Les douze stades du Mondial-2014 au Brésil seront équipés de la technologie vidéo Goal-Control 4-D, qui doit permettre de savoir en temps réel si un ballon a franchi ou pas la ligne de but. Le système, conçu par la firme allemande GoalControl GmbH, fonctionne avec 14 caméras à grande vitesse, sept pour chacun des deux buts. L'une est placée derrière le but. Les six autres se font face deux par deux, au niveau de la ligne médiane, à environ mi-distance entre le but et la médiane, et juste derrière la ligne de but. Selon la Fifa, «la position du ballon est continuellement et automatiquement enregistrée en trois dimensions, dès qu'il arrive à proximité de la ligne de but». «Si le ballon franchit complètement la ligne de but, l'unité centrale de traitement des données envoie en moins d'une seconde un signal visuel à la montre-récepteur de l'arbitre. L'arbitre garde cependant le dernier mot pour valider ou non le but», a précisé la Fifa. Ce signal visuel est renforcé par une vibration. Pour la Fifa et les concepteurs du système, ce délai très rapide pour envoyer le signal doit permettre d'éviter que le jeu soit arrêté ou perturbé. Le système, entièrement automatique, est censé fonctionner sans technicien dédié et les arbitres seront les seuls à recevoir le signal. Il a été testé dans plusieurs situations et surtout en conditions réelles, lors des Mondiaux des clubs 2012 et 2013, ainsi que lors de la Coupe des Confédérations 2013 au Brésil. Depuis cette date, le système a été installé et testé dans les 12 stades brésiliens qui accueilleront des matches du Mondial. L'UEFA, de son côté, privilégie l'arbitrage à cinq pour toutes les compétitions européennes de clubs et de sélections. La technologie développée par GoalControl a été préférée en avril 2013 à celle de trois concurrents: Cairos GLT System, GoalRef et Hawk-Eye. Ce dernier a en revanche été choisi par la Premier League, le championnat anglais, qui l'a mis en oeuvre cette saison.