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Point du vue: 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques : Le sommet de l'inversion
Publié dans L'opinion le 01 - 06 - 2015

Du début à sa fin, ce mois de Mai est loin de ressembler à ceux que nous avons connus dans notre pays, il y a quelques décennies. L'adage : En Avril ne te découvre pas d'un fil, en Mai fait ce qu'il te plait, est mort et enterré. Ceux qui ont commis l'erreur de se dévêtir, croyant à l'arrivée du beau temps, l'ont payé en bronchites et rhino-pharyngites.
Quand un adage, vérifié sur le très long terme, au point de devenir force de loi climatique traditionnelle, est mis en défaut, cela dénote deux choses fondamentales :
D'une part que les perturbations du climat sont graves, on le sait depuis longtemps, mais surtout que nous avons atteint le point de l'irréversible.
Le développement du monde et son organisation technique, technologique, industrielle, militaire, démographique, sans le moindre soupçon de prospective, ne pouvait aboutir qu'aux profonds bouleversements climatologiques que connaît la seule planète de notre système où la vie s'est développée.
Ceci étant dit, sur le plan scientifique et compte tenu de l'immensité de notre univers encore et toujours en expansion, il peut être permis de penser qu'en d'autres lieux, des conditions de vie autres existent. Pour l'instant notre terre, cette belle planète bleue avec ses cinq continents immergés, est la seule où nous nous sommes tous retrouvés, reproduits, nourris, profités à outrance de toutes les richesses que cette belle est noble nature nous a donné, au point d'y engendrer des déséquilibres qui n'aboutiront pas à sa perte mais à la nôtre.
Il ne s'agit pas là de l'état d'esprit d'un pessimiste qui a peur et qui veut partager ses craintes. Non, il s'agit hélas de réalités basées sur les constats des déséquilibres environnementaux qui se multiplient et s'aggravent.
Les craintes du réchauffement de notre planète par effet de serre ne datent pas d'hier. Cette notion remonte à 1827, avec le physicien français Joseph Fourier. Le rôle du dioxyde de carbone atmosphérique revient, lui, au Suédois Svante Arrhenius, qui publie en 1927 un mémoire portant le titre : (The influence of carbonic acid in the air upon the temperature of the ground).
En 1967, quarante ans après, deux scientifiques évoquaient les premières prévisions du réchauffement planétaire, avec un doublement de la concentration en CO2 et une élévation de la température moyenne, au début du XXI siècle. Douze années plus tard, à Genève en 1979, ouverture de la Première conférence mondiale sur le climat. Ce fût un échec.
Dix années passent encore et en décembre 1989 se tient, à La Haye, la deuxième conférence mondiale sur le climat. 149 pays y participent. Nouvel échec.
En 1992 au Brésil à Rio, se tient le premier Sommet de la Terre, c'est le pays du folklore, ce sommet sera folklorique.
En juin 1997 à New York, 2ème sommet de la terre, c'est le constat de l'échec du sommet de Rio et du désaccord entre l'Union européenne et les Etats-Unis sur la réduction des gaz à effet de serre.
Décembre 1997 se tient la conférence de Kyoto, qui réunit 159 pays, elle se conclut par un accord sur la réduction des gaz à effet de serre. Le président G Bush, renonce à ce que son pays ratifie ce protocole, en écartant toutes les mesures de limitation des gaz à effets de serre. Il signe l'échec de cette conférence.
En Septembre 2014 à New York, devant la prise de conscience des peuples du monde, des désastres écologiques en cours et à venir, des interpellations des responsables étatiques et gouvernementaux, les chefs d'Etats de grands pays entrent en scène.
Le Président français, François Hollande, qui prépare sa réélection et M. Barak Obama, qui veut au moins marquer la fin de son second et dernier mandat, sont déterminés et veulent agir.
En 2015, la majorité des dirigeants de la planète seront les invités de la France, pour un nouveau sommet crucial pour l'avenir de la planète. Qu'en sortira-t-il? Certainement rien, comme les autres. Il est, en effet, très difficile d'arrêter un train emballé qui n'a plus de frein.
Pendant que les sommets se tiennent, la fonte colossale des calottes glaciaires se poursuit, les ours, dont l'habitat naturel disparaît, luttent pour survivre, et les hommes, sont dans la même situation, pour leur propre survie.
Parmi les écologistes, les scientifiques, les politiques, certains pensent que les carottes ne sont pas cuites, et que nous pourrons rattraper et freiner les désordres écologiques, dont notre civilisation est responsable.
D'autres penseurs plus sereins, et plus clairvoyants, pensent que les carottes ne sont pas que cuitent, qu'elles sont cramées. Les déséquilibres vont se poursuivre, constat encore plus amer, les sommets tenus par les chefs d'Etats et de gouvernements se soldent tous par des échecs.
Si M. François Hollande, à la fin du sommet qui se tiendra en France, promet l'inversion du climat comme il a promis l'inversion de la courbe du chômage dans son pays, alors mes amis nous serons tous renversés.


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