Le Directeur exécutif de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) et Sous-Secrétaire général de l'ONU, Jean Paul Laborde, a mis en avant, mardi à New York, l'approche «innovante» adoptée par le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans la lutte contre le terrorisme. «Grâce à la vision de son Souverain, Commandeur des Croyants», le Royaume a «développé une démarche globale, cohérente et efficace contre le terrorisme», a souligné M. Laborde dans les conclusions sanctionnant une réunion de haut niveau consacrée à la «Lutte contre l'incitation à commettre des actes terroristes motivés par l'extrémisme et l'intolérance : Approche du Maroc et expériences des autres Etats africains». Cette réunion présidée par l'ambassadeur de Lituanie, Mme Raimonda Murmokaité, Présidente du CTC, un organe subsidiaire de l'Organe exécutif, en présence des membres du Conseil de Sécurité et d'autres Etats membres de l'ONU, a également été marquée par une intervention du Sous-Secrétaire général pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, au nom du Secrétaire général de l'ONU, et du Haut-Représentant de l'ONU pour l'Alliance des civilisations, Nassir Abdulaziz Al-Nasser. Cette réunion «nous a permis d'obtenir des informations de première main sur l'approche innovante adoptée par un Etat membre, le Royaume du Maroc, pour empêcher et contrer l'incitation à commettre des actes motivés par l'extrémisme et l'intolérance», a déclaré M. Laborde, qui a exprimé ses «vifs remerciements» à Sa Majesté le Roi Mohammed VI «pour son soutien personnel à cette initiative qui a mobilisé les ressources nécessaires». Le responsable onusien a souligné que «le Royaume, de par son histoire, du fait que son Roi est également Commandeur des Croyants, était particulièrement bien placé pour entreprendre une telle action», grâce à laquelle, «le Maroc a (...) développé une démarche globale, cohérente et efficace contre le terrorisme». Une démarche qui, a-t-il précisé, est fondée sur le triptyque sécurité, développement économique et réforme du champ religieux qui est placé au cœur de cette approche d'ensemble. M. Laborde a rappelé que son instance a, à la suite de la visite de sa Direction exécutive (CTED) au Maroc au début de l'année 2013, retenu l'approche marocaine en la matière comme étant une «bonne pratique». Il a, d'autre part, a mis en exergue les expériences du Mali, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire et du Nigeria, dans le cadre de la coopération avec le Royaume «aux fins de mettre en place des programmes de formation de leurs leaders religieux». Et de conclure que cette réunion de haut niveau a mis en exergue le rôle-clé que doivent jouer les chefs religieux dans la lutte contre l'incitation à commettre des actes terroristes, et également dans la lutte contre la propagation des conceptions religieuses extrémistes, qui peuvent être propices à la violence et au terrorisme.