L'artiste peintre suédoise Susanne Strandänger (vit et travaille entre Agadir et Stokholm) a participé dernièrement à une grande exposition collective organisée sous le signe « les mains qui voient» du 12 au 26 décembre 2014 au Forum de la Culture à Casablanca (ex. Cathédrale Sacré Cœur) en hommage à l'artiste de renom Abderrahmane Rahoule, directeur de l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca. Elle a pris part également à la manifestation créative « la nuit des ateliers » à Agadir, en animant chez elle les actes de l'atelier « Action Painting » qui ont été rehaussés par la présence effective de l'ambassadrice de la Suède au Maroc Anna Hammargren. En parallèle à cet événement d'initiation, Susanne Strandänger a été parmi les artistes exposants à l'Institut Français d'Agadir. Par rapport à sa figuration interprétative, elle a su développer un réalisme expressif qui se matérialise en un monde de formes et de couleurs. Son acte plastique est doué d'une vision profonde et méticuleuse : allégorie du voyage libérateur pour le conscient. Un acte symbolique qui fusionne iconographiquement des impressions intérieures et extérieures, volontaires et intuitives, éveillées et endormies. Il convient d'écouter sa peinture dans sa fascination impulsive et son autonomie expressive : chaque tableau clame, exige et émet une énergie créatrice. Unités néo figuratives et expressionnistes, les œuvres manient en même temps le dessin et la peinture, en articulant un choc visuel particulier au sens esthétique du terme. Les espaces polychromes de l'œuvre sont organiques et consistantes permettant d'entrevoir ce qui est aujourd'hui en peinture, sa dernière métamorphose. Pour leur « fixation » sur l'expression, les ambiances iconiques se trouvent en bonne compagnie, partageant cette affinité avec les artistes éminents de l'art moderne. Langage singulier pour saisir avec l'œil et l'esprit l'essence du motif, grammaire du trait, rigueur et diversification, fluidité et transparence : tous ces paradigmes fondateurs croient et font croire en la puissance et la richesse infinie de la nouvelle figuration. Susanne Strandänger aborde à sa guise le dessin avec une main de virtuose, en mettant en toile le premier jet de la création. Elle considère l'acte pictural comme une forme de communication autonome vouée à tous les effets et à toutes les expressions. Le jet spontané impose son intensité par son rythme et l'opacité de son rendu, pour reconstruire ses formes. Chaque tableau nous offre l'occasion pour apprécier quelques facettes de l'art onirique à travers des univers visuels qui se situent hors du temps , en exprimant le fruit de imagination à travers une peinture étrange qui donne naissance à des créatures merveilleuses. En recherche permanente de créations originales où le sujet pittoresque (déserts, raids, portraits des femmes...) est toujours mis en scène, l'artiste a le don de nous émerveiller et de nous surprendre. Il est à rappeler que l'artiste Susanne Strandanger a pris part dernièrement aux actes de la Biennale d'Architecture de Venise dont le vernissage a été rehaussé par la présence effective de Mario Dalla Tor, le Sénateur de la République, Stefano Zecchile, critique d'art, Flavio Rigo et Carla Erizzo ( artistes italiens), tous les membres du Mouvement artistique « Spirale di Luce » de Milan et bien d'autres encore. Cette manifestation de grande ampleur a été marquée également par l'organisation d'un pavillon dédié au Maroc en collaboration avec l'association « Le Colonete » de Venise présidée par Massimo Grosselle. A cette occasion, Susanne Strandanger a exposé ses œuvres les plus représentatives aux cotés des artistes marocains et des artistes italiens à la Salle « Saint Leonardo », et ce sous le thème : « Venise-Casablanca : Rencontre entre artistes ». *L'artiste dans son atelier en compagne d'Anna Hammargren, ambassadrice de la Suède au Maroc