Ce n'est que depuis hier, mercredi, que les choses sérieuses avaient commencé après que tous les compétiteurs, dans les deux sexes, aient mis leurs chances en jeu pour la suite de la compétition de ce «Med-Avenir», de Grade 1, qui anime, depuis samedi jusqu'au dimanche prochain, les courts du COC. Après le premier tour, ce sont les têtes de série des deux tableaux qui ont fait, mardi, leur entrée en lice. Donc, un amalgame entre ceux et celles qui ont émergé du lot et leurs adversaires et tête de série qui avaient bénéficié d'un «BYE» en raison de leur classement mondial. Donc, un second tour pour faire le tri et passer aux huitièmes dont la totalité a été jouée hier, en même temps que le «Kid's Day». Ces seizièmes de finales qui ont été, surtout, fatales pour nos derniers représentants, à l'exception de la N°1 du Maroc, Rita Atik, qui restait l'ultime espoir de la représentativité nationale. Deux jeux décisifs ! En effet, seule Rita a pu passer au troisième tour, mais vraiment, dans la douleur. Il lui a fallu deux tie-break (jeu décisif) pour s'imposer contre la Tchèque Bayerlova. Le score de 7/6 – 2/6 et 7/6 reflète bien l'âpreté de la partie qui a permis à la N°1 nationale de jouer, hier, l'Egyptienne et tête de série N°8, Dalila Saïd, vainqueur à l'arrachée de la Russe des qualifs, Varvara Gracheva, par 2/6 – 7/6 et 6/3. De son côté, Selma Ziouti n'a fait que subir la loi de la N°16 du tableau, la Grec Eleni Christofi, moyennant 6/1 – 6/2. Cette dernière qui avait à rencontrer, après, la N°1 de cette édition, la Slovaque Tamara Zidansek, 19ème mondiale juniors. Quant à Zaïneb El Houari, du club organisateur, elle a, vraiment, raté le coche en jouant la Namibienne et N°6, Lasedi Sheya Jacobs, surtout après avoir gagné le premier set par 6/4, avant de laisser sa chance dans le tie-break du second et de ne plus retrouver ses coups dans la manche décisive. Toujours chez les filles où trois têtes de série sont déjà passées par la trappe. La N°4, la Belarusse Ulyana Grib, la N°9, la Britannique Ema Lazic et la Suédoise et N°13, Miryam Bjorklund. Avec les honneurs ! Chez les garçons, nos trois derniers représentants ne sont plus de la compétition. A commencer par Amine Ahouda qui ne fut que l'ombre de lui-même devant l'Espagnol Lopez San Martin, tête de série N°15, vainqueur par 6/3 et 6/0, contrairement Si Mohamed Hirs qui a, quand même, quitté la compétition avec les honneurs du communiqué. Hirs a poussé son adversaire et N°8 du tableau, l'Estonien Kenneth Raisma, jusqu'au troisième set, après avoir remis les pendules à l'heure en s'adjugeant la seconde manche par 6/4, après avoir perdu la première sur le même score. Et puis dans la dernière bataille, Hirs a bien tenu la dragée haute à son adversaire qui a fini par l'emporter par 7/5. Pour sa part, Amine Mihrab, n'a qu'à oublier, de sitôt, sa mièvre prestation où il n'a vu que du feu en encaissant deux cuisants 6/0 de la part de la tête de série N°13, le Français Geoffrey Blancaneaux. En parlant de ces têtes de série, signalons l'élimination, d'entrée du N°2, le Sud-Africain Leoyd Harris (42ème ITF), du N°4, le Polonais Michal Dembek, du N°11, l'Ukrainien Vitalili. Shcherba, du N°16, le Sud-Africain François Kellerman et de son compartriote et N°12, Brando Laubser. Ce dernier battu par le Syrien Kareem Allaf en deux sets (6/4 – 6/4). Sans oublier la qualification du N°5 du tableau, le Tunisien Aziz Dougaz, qui a en recours à la manche décisive pour venir à bout du Tricolore Louis Tessa par 7/5 – 3/6 – 7/5. Donc, une Marocaine, un Tunisien et un Syrien pour représenter, désormais, le tennis arabe dans cette compétition internationale du COC qui vaut, largement, le détour.