l'autre avec le Parti populaire qui dispose d'un groupe important au niveau de cette institution européenne et mettant l'accent sur le rôle central du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, les trafics en tous genres ou, encore, l'émigration irrégulière. Abordant, par ailleurs, la question des prochaines échéances législatives, le Secrétaire Général a surtout souligné le rôle essentiel du parti, notamment à travers les rencontres régionales organisées dans la perspective du 1er Forum national des cadres et compétences prévu le 23 courant, saluant à cette occasion les efforts et le dynamisme de tous les istiqlaliens et istiqlaliennes qui ont veillé sur l'organisation et le succès de ces rencontres, les premières du genre, et auxquelles ont pris part pas moins de 27 alliances professionnelles, organisations parallèles et autres associations du parti, chacune se penchant et développant des idées concernant sa corporation et son secteur d'activité et/ou d'intervention. Il a précisé que l'objectif escompté de l'élaboration du programme électoral de l'Istiqlal en vue des prochaines législatives est de parvenir à un texte agréé par tous et à la préparation duquel tous auront participé et contribué, saluant et remerciant, au passage, tous ceux qui y ont mis la main et supporté moult désagréments, dont ceux de faire parfois de longs voyages et de renoncer momentanément à leurs occupations principales ne sont pas des moindres, tout en affirmant que le parti a concocté et promet aux Marocains un programme alternatif susceptible de sortir lev pays de la crise dans laquelle il se débat, d'atténuer les tensions sociales qui menacent sa stabilité et sa quiétude..., pointant du doigt l'aggravation de la dette publique, la propension du gouvernement à privatiser l'enseignement et son obstination à faire de la saison scolaire en cours une année blanche pour les élèves professeurs afin de ne pas devoir les embaucher faute de postes budgétaires. M. Chabat a, d'autre part, relevé la situation économique difficile que traverse le pays, le gouverneur de la Banque du Maroc prévoyant un taux de croissance ne dépassant pas 1 % à la fin de l'exercice en cours, alors que le Maroc, en tant que pays en développement, aurait dû réaliser un taux de 3 % minimum même à supposer que le gouvernement ne fait absolument rien et laisse les institutions et les entreprises seules, ajoutant que la gestion gouvernementale aura été plutôt un fardeau pour la patrie et l'économie nationale et que le gouvernement, tout politique qu'il est, n'aura apporté aucune valeur ajoutée au pays. Il a déploré, à ce propos, l'aggravation de la dette intérieure, indiquant que le gouvernement a perçu 2 milliards de Dhs et en a dépensé 40 et que le principal défi actuellement consiste à assurer la régularité des recettes et que pour dépasser la crise actuelle, le budget du Maroc doit être augmenté d'au moins 20 % et que tout cela requiert un programme national adossé à une vision de développement claire et multidimensionnelle ayant pour objectifs la réduction des disparités sociales et de réaliser l'équilibre dans une société égalitariste ainsi que de préserver l'enseignement et la santé publics, de pouvoir acquitter les dettes de l'Etat au terme échu et de relancer la machine économique en mettant à contribution les compétences et ressources humaines disponibles.