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Hamid Chabat devant le 7ème Conseil national: L'Istiqlal sur la voie de remporter les prochaines échéances électorales: La force des Marocains réside dans leur diversité culturelle
qu'il (le différend) relève de la non mise en œuvre de la Constitution du 1er juillet 2011, en particulier les dispositions qui ne requièrent aucun budget ni financement, telle l'identité marocaine, une identité arabe, amazigh et hassanie. Aussi, a-t-il ajouté, le parti, en célébrant et en fêtant le nouvel an amazigh correspondant au 13 janvier de chaque année, ce n'était nullement dans un contexte festif, mais dans un objectif d'en faire une fête nationale de tous les Marocains et pour que le Maroc se réconcilie avec son Histoire et avec tous les citoyens tant que la force réside dans la diversité culturelle des Marocains. Evoquant la rencontre d'Ajdir, le Secrétaire Général de l'Istiqlal a souligné que cette rencontre a démontré que l'Istiqlal est le parti des étapes de 1934, 1944, 1953, 1972, 1975, 1990 et ainsi de suite jusqu'à l'avènement du gouvernement d'alternance. Ce qui démontre que l'Istiqlal a été de toutes les batailles politiques et sociales du Maroc. Et de souligner que la force du parti consiste en son unité, tant que sa caractéristique principale est sa force organisationnelle. Une organisation unique et digne des grands partis politiques dans le monde, avec une trentaine d'organisations, entre associations et Alliances, parallèles et affiliées au Parti de l'Istiqlal. Par ailleurs, le Secrétaire Général a exhorté les militants du parti à participer à toutes les manifestations et événements qui concernent le peuple marocain. Concernant les prochaines échéances électorales, M. Chabat a souligné que le parti est fin prêt pour ces élections, précisant que pour ce qui est des alliances, elles refléteront les spécifcités de chaque commune territoriale. Et de souligner que l'Istiqlal n'est contre aucun parti et que les choses sont soumises au principe de majorité/opposition. Enfin, il a rappelé que les lois électorales relatives aux prochaines échéances sont de nature à faire régresser le Maroc. Par ailleurs, le Conseil national a clos sa 7ème session par la publication d'un communiqué final dans lequel il est rappelé, notamment, que le CN se réunit dans un climat de consternation et de tristesse suite à l'accident de circulation de Tan Tan pour lequel le Conseil présente ses condoléances à des familles des victimes et à l'ensemble du peuple marocain et demande que soit accélérée l'enquête concernant ce drame, tout en se disant affligé par l'incurie du gouvernement qui n'a pas assumé ses responsabilités dans cette affaire, ni n'a même pas présenté ses condoléances aux familles éplorées. Il souligne, d'autre part, que cette session coïncide avec la réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU et la discussion du rapport de son S/G au sujet du conflit artificiel autour du Sahara marocain et réitère, à ce sujet, la position constante du parti concernant le dossier de l'intégrité territoriale du Maroc qu'il considère comme définitivement clos et que la proposition d'autonomie interne présentée par le Maroc est le maximum que le parti puisse accepter pour clore le dossier au niveau des instances internationales et ménager une sortie honorable à ceux qui s'y sont engouffrés à l'instigation de l'Algérie... Le Conseil salue hautement, à ce propos, l'initiative de SM Mohammed VI tendant à défendre l'intégrité territoriale en rapport avec les rapports du Maroc avec l'ONU et les puissances ayant de l'influence sur les relations internationales, ce qui a permis à notre pays de multiplier les acquis dans cette affaire, stigmatise les conditions de séjour de nos concitoyens dans les camps de Tindouf et réitère la gratitude du parti pour les sacrifices consentis par les éléments des FAR, de la Gendarmerie royale, de la Sûreté nationale, de la Protection civile et des Forces auxiliaires pour préserver les droits légitimes du peuple marocain sur ses provinces du Sud, tout en saluant nos compatriotes dans ces provinces pour leur implication dans les efforts de leurs concitoyens en vue d'édifier un Maroc fort par ses fils et son projet sociétal, politique et économique, ainsi que les istiqlaliens et istiqlaliennes de ces régions pour leurs efforts inlassables et leur contribution à la consolidation de la démocratie véritable et le développement. Le Conseil considère, à ce propos, qu'il est temps de mettre en œuvre l'autonomie interne de ces provinces et propose que les prochaines élections régionales constituent le point de départ de la concrétisation de cette option, tout en affirmant que le dossier du Sahara