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Appel à soutenir toutes les initiatives du mouvement syndical et adhérer à tous les mouvements protestataires pour la réalisation des doléances populaires Xème congrès de l'UGTM : Kafi Cherrat élu Secrétaire général
Les congressistes de l'UGTM, réunis dans le cadre du dixième congrès qui s'est tenu au centre international Moulay Rachid de Bouznika les 11 et 12 octobre 2014, sous le thème : « Unité des revendications, unité des bases », ont porté dimanche à la tête du Secrétariat Général de l'UGTM, et à l'unanimité, M. Kafi Cherrat. La séance d'ouverture de ce dixième congrès avait été marquée, samedi, par un important discours politique de M. Hamid Chabat, Secrétaire Général sortant de cette centrale et SG du Parti de l'Istiqlal, qui a passé en revue les principales étapes parcourues par l'UGTM depuis sa création le 20 mars 1960, sa défense du pluralisme et de la liberté syndicaux et sa mobilisation, aux côtés du peuple marocain, pour faire triompher les idéaux de dignité, de liberté et de justice sociale durant les décennies 60, 70 et 80 jusqu'à la grève du 14 janvier 1990, initiée et conduite par deux puissants syndicats que sont l'UGTM et la CDT et soutenus par le Parti de l'Istiqlal et l'USFP, dans le sillage du combat mené par nos aïeux et nos pères fondateurs et animateurs du Mouvement national et qui ont tout sacrifié pour que les Marocains jouissent de l'indépendance et de la stabilité qui prévaut aujourd'hui et dont profitent et s'attribuent le mérite les militants du dimanches, marchands de la foi... Il a expliqué, ainsi, que le mouvement syndical sérieux a constamment défendu, aux côtés du Mouvement national, la patrie et son intégrité territoriale et pris parti pour le citoyen et son pouvoir d'achat, comme il a lutté âprement et consenti les plus lourds sacrifices durant les années de plomb, rappelant à ce sujet que l'étape du 14 janvier 1990 a été un tournant décisif et le fruit de longues décennies de lutte et de don de soi et qu'elle a le mérite d'avoir permis d'édifier le Maroc nouveau et de consolider les fondements de l'Etat des institutions. Il a insisté, à ce propos, sur la nécessité de poursuivre la mobilisation, dans l'unité des rangs, l'abnégation et la confiance mutuelle, ainsi que sur le rôle de la femme et son implication dans la nouvelle dynamique qui anime l'UGTM, ajoutant que parler de démocratie en l'absence de la femme est pure utopie. Hamid Chabat a indiqué, par ailleurs, que les masses laborieuses sont parfaitement conscientes des plans et stratagèmes du gouvernement qui prétend être victime de parasitage, met en doute les succès des mouvements de protestation dont celui de la grève du 23 septembre dernier, et qu'elles savent que c'est un gouvernement en faillite qui cherche à maquiller ses échecs et revers par des réalisations et des réussites imaginaires. Il a ajouté que les militants au sein de l'UGTM et leurs alliés de la FDT (Fédération démocratique du travail) qui ont entrepris un véritable mouvement de redressement démocratique interne, doivent être fiers de leur rôle dans la défense et la réservation des acquis et intérêts des masses laborieuses face à la politique et aux mesures tyranniques et unilatérales du gouvernement, annonçant que décision a été prise de soutenir toutes les initiatives syndicales et tous les mouvements de protestation visant à satisfaire les revendications du peuple marocain et à défendre les intérêts des couches populaires et réitérant l'appel à resserrer les rangs et à préserver l'unité et la cohésion du mouvement syndical, car c'est le meilleur moyen pour résoudre les problèmes qui se posent et satisfaire les revendications pressantes des travailleurs et des couches populaires. Hamid Chabat a averti, d'autre part, que la démocratie est en danger du fait des aventuriers qui ont grandi dans le giron de l'inconnu et l'incertain cultivé par des organisations informelles et irrégulières ne croyant ni en la concertation, ni en le dialogue et qui considèrent l'opposition comme un ennemi, davantage qu'un partenaire et un appoint indispensable à toute démocratie véritable, tout en relevant que l'actuel gouvernement tente de réduire à néant tout ce que ceux d'Abderrahmane Yousfi, Driss Jettou et Abbas El Fassi ont construit ou dont il ont lancé les réformes, avant de conclure en évoquant l'incident qui a marqué la rencontre des groupes parlementaires de l'opposition, vendredi dernier, du fait d'un personnage connu, a-t- il dit à Fès, par sa course effrénée derrières ses intérêts personnels et ses pitreries.