Au lendemain d'un second tour considéré comme un succès, le débat présidentiel afghan a tourné au vinaigre dimanche avec de graves allégations de fraudes lancées publiquement par le favori de l'élection Abdullah Abdullah. Le sujet est épineux car c'est du règlement de la question de la fraude que dépendra l'acceptation ou non par les partisans des deux candidats du verdict des urnes. M. Abdullah a fait allusion notamment aux accusations visant Zia-ul-Haq Amarkhail, chef du secrétariat de la Commission électorale indépendante (IEC) qui aurait organisé un convoi transportant des bulletins de vote inutilisés depuis le siège de l'IEC à Kaboul.