On pensait généralement que le CAYB pourrait donner une bonne réplique au Chabab de Kasbat Tadla. Il n'en fut rien. Pire encore, les protégés de Rachid El Hariri ont été ballottés et leur sincère défaite est logiquement méritée et auraient même évité le carton. Cela dit, venons-en aux faits qui ont caractérisé cette rencontre dominé quasiment par les coéquipiers de Mounir Jaâouani qui ont raté une série d'occasions franches. D'entrée de jeu, le maître à jouer Samir Ait Bihi effectua un débordement déroutant ponctué par un centre du flanc droit, Samir Hakimi à l'affût aurait bien pu ouvrir le score s'il avait ajusté sa reprise. Cette alerte réveilla la défense des visiteurs Hrizis qui renforcèrent leur système, mais seront constamment mis à contribution, si bien, qu'ils concédèrent 6 corners durant la première mi-temps. A la reprise, la JSKT exerça, de nouveau, son pressing et gratifia le public de quelques actions bien orchestrées. Les visiteurs dépassés en voulaient à tord à l'arbitre Mohammed Bellout, ce qui leur a fait perdre leur self control, laissant le soin aux locaux de maintenir la pression sans pouvoir concrétisé leur domination, souvent par précipitation des attaquants. L'équipe de Berrechid essaya de résister tant bien que mal aux assauts répétés des Tadlaouis qui, avec la rentrée d'Adil Lotfi qui relève Younès Fethi blessé, maîtrisa et le jeu et la situation. Les incursions des Tadlaouis furent de plus en plus fréquentes respectivement par El Berrak, Adil Wahbi, Mousamih, Benhommès et Adil Lotfi qui réussit à 75ème minute du jeu à ouvrir le score, à la suite d'une belle percée d'El Berrak. Le CAYB plus soucieux à se défendre qu'à construire ou encore moins à attaquer, se contentait à contester les décisions de l'arbitre Bellout assez correct dans son entremise, qui fut malheureusement vivement contesté, à la fin du match, par les dirigeants Hrizis qui on donné le mauvais exemple de dirigeants sportifs et responsable. Chose qui a incité l'intervention musclée de la force de l'ordre pour accompagner les arbitres jusqu'au vestiaire. Si l'éducation est un trésor, il faut le chercher chez soi. Et un dirigeant est après tout un éducateur qui doit donner le meilleur exemple à ses joueurs. Dans ce cadre, les dirigeants de l'équipe de Berrechid ont totalement raté leur mission.