Après les « qualifs », le juge-arbitre Nasser Mouhachim, et son assistant, Youssef M'hamdi, avaient quatre jours pour boucler la boucle des deux tableaux, au masculin et au féminin, du tournoi Open du RTC Marrakech qui s'est clôturé dimanche coïncidant ainsi avec la fin des vacances de fin d'année. C'est le premier tournoi de Grade 1, selon la nouvelle formule fédérale de la saison. On a appliqué les mêmes règles qu'un tournoi international (Futures ou Challenger). Ne pouvaient participer donc que les joueurs et joueuses ayant été inscrits à temps et puis on est passé par les « qualifs » (pour les moins classés) pour compléter les tableaux majeurs. On a, aussi, attribué des places pour des « Lucky-Losers ». Il ne manquait que les « W.C. ». On a, même, refusé la participation au Néo-Marocain, Lamine Ouahab, qui ne s'était pas inscrit dans les normes. Même sa participation à la Coupe Davis, avec l'équipe nationale contre le Luxembourg n'est pas sûre selon une correspondance de l'ITF. Il ne pourrait endosser le maillot national qu'à partir du 22 février 2014, alors que la rencontre est prévue, à l'US Cheminot, les 31 janvier et 1 et 2 février. Nous y reviendrons là-dessus. Côté dames, ont validé leur billet pour le tableau final, après l'anti-chambre des « qualifs », Selma Dahbi (RTCMA), Yasmine Bengebara (RTCF), Ghita Lahjouji (OCC) et la Cociste Selma Ziouti. Cette dernière qui a, même, créé après la sensation lors du premier tour en éliminant la n° 10 du tableau final, Lamia Aziz de l'ACSA, en deux sets (6/1-7/5). De son côté, Abir El Fahimi a été repêchée en tant que « Lucky-Losers ». Ce tableau final qui a connu une finale conforme à la logique entre la n° 1 Lina Qostal (USCM) et la n° 2, Zainab El Houari (COC). Un duel qui a tenu ses promesses où personne ne méritait de perdre. Seulement, l'expérience et la hargne de la « Cheminote », Lina, ont prévalu sur la jeunesse de sa rivale qui a été, pourtant, la première à annoncer les couleurs en gagnant le premier set par 6/3, avant d'accuser les deux derniers sur le score de 6/3 et 7/5. Côté messieurs, huit « rescapés » des qualifs ont pu rejoindre le contingent du tableau final. Nous avons nommé les Mohamed Belcora (TCM), Mamoun El Abbar (RTCMO), Karim Harguig (DHJ), Ahmed Amine Herres (COC), Marouane Wasfy (COC), Salah Aâmouch (RTCMA) et Abdoulkari Outtara du centre ITF de Casablanca. Côté « Lucky-Losers », on était très généreux pour faire passer les Yasser Kilani (Riad), Mehdi Mazouz (ATA), Amine Mihrab (ACSA), Walid Mountassir (CMC) et les deux du club organisateur Brahim Bertaï et Kamal Zaraba. Outre Ouattara, sus-cité, le tableau a connu la participation de trois autres « pensionnaires » du centre ITF sis au club de l'OCPC en la personne du Tunisien Aziz Dougaz, du Kenyan Ismaïl Changawa et de Hassan Ndayshimi du Burundi qui ont laissé une forte impression. Ce tableau qui a sacré le Tunisien Dougaz et le jeune prodige du club-hôte, Taha Tifnouti, en tant que les deux révélations du tournoi. Taha s'est arrêté en quarts après avoir sorti auparavant un très grand match pour battre le n° 9 national, Ayoub Chakrouni, et le Tunisien s'est payé les trois nationaux (Sahli, Rachidi et Karakhi) avant de succomber en demi-finales au profit de son collègue du centre Ndayshimi. La finale a mis aux prises le n° 3 national et tête de série n° 1, Yassine Id M'barek, et Hassan Ndayshimi du Burundi. Les fines bouches ont déclaré, d'entrée, la défaite de Yassine tant la personnalité et les qualités techniques de son adversaire les impressionnaient. Mais c'était sans compter sur la motivation et la détermination du n° 3 national qui tenait, absolument, à garnir son joli palmarès d'un nouveau titre. Et ce le fut avec l'art et la manière à l'issue de deux sets soldés par 6/2 et 7/5. On ne peut passer sous silence, le mauvais comportement de certains joueurs par leurs jets et casses de raquettes qui méritaient, largement, de sévères pénalités. Ce n'était pas beau à voir, surtout en présence de certains fédéraux. Les courts du RTCMA n'avaient pas à accueillir que ce « Grade 1 ». Ils étaient également le théâtre du tournoi des jeunes (11 à 14 ans) qui a atteint sa vitesse de croisière en attendant le prochain week-end des finales. C'est dire que l'équipe du président Aziz Tifnouti n'a pas chômé en attendant le prochain champ de bataille qui arrive à pas de géant. Comme vous l'avez si bien deviné, il s'agit du Grand Prix de SAR la Princesse Lalla Meryem qui se jouera pour la seconde fois d'affilée, dans la ville ocre.