Le projet de renforcement des infrastructures entre Casablanca et Marrakech, dans sa phase 2, a fait l'objet d'un Plan d'indemnisation et de réinstallation des populations de l'aire du projet, ainsi que d'une étude d'impact environnemental, économique et social rendus publics récemment par la Banque Africaine de Développement (BAD). Ce projet se développe dans l'emprise ferroviaire de la ligne sur une longueur totale de 172 km. Pour un montant de près 177,7 M d'Euros (1 944 000 MAD), Il s'insère dans la continuité de la mise à niveau de la voie ferrée, qui à terme reliera Tanger à Marrakech, offrant ainsi un niveau de service supérieur à celui des autres modes de transports. L'alternative retenue pour l'horizon 2020 est le doublement complet sur l'emprise ferroviaire assorti du relèvement de la vitesse impliquant quelques rectification des rayons et le relèvement des devers. La conception des aménagements sont conformes aux règles de l'art et aux normes édictés par l'Union Internationale des Chemins de Fer (UIC) relatives aux travaux et installations d'équipements ferroviaires. Le projet est inscrit sur la liste des projets du contrat-programme signé entre l'ONCF et l'État Marocain pour la période 2010-2015. Il complète le projet d'augmentation de la capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech, notamment dans sa composante mise à niveau de la ligne Casablanca-Marrakech qui relie la mégalopole économique du pays à la capitale touristique du Royaume, dans sa phase 1. Il consiste à compléter le doublement de la voie entre Settat et Marrakech en phase 2. Il se développe dans l'emprise ferroviaire de la ligne faisant une longueur totale de 172 kms. Il nécessite pour cela l'acquisition de près de 35,64 ha aux abords de l'emprise existante. Les principales activités portent sur les travaux d'infrastructure, d'ouvrages d'art, de superstructure voie et d'équipement ferroviaire (sous station et signalisation). L'ONCF a préparé un dossier expropriations requis pour les opérations d'indemnisations et de compensation des personnes et des biens affectés par le projet, sachant que la quasi-totalité des biens ne sont constitués que de terrains agricoles ne portant aucun bâti à usage d'habitation ou de dépendance agricole. L'option prise d'effectuer et de procéder aux acquisitions de terrains nécessaires au doublement complet entre Settat et Marrakech a été permise par l'économie faite sur celles relatives au contournement de la ville de Rabat (70 km) en phase 1. En effet, les optimisations techniques ont permis les franchissements des obstacles physiques du triplement dans les emprises existantes, en phase 1 du projet de renforcement des capacités ferroviaires, lequel comprend le doublement partiel entre Settat et Marrakech. Le résumé du PIR relatif au doublement complet de la voie du projet en phase 2 est présenté par la BADI définit les principes et les modalités de mise en place des actions d'indemnisation et de compensation des personnes affectées par le projet en sa phase 2 et établit un budget approximatif pour sa mise en oeuvre. Ce plan a identifié 84 propriétaires de parcelles qui seront affectées par le projet (sur un total de 384 pour tout le doublement), tout en indiquant leur statut socio-économique, la valeur des actifs agricoles impactés, les modalités d'indemnisation, les responsabilités institutionnelles assorti d'un chronogramme indicatif pour son exécution. Il est question : de compenser les personnes propriétaires de terrains, et de structures, exerçant des activités agricoles, dans l'emprise ferroviaire pour la perte de revenu, au coût plein de remplacement et d'encourager, par la consultation publique, leur participation à la planification et à la mise en oeuvre du plan. Le projet consiste à compléter le doublement de la voie entre Settat et Marrakech et fait partie intégrante du renforcement de la ligne ferroviaire Casablanca-Marrakech qui relie la mégalopole économique du pays à la capitale touristique du Royaume, pour lequel un doublement partiel a été opéré sur 66 km en phase 1 (renforcement des capacités ferroviaires entre Tanger et Marrakech). Le présent projet se développe dans l'emprise ferroviaire de la ligne sur une longueur totale de 172 km. Pour un montant de près 177,7 M d'€ (1 944 000 MAD), les activités portent sur : - les travaux d'infrastructure sur 42 km (élargissement de la plate-forme entre Imfout et Skhours), - la construction d'extension d'ouvrages d'art sur 42 km (Imfout et Skhours) - de superstructure voie sur 106 km - d'équipement ferroviaire (sous station) sur 106 km - d'équipements de signalisation (BAL, ERTMS, PAI, Commande centralisée des gares) sur l'ensemble de CasablancaSettat à Marrakech - travaux de remaniement de 7 gares (Khemisset,, Imfout, Mechraa ben Abbou, Sidi Abdallah, Mzalet El Adam, Sidi Bou Athman et Koudia.