Le séminaire de clôture du projet Nextgen (Méthodes de la prochaine génération pour préserver la biodiversité des animaux d'élevage en optimisant les présentes et futures options de reproduction) a débuté mardi (3-4 novembre) à Rabat à l'initiative de l'institut national de la recherche agronomique (INRA). Intervenant à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le secrétaire général du ministère de l'agriculture et de la pêche maritime (MAPM) a souligné que cette rencontre met au devant de la scène l'une des préoccupations majeures de la recherche qui concerne la préservation de la diversité génétique animale. Ce séminaire international qui réunit toutes les équipes scientifiques du projet ainsi que des représentants des structures de développement public et privé est l'occasion de partager les résultats inédits obtenus, les conclusions tirées et les perspectives futures. Le secrétaire général du ministère de l'agriculture a salué, à cette occasion, l'excellent travail mené par les équipes constituées des 12 partenaires internationaux dont l'INRA-Maroc qui ont travaillé solidairement autour de ce projet pionnier visant la détermination de méthodes innovantes pour préserver la biodiversité au sein des animaux d'élevage. Revenant sur le projet de recherche "NextGen", le secrétaire général du ministère de l'agriculture a rappelé que le projet vise l'étude de la variation des génomes entiers des races ovines et caprines et populations locales du Maroc en les comparant aux populations locales et ancêtres sauvages dans le centre de domestication (Nord-Ouest de l'Iran) et aux races cosmopolites afin d'aider à la mise en place de plans de gestion. Il a mis en évidence l'intérêt accordé par le ministère aux recherches menées sur la biodiversité et l'amélioration génétique qui constituent un pilier incontournable pour le développement de la production animale, ajoutant que c'est pour cette raison que le Plan Maroc Vert lancé par SM le Roi en 2008, a accordé un intérêt particulier à la mise à niveau des filières de production animales à travers notamment l'établissement de contrats programmes entre le gouvernement et la profession visant la mise en place d'un dispositif solidaire canalisant les efforts de l'Etat et ceux de l'ensemble des acteurs dans un cadre contractuel définissant les engagements des uns et des autres. De son côté, Michael Hage, représentant du Fond des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a rappelé que ce projet qui a duré quatre ans a pu traiter des thématiques liées à la biodiversité relatives aux animaux d'élevage. Après avoir souligné la collaboration fructueuse apporté par l'institut agronomique et vétérinaire Hassan II et les efforts déployés sur le plan de l'organisation, M. Hage a relevé que le projet NextGen a joué un rôle primordial au niveau de l'amélioration des connaissances, en particulier celles relatives à l'interaction entre le matériel génétique des ovins et caprins et leurs zones géographiques de présence et leurs environnements de production. Le représentant de la FAO a rappelé que le séquençage d'ADN et les technologies génomiques ont progressé rapidement au cours des dernières années et ont apporté une contribution significative à l'amélioration des connaissances scientifiques dans ce domaine. Cette rencontre de deux jours organisée en collaboration avec le consortium NextGen en marge du 7e programme cadre de la commission européenne comprend plusieurs ateliers avec la participation d'experts et chercheurs marocains et étrangers.