L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, vendredi, sans vote, une résolution sur la question du Sahara marocain, précédemment adoptée par la 4ème commission en octobre dernier, et dans laquelle l'AG réitère l'appui des Nations Unies au processus de recherche d'une solution politique négociée ainsi qu'aux paramètres de négociations établis par le Conseil de sécurité depuis 2007. L'Assemblée générale "appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013) et 2152 (2014) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable" et loue les efforts déployés à cet égard, souligne la résolution. Le texte invite, notamment, les Etats de la région à coopérer pleinement avec les efforts engagés sous les auspices des Nations Unies et les uns avec les autres dans la recherche d'une solution politique mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara. La résolution appelle, également, les parties à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'entrer de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant ainsi l'application des résolutions précitées du Conseil de sécurité. L'assemblée générale de l'ONU conforte, ainsi, la démarche du Conseil de sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara, qui a été saluée par l'Organe exécutif et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le réglement définitif du différend régional sur le Sahara. Par son appui aux résolutions du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2152 (avril 2014), l'AG de l'ONU fait siennes les paramètres immuables déterminés par le CS de l'ONU pour la solution définitive de cette question que la résolution qualifie de "différend". Par l'adoption de cette nouvelle résolution, l'Assemblée générale rejoint le Conseil de sécurité dans son appel aux autres parties qui demeurent prisonnières d'une position figée et extrêmiste, de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour contribuer à la solution politique de compromis prônée par les Nations Unies, selon les observateurs.