Etrange toute cette horde d'aliénés mentaux qui sillonnent avenues et rues de la ville de jour comme de nuit, suscitant une peur bleue au sein des passants. Pourtant, à ce que nous sachions, il existe bel et bien un asile consacré à les abriter et les soigner en attendant des jours meilleurs. Dieu fasse que nos autorités locales se penchent sur ce phénomène qui va crescendo. Parmi les deux dernières sociétés adjudicataires du marché du ramassage des ordures et du nettoiement, il y a une qui n'honore pas ses engagements, puisqu'elle continue à exploiter un parc de véhicules vétustes, champions en matière de pollution. Nous pensons que la mairie co-signataire du marché se doit de la rappeler expressément à l'ordre. Nos fellahs et autres opérateurs dans le secteur de l'agriculture sont hyper contents à la suite de l'abondance des dernières précipitations, ce qui n'est pas le cas des personnes démunies qui ont subi la loi des inondations. Toujours est-il que les bien- faits de la pluie ont de tout temps été salvateurs et Dieu sait combien pareilles précipitations peuvent rendre heureux tout un peuple tant que l'économie de celui-ci en dépend. Et le Maroc en est bien un. Que peut-on dire du présent Festival International du Film sinon que c'est une copie à oublier. A l'exception du chapitre affèrent à la communication (Merci au réseau de l'Internet à la Nouvelle Agence RP) et de la cérémonie de l'ouverture, le reste laissait à désirer. Quand ce n'est pas au niveau de l'organisation qui péchait une fois encore par l'usage de considérations extra- professionnelles, ostensiblement insensées, c'est par la marginalisation de nos artistes et le modeste choix des invités du plateau qui ont eu raison de l'enthousiasme que nous attendions. Tant que nous y sommes, il est de notre devoir de souligner les points positifs enregistrés pendant cette édition. Il y a d'abord le cinéma en audio description au profit des non-voyants, le cinécole qui donne aux réalisateurs en herbe la chance de montrer leurs en l'espèce, le master class et enfin la table ronde qui a eu lieu au Sofitel sur « Quand la littérature fait son cinéma ». Puis il y a la lutte contre la cataracte. Elle a permis à plus de 400 malvoyants de la région de recouvrer la vue et jouir pleinement de leur citoyenneté. Encadré par une équipe médicale composée de vingt praticiens spécialisés, membres de la Fondation Hassan II d'Ophtalmologie et soutenue par le staff médical de l'hôpital Mohammed VI de Tahanaout. Ce qui a duré 120 heures d'opérations chirurgicales. Ce sont là des activités parallèles au déroulement de la compétition mère qui ont imprimé au FIFM une toute autre dimension. On croyait que le Palais des Congrès qui a abrité le FIFM allait offrir un nouveau visage suite au lifting qu'il venait de subir et qui aura duré une année. Apparemment rien n'a été changé sinon une simple opération de dépoussiérage qui s'apparente à un rafraîchissement en termes de peinture. A se demander où sont passés les travaux qui l'ont astreint à une incapacité fonctionnelle pendant tout ce temps ? L'université Cadi Ayyad de Marrakech en progrès. L'UCA se classe au 50ème rang dans la nouvelle édition du Times Higher Education BRICS & Emerging Economies Rankings 2015 publiée dans la soirée du mercredi 03 décembre 2014 à l'occasion du Sommet organisé à Moscou. Non seulement l'Université Cadi Ayyad consolide sa présence dans les classements mondiaux des universités, mais elle confirme sa progression puisqu'elle a gagné 33 places passant du 83ème rang au 50ème des pays BRICS & EE en l'espace d'un an ! A propos de la revue Times Higher Education, c'est la source la plus respectée du monde sur les études universitaires. Conçue pour les professionnels travaillant dans le milieu de l'enseignement et de la recherche universitaire, elle a été fondée en 1971 et est en ligne depuis 1995. Dans l'édition précédente de ce classement, l'UCA était la 3ème université arabe et la 6ème en Afrique. A présent, elle a pris la tête des universités du monde arabe et la 5ème position sur le continent africain. l'Observatoire du Tourisme est sans président. La Confédération Nationale du Tourisme (CNT) peine à trouver un digne successeur à M. Kamal Bensouda au poste de président de l'Observatoire du Tourisme. Trouver quelqu'un de la trempe de l'ex-président est certes difficile compte tenu de l'étendue de son professionnalisme et de sa parfaite maîtrise du secteur, mais ce n'est pas une raison pour laisser ce poste vacant après 6 mois sur son départ au terme, il est vrai de 2 brillants mandats successifs. La vie de cette instance ne doit pas pour autant s'arrêter et il va bien falloir trouver cet oiseau rare pour le remplacer sachant que kamal Bensouda a définitivement tourné cette page pour se consacrer à Atlas Hospitality entreprise, qu'il a su admirablement bonifier pour devenir avec ses 27 établissements hôteliers suite à l'achat des Hôtels de FRAM la plus grande entreprise nationale du genre. Les marchands des plantes qui occupaient des baraques à la place de Jemaa El Fna, à proximité de l'arrondissement de police viennent d'être transférés à Arset El Bilk sis à 800 m plus loin. Ce square qui constituait un poumon pour son environnement a perdu sa vocation de jardin public pour devenir un abri pour badauds et autres ivrognes. Ne serait-il pas judicieux d'en faire un espace pour les libraires des anciens ouvrages ainsi que les jeunes plasticiens. En un mot, le transformer en espace d'art et de culture, ce qui rimerait avec la vocation de la place de Jemaa El Fna qui l'abrite.