L'artiste peintre Mounia Amor Cheikh Lahlou a exposé dernièrement ses œuvres récentes au Salon d' Automne au Grand Palais de Paris , et ce après plusieurs participations honorifiques : la Galerie Mona Lisa ( 32 Rue de Varenne, 75007 Paris, France), la troisième édition du Salon National d'Art Contemporain à Marrakech organisé à l'initiative de l'Association Nationale des Arts Plastiques sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la galerie espagnolle « Espaciotres » ( Calle Granada, n 64, 29015, Centro Historico, Malaga) et la deuxième édition de l'exposition collective» les mains qui voient» au Forum de la Culture( ex.Cathédrale Sacré Coeur de Casablanca) initiée par l'Association « création et communication ». Cette artiste nous fait partager son expérience plastique, en nous transportant vers un univers pictographique incarné par les couleurs expressives et des formes cubistes. Sur son expérience picturale, Pierre Raymand (critique d'art français) a écrit : « Travaillant sur des toiles savamment travaillées, Mounia Amor , plasticienne alchimiste , nous révèle une palette diversifiée d'œuvres inspirées de fragments et de symbolisme, plus gestuelles et moins formelles. Pictographies finement tracées, productions plus libres reposant sur l'emploi de signes, de symboles, de motifs géométriques riches en termes de plasticité et de picturalité: Exemple illustre d'une synthèse d'expressions aussi proches que lointains. Disciple de la grande école de la vie, Mounia Amor figure parmi les artistes contemporains de la nouvelle vague qui associent leur art au symbolisme gestuel. Délivrée des contraintes canoniques de la forme, elle se concentre sur ce qui fait la force et la spécificité : rythme et harmonie de la composition dans l'espace, tensions et contrastes des lignes, vigueur et mouvement du trait. Son acte plastique illustre si bien le parfait mariage entre la peinture et la philosophie du plein dans une ambiance où l'esthétique côtoie le mystique. Les peintures cubistes de Mounia Amor (vit et travaille à Casablanca) sont animées par des fragments mystérieux innombrables inspirés de la perception visuelle synthétique. Apparemment spontanées, elles relèvent en fait d'une précision, d'une minutie et d'une concentration extrême, qui font de l'acte de peindre une source de connaissance de soi, de spiritualité et de paix intérieure : une école de vie qui fait rêver. ». Et d'ajouter : « Fidèle à sa passion créative pour les instruments de musique, Mounia Amor cultive des rapports transversaux avec l'espace vécu. Tantôt fascinée par les dessins et formes en transe, tantôt éblouie par le langage fascinant des couleurs et des symboles. Dans ses œuvres exposées une sorte d'affinité spirituelle profonde avec son vécu pratiquement discret. C'est une approche symbolique inédite qui rend un hommage sans cesse vivant au savoir-faire moderne préoccupé par la volonté minimaliste d'exprimer le maximum par le minimum et de mettre en valeur la profondeur de notre lieu d'appartenance. C'est dans cet esprit que Mounia Amor puise naturellement dans la fascinante luminosité, la féerie des couleurs et son rythme de vie. Son traitement labyrinthique de la forme paraît bien ésotérique: un art pour méditer, un savoir déconstructiviste. Mais s'il est tout cela, il est surtout une philosophie de vie, une morale doublée d'esthétique. ». En contemplant la vie des formes, Dr. Abdellah Cheikh, critique d'art, a écrit : «Mounia Amor maîtrise ses codes plastiques et conçoit son monde allusif par la texture et la couleur, comme des jardins intérieurs où la lumière percerait à travers un dense labyrinthe. La toile se présente ainsi comme la trace d'une action effectuée gestuellement et investit la surface en mettant en relief un état de recueillement et de fascination autour du tableau dans ses compositions ivres.