Au moins, aujourd'hui, en fin d'après-midi, à 17 heures, Benabicha et ses joueurs du CHAN joueront leur 3ème match en sachant exactement ce qu'il faut faire. Pas question de calculer en attendant le résultat des « autres » cette fois, il faut gagner. Et gagner en football, ça veut dire mettre un but de plus dans la cage adverse. L'adversaire du jour ? L'Ouganda. Celui que l'on croyait être le plus faible du groupe en est le leader avec 4 points. Ce soir il s'agira de ne pas vendanger les occasions, parce que bougre de bougre de maladresse, qu'est ce qu'on rate comme buts dans nos équipes nationales. Oui, toutes nos équipes nationales. Rappelez vous de Bourezouk fasse à la Tanzanie, match qu'on aurait dû gagner 5 à 0 et où on se retrouve battus 3 à 1 ... et éliminés de la Coupe du Monde 2014. Celle du Brésil, celle où va aller la Côte d'Ivoire, équipe qui ne nous pourtant pas gagné. Alors ce soir, le destin est entre les mains des joueurs. Et d'eux seuls. A eux de décider s'ils veulent rester en Afrique du Sud où s'ils veulent rentrer, dépités, au pays Et alors on renverra Ben Abicha, le gentil, le Wydadi qui aura trop écouté les faux amis, on accusera la fédé d'avoir trop retardé la préparation de la compétition, on hurlera, on réclamera des têtes, le Parlement exigera des comptes, le ministre fera son show, la presse titrera et soulignera les réalités, personne n'y comprendra rien parce qu'on dira tout et son contraire et on sombrera dans une crise existentielle encore plus profonde. On va reculer d'un siècle ou deux. Alors, S.V.P. messieurs les joueurs, évitez nous cette sinistrose. Marquez !! Marquez le, ce but de la victoire. Marquez le dès ce soir et entrez dans l'Histoire. Renard, Hervé Renard ? Vous vous en rappelez ? C'est le sorcier Blanc. Encore un. C'est lui l'ex-entraîneur de la Zambie Champion d'Afrique 2012, qui a quitté l'Afrique pour venir en France goûter à la Ligue 1. Il se prend baffes sur baffes. Son club, Sochaux, est lanterne rouge. Pourquoi ? Bonne question, à laquelle lui-même n' a pas pu répondre. Il a déclaré : « Ici dans ce club, tout le monde travaille bien, on fait tout bien, et je ne suis pas ce genre de coaches qui mettent tout sur le dos des joueurs, eux aussi, ici, à Sochaux, travaillent bien, on n'a rien à leur reprocher. Mais il nous manque un petit quelque chose ». Eh, Renard, justement ce petit quelque chose t'es payé pour le trouver. Sinon, après cette collection de défaites, les dirigeants sochaliens ne vont pas tarder à trouver la solution. C'est...la porte, car c'est toujours la solution la plus simple pour un président : renvoyer le coach. Du haut de sa retraite, où il a choisi de rester, Ali Fassi Fihri, ex-président de la FRMF doit bien rire sous cape. Voir et entendre un président de club, Abroun pour ne pas le nommer, s'acharner sur le rapport financier du bilan de la fédé, c'est quand même un peu fort de café. Qu'auraient dit, qu'auraient fait nos illustres et irréprochables présidents de clubs, si, par chance, Gerets et Taoussi avaient pu qualifier les Lions de l'Atlas au Brésil 2014 ? Seraient-ils venus pleurer sur les milliards, soi-disant engloutis ou se seraient-ils précipités pour faire la danse de la joie autour du B.F. d'A.F.F. ? Tout de même, à défaut de pudeur, on pourrait au moins avoir droit à un peu de silence. Akram ou le président qui a tout compris, comme a eu le réflexe de le rapporter notre confrère Ali Hassouni (Lu, vu, entendu dans le « Matin du Sahara ») le président du Wydad a tout déballé dans une interview vérité dans un quotidien arabophone de Casa (« Al Akhbar » pour ne pas le nommer). Et là, Akram a marqué des points et pas qu'un peu. Il a tout déballé le gars, comme s'il n'avait plus rien à perdre. Il assume tout, dit tout, met fin à toutes les rumeurs et Dieu sait qu'il y en a dans le foot et la presse sportive, et conclut « Je quitterai le Wydad et le foot sans regrets. C'est la plus brosse bêtise que j'ai faite dans ma vie. je n'aurai jamais dû accepter de venir au WAC pour m'y faire insulter... gratuitement. Je vais partir en fin de saison et mon fils s'il reste dans ce club qu'il sache que je le maudirais... ». Oul la là. C'est de la colère froide tout ça. Et que se passera-t-il si en fin de saison, c'est Akram père qui restait au Wydad ?