Depuis l'arrivée de l'actuel gouvernement, on n'a pas cessé d'entendre parler de bonne gouvernance. Cependant, c'est à une longue série de scandales qu'on a eu droit. De l'affaire du chocolat, des prétendues 22 heures de travail, à la raclette géante du complexe sportif Moulay Abdallah, qui a coûté son siège au ministre Ouzzine, et aux fameux « jouj frank ». L'héritier du portefeuille du Sport, intervenant dans le temps mort de la vie de ce gouvernement, n'a trouvé que ruine et désolation. Certes, seul face à une anarchie totale, il ne peut, peut-être, rien ; toutefois, il a la latitude d'éviter d'enfoncer le couteau dans la plaie... En effet, nombre d'observateurs s'interrogent sur ce qui se trame au département de la Jeunesse et des Sports et relèvent une détérioration flagrante de ses services. On n'en veut pour preuve que le dossier des promotions des fonctionnaires qui vient de faire surface. Selon nos informations, ce dossier a dépassé le scandale de la « Kerrata ». Il paraît que certains cadres qui n'ont jamais mis les pieds au ministère et qui exercent au privé sans aucun ordre de mission du ministère et même en dehors des frontières du Maroc ont été promus, tandis que les autres qui bossent quotidiennement ont été délaissés. Ces fonctionnaires « fantômes »...étaient promus au grade de « hors-échelle ». Que peut-on dire? C'est du n'importe quoi. Ce dossier a soulevé un tollé général au sein du ministère et de ses services extérieurs. Après ce scandale, ladite promotion a été bloquée, mais jusqu'à quand ? D'autres dossiers plus importants n'ont pas retenu l'attention du ministre remplaçant. Ce qui s'était passé au sein de l'Institut Moulay Rachid à Maâmora (gestion louche, examen d'accès à l'institut,...) doit interpeller le chef du gouvernement par le nombre illimité de scandales sans qu'aucun responsable ne soit inquiété. Il paraît même que l'ancien directeur de cet institut a postulé pour le poste vacant de Secrétariat Général. Aussi, les cadres qui ont des diplômes en sport, n'ont pas digéré la dernière nomination d'une nouvelle patronne, pour gérer le complexe sportif Moulay Abdallah et la salle Ibn Yassine, qui est titulaire d'un diplôme en économie ! La Direction des Ressources Humaines est une autre épine au sein de ce ministère qui est devenu le Département le plus « misérable ». Et la liste des irrégularités est longue... Qui stoppera, donc, cette hémorragie ?