oriental demeurera ouvert et que les complots ourdis par les militaires d'Algérie ne sauraient détourner le peuple marocain de ses revendications concernant la récupération de ces contrées ; de même qu'il considère que la persistance de l'occupation espagnole de Sebta, Melilia et des îles avoisinantes constitue un motif d'inquiétude et appelle à la liquidation immédiate de ce contentieux colonial sans nul pareil dans le monde contemporain. D'un autre côté, et à l'occasion de la célébration de la fête du travail, le CN salue et exprime sa considération envers la classe laborieuse pour ses sacrifices et son abnégation dans l'édification du pays dans les divers secteurs productifs et dans la fonction publique et déplore l'énorme recul du dialogue social sous l'actuel gouvernement par rapport aux grandes avancées enregistrées durant les quelques années ayant précédé 2011, lequel dialogue n'a pas avancé d'un iota depuis plus de trois ans, le gouvernement préférant continuer à écorner le pouvoir d'achat des citoyens et des couches démunies en particulier, à travers ce qu'il prétend être une réforme de la Caisse de Compensation, l'augmentation du prix des carburants et des taxes et impôts, des factures d'eau et d électricité, etc., n'obéissant, en cela, qu'aux ordres et instructions du FMI, au risque de mener le pays droit vers un nouveau cycle de redressement structurel. Le CN considère ainsi que le gel du dialogue social et le fait de le vider de sa substance constitue une véritable menace pour la stabilité sociale du pays, tout en appréciant à leur juste valeur la situation et les circonstances que traverse le pays actuellement aux plans politique, économique et social et en considérant que les prochaines élections auraient pu constituer une opportunité de passage du pays vers la démocratie véritable mais que, hélas ! le gouvernement est en train de laisser filer cette occasion du fait de ses multiples erreurs et carences et de son entêtement à préparer les prochaines échéances selon l'esprit de l'ancienne Constitution à travers des projets de lois organiques qu'il comptes faire adopter en s'appuyant sur une majorité docile, inconsciente et ne mesurant guère les enjeux et les défis de l'époque... Le Conseil réaffirme, à cette occasion, que le parti est fin prêt pour toutes les échéances électorales, le moment venu, et considère que le temps écoulé depuis l'adoption de la nouvelle Constitution était largement suffisant pour préparer sérieusement des consultations crédibles et ayant des retombées positives pour le pays, mais que le gouvernement est plutôt absorbé par ses scandales et les frasques de ses ministres, ternissant ainsi l'image du Maroc à l'intérieur comme à l'extérieur. Le CN appelle l'ensemble de ses militants et militantes, cadres et responsables à une mobilisation totale en vue de relever les défis et gagner les challenges de l'étape à venir aux niveau politique et professionnel et à ne ménager aucun effort pour permettre au pays de transcender la délicate situation actuelle et les dangers que font peser pour la paix et la stabilité du Maroc l'émigration clandestine, le terrorisme et les trafics en tous genres. Il observe, par ailleurs, avec grande inquiétude l'aggravation de certains indicateurs tels l'augmentation du taux de chômage et la modestie de l'indice de la croissance, malgré la conjonction de plusieurs facteurs positifs tels la baisse du cours mondial du pétrole, les promesses d'une saison agricole quasi sans précédent, etc., pour ramener tout cela à l'échec patent de l'actuel gouvernement et à son incapacité à trouver des solutions convenables aux divers problèmes, préférant occuper le peuple par des affaires créées de toutes pièces ou par ses scandales à répétition ou en ameutant les médias à sa solde pour discréditer les cadres istiqlaliens et autres qui ne partagent pas ses opinions allant jusqu'à briser la carrière de nombreux cadres administratifs dont le seul crime est de ne pas être de l'avis du parti qui dirige le gouvernement. Le Conseil réitère donc sa solidarité avec les victimes istiqlaliennes ou non de cette liquidation massive pour des considérations partisanes étroites et réclame la mise en œuvre intégrale de toutes les dispositions constitutionnelles, principalement en ce qui concerne l'officialisation des langues arabe et amazighe tout en attirant l'attention quant aux dangers de certaines tentatives attentatoires à l'identité nationale, à commencer par ces deux langues qui doivent rester celles de l'enseignement sans, pour autant, exclure l'ouverture sur les autres langues vivantes, aussi bien pour ce qui a trait au sport qui doit constituer un véritable chantier de développement économique et social.