Marrakech n'est pas seulement la capitale du Sud, la capitale du folklore et du patrimoine artistique populaire, c'est aussi celle de la jeunesse, du sport et particulièrement du football... Dans tous les clubs marrakechis, il y avait, il y en a et il y aura toujours des joueurs d'exception, capables de faire la décision au cours d'une rencontre, des joueurs vedettes purement bahjaouis... Si le triplé réussi par le Kawkab en Coupe du Trône en est la preuve la plus convaincante, le secret du KACM des années 60 se résume en trois noms Khaldi, Krimou et Moulay Lahcen, lesquels supportés par Mansouri, Ahmed, M'hamed, Sissa, Lachheb, P'tit Omar, Hmim, Laïlich, Harbali et d'autres... Le couvoir de la ville des sept saints n'a jamais cessé de produire la bonne graine du football et le Mouloudia Club Marrakech (M.C.M) n'a pas failli à cette tradition, déjà réputé pour être un gros producteur de footballeurs innés et des joueurs qui restent au-dessus du lot tels que : L'inoubliable Mustapha El Forkani (bazar) ; Driss Lkhaddar : la finesse ; Houssa : le feu-follet, Seddik : la stratège, l'intraitable : Benrahal ; le goal voltigeur : Abderrahmane Sanssite ; Hassani : la locomotive ; Ould Sellam : le géant ; Abbas Belimane : le capitaine au cœur d'or ; Haka et Laâdame : une entente parfaite ; le gardien élastique : Malakh ; M'barek Bihi : l'académicien ; Oualad 2 : la pure race mellalie ; Mohamed Ajaka : l'humble distributeur ; Azzoz : le canonnier ; Hida : l'astucieux ; de la technique dans le sang : Ahmed Chawki Bin ; l'éducateur sportif : Abdelwahed Rihani : le bosseur ; belligérance ; le cheval des terrains : Larbi Bija ; l'impassable : Smat. Le tireur : Ammari ; le courageux : Gharti ; le libéro de charme : Aloui (dit Farrouj) ; l'arrière latéral moderne : Abdelmjid Lamriss ; le buteur type : Saïd Maâtallah (dit : Crueyff) ; la tête d'or : Hassan Badou ; le rusé : Benfdil Saïd ; l'ailier déroutant : Aziz Bouzidi ; l'audacieux : Najib Maâtallah ; Hcina : le technicien ; Hmidouch : le recordman ; Mahmoudi : le cerveau... et la liste est longue. D'autant plus le Mouloudia de Marrakech (MCM) restera le témoignage d'une tradition vivante et purement marrakechie, connu par sa tâche éducative, son fair-play et son passé patriotique depuis sa création en 1948, il n'a jamais perdu l'estime des sportifs marocains grâce à ses hommes responsables et respectés tels que Semlali (propriétaire d'un café à Bab Doukkala où le MCM tenait ses réunions à la fin des années 50 et au début des années 60). M. Zaâïtri, M. Bouaâzaoui, M. Abdessamad Listiqsa, M. Trombaty, M. Lyazali, M. Mazouni, maître Abdessadek Maâtallah, maître Sadok, M. Aït Sayad, M. Kornifa, M. Abdelaziz El Hourri et l'inégal amoureux des verts M. Abdelaziz El Massioui sans oublier ses fans dévoués tels que Bensmaïl, Benomar, Barakat, Jaâwak, Chnak, Jbilou, Harbali, Masbahi, Moulay L'ghali, et le manolo « Ghony »... C'est pour cela que le Mouloudia de Marrakech mérite des éloges et surtout des encouragements avec maturité et plus de sportivité quelques soient les situations qui peuvent se présenter et devant n'importe quelle décision arbitrable ou autre dans l'intérêt général du football marrakechi et national et que le Mouloudia de Marrakech revient au bercail (2ème division) nationale et pourquoi pas au championnat professionnel dans un proche avenir, In Chaâ Allah.