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Communiqué de l'Organisation de la femme istiqlalienne à l'occasion de la Journée nationale de la femme : Le chemin vers la parité est encore long et difficile
L'Organisation de la femme istiqlalienne (OFI) a rendu public un communiqué, à l'occasion de la Journée nationale de la femme, qui tombe le 10 octobre de chaque année, dans lequel elle souligne, notamment, les hautes symbolique et portée de cet événement qui commémore la présentation des grandes lignes du Code de la famille par SM le Roi dans son discours du 10/10/ 2003 et les fondements philosophiques et éthiques islamiques de ce corpus dont l'ultime objectif est de rétablir l'équilibre entre toutes les composantes de la famille marocaine et de préserver leurs droits sur la base de la justice et l'équité.. La célébration de cette journée intervient alors que les résultats des dernières élections font toujours l'objet de discussions, ajoute le communiqué de l'OFI qui félicité, à l'occasion, le Parti de l'Istiqlal pour la position avancée qu'il occupe à l'issue des différentes étapes de ces consultations, malgré les manœuvres hostiles et les obstacles dressés sur son chemin, de même qu'elle félicite l'ensemble des élu(e)s istiqlalien(ne)s pour, ensuite, mettre le doigt sur la situation actuelle de la femme marocaine de son point de vue et du degré de son émancipation politique, économique et sociale, aussi bien qu'eu égard aux résultats, « choquants et décevants » des dernières élections communales et régionales, lesquels sont loin de refléter l'esprit et la lettre de la Constitution de 2011 appelant à instaurer et à consacrer la parité hommes/femmes, ni ne traduisent le consensus établi à ce sujet entre responsables et acteurs politiques à la veille de ces consultations... L'OFI relève ainsi, par exemple, que les partis n'ont guère consenti suffisamment d'efforts pour placer les femmes en tête de listes, que le taux des femmes élues reste très en deçà de celui préalablement convenu, soit 27% au moins, que les femmes ont été exclues de la présidence des régions et des conseils et des municipalités des grandes villes.., pour conclure – non sans amertume- que le chemin vers la parité est encore long et difficile et que la responsabilité de cette situation incombe à tous les acteurs sans exception avant d'inviter toutes les forces démocratiques et acteurs en matière culturelle, des droits humains, etc. à une réflexion collective profonde et sincère et à procéder à un,e autocritique constructive en vue de dégager une volonté politique réelle à même de se hisser au niveau la volonté royale de promouvoir et de consacrer les droits de la femme marocaine. Le mouvement féminin marocain militant est,enfin, également invité à renforcer et à unifier ses rangs afin de préserver les acquis de la femme, de faire régner la justice et l'égalité et de mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles relatives à la femme.