Fidèle à ses habitudes, la Direction du palace EsSaadi avait réservé à son public le 30 décembre 2014, un concerto de choix à faire vibrer de plaisir l'amateur de musique le plus novice qui soit. Au menu figuraient Bach, Mozart et Tcharkovski en formule classique et jazz sous la direction du Lucranien, le maestro Dimitri Naiditch . On ne saurait espérer mieux d'une direction qui s'inscrit en permanence dans les différents aspects des arts et de la culture. C'est un exemple à suivre par nos hôteliers. Avec l'installation de près d'une centaine de caméras de surveillance aux différents points névralgiques de la ville reliées directement aux postes de police, Marrakech est desormais inscrite sous une étroite surveillance d'autant plus que le plan Hadar est entré depuis longtemps en fonction. Nous ne saurons que nous réjouir de ce dispositif sécuritaire qui ne doit pas pour autant dispenser les citoyens de demeurer vigilants. De plus en plus la couleur ocre qui passe pour être l'un des aspects extérieurs de l'identité de Marrakech se noie dans une kyrielle de couleurs de tous les tons, du blanc au violet en passant par le marron voire le noir. Pourtant, à ce que l'on sache, le respect de la couleur ocre sur les façades des constructions est obligatoire en vertu d'un texte de loi qui conditionne l'octroi du permis d'habiter à sa stricte observation. Il est vrai qu'avec l'arrivée du nouveau conseil communal, les choses ont nettement changé pour que chacun ne fasse qu'à sa tête. Une lugubre fontaine dont la construction a nécessité des dizaines de millions s'est transformée en dépotoir. Sa situation géographique est si importante pour échapper à la vigilance des passants, encore moins des autorités puisqu'elle se situe au croisement de l'avenue Mohammed V et Mohamed El Beqqal, à quelques mètres de la boucherie dite la Fonda. Ce serait mieux de la faire disparaître de son environnement. En cette période du nouvel an, Marrakech semble avoir doublé de population citadine avec un nombre prépondérant de sexe féminin. Si c'est vrai qu'un nombre important de familles préfèrent s'y rendre pour profiter de l'ambiance et de la qualité du climat, il n'en demeure pas moins vrai que c'est aussi l'occasion idéale pour les filles de joie qui viennent de toutes parts assaillir la ville. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner la raison. Il est quasiment impossible de connaître le nombre exact des lieux de loisir en fonction en ville et dans la région. Il y en a qui surplombe tous ses homologues de la tête et des épaules en raison des gros calibres qu'il fait venir pour drainer le public de toutes les villes. Y disposer d'une table reviendrait à réaliser un exploit même si vous voulez y mettre le prix. Si l'on s'amuse à dresser un classement en l'espèce nous aurions 555 suivi du Pacha, Jad Al Mahal, le Comptoir, le Lotus, le Must, l'extrablat, les différentes boites du Resort Palmeraie c'est-à-dire Marinski, Nikibeach, Saodechao, Cavali, Toroloko et Narjiss puis viennent Actor d'Atlas Médina et le dernier né de la génération, le Must. Sachez que leurs rentrées en billets de banques dépassent de loin celles de l'hébergement dans des hôtels. Attention aux déviations qui entachent de plus en plus l'architecture marocaine. Elle en est une construction qui défie toutes les normes en la matière, sortant du lot par son design sur l'avenue Hassan I. C'est bien le KACM qui la parraine, étant donné qu'elle fait le nez au stade du Harti, affichant des couloirs sans âme. La Polyclinique du Sud a, depuis le 1er janvier 2015, un nouveau directeur général en remplacement du Dr Khalid Ajana qui a passé deux mandats successifs à sa tête. Le nouvel élu n'est autre que le vice président du bureau de l'Ordre Régional des Médecins de Marrakech Tensift Al Haouz, le radiologue Abdeslam Essarhir. Toutes nos félicitations à ce pur sang figuigui. Outre les deux personnalités politiques marquantes l'Emir du Qatar et le Président français de l'UMP qui ont assisté au match amical qui a opposé le PSG à l'Inter de Milan au Grand Stade de Marrakech, la présence de l'humoriste Gad El Maleh qui portait une casquette pour passer inaperçu n'a pas échappé à ses fans. Voulant éviter le protocole et s'engouffrer parmi les automobilistes à la sortie, il dût faire contre mauvaise fortune bon cœur et patienter pendant près d'une heure de pouvoir quitter l'enceinte du stade. Aux autorités locales de trouver une solution à ce problème de circulation à la sortie du stade qui constitue un véritable calvaire pour le public au point de faire regretter à plus d'un son arrivée. Nous ne voulons pas laisser cette opportunité passer sans formuler à nos chers lecteurs nos meilleurs vœux à l'occasion de la fête du Mouloud. Dieu fasse qu'elle soit pour la Oumma islamique une source de paix, de fraternité et de prospérité.