Les Zemmouris, qui comptaient sur ce match retour de coupe pour se racheter après cette défaite devant l'ASFAR qui a provoqué la colère des dirigeants, n'ont pas pu réaliser cet espoir devant un KACM en pleine force en ce début de saison. Déjà battus en match ''aller'' (1-0), les Zemmouris ont approché ce match avec beaucoup de précaution mais ils n'ont pas donné l'image que les supporters attendaient d'eux. Lors de cette première mi-temps, décevante à tous les niveaux, les deux formations se sont séparées sur un nul vierge au marquoir. La seconde mi-temps a été plus attrayante et les deux équipes, apparemment bien lessivées par les entraîneurs, ont étalé un football plein d'actions qui ont été mal exploitées, de part et d'autre, par les attaquants qui ont manqué de précision et surtout d'imagination. Il a fallu, donc, attendre la 75ème mn pour que le KACM ouvre le score sur un contre rapide bien achevé par l'intenable Elayyati. Une minute après, son coéquipier Laâmimi a doublé la mise. Les Zemmouris, touchés dans leur amour propre, ont réagi et le changement apporté par Fawzi Jamal, a apporté son fruit à la 78me mn par le remplaçant Koulibaly qui a réduit la marque. Depuis, la partie est tombée, au fil des minutes, dans la médiocrité mais les visiteurs ont su comment défendre leur acquis devant une formation qui a manqué d'une discipline du jeu efficace. Cette élimination en Coupe du Trône a mis à nu certaines failles techniques et tactiques de l'IZK au niveau de la défense et de la ligne médiane qui ont entraîné cette inefficacité au niveau de l'attaque qui est restée stérile puisqu'elle court toujours derrière une seconde victoire. Il est temps que l'entraîneur Jamal Fawzi analyse, à tête reposée, avec les dirigeants les résultats de l'équipe sans chercher de prétextes ailleurs. Les Zemmouris sont certes éliminés de la Coupe du Trône mais ils ont toutes les qualités de redresser la barre en championnat à condition de tirer profit des erreurs d'appréciations commises.