Debout de gauche à droite : Tadili (S.G), Cherradi, feu El Yamani, Abdeljebar Belgnaoui, El Oufir, Muller, Abdelwahab Mouline (président). Assis : Feu Rachid Cherkaoui, Mohamed Dinia, Nacer Dinia, feu Mustapha Guelzim, Bel Mokhtar, Abderraouf Laghrissi La formation du FUS 68-69. Le sport en général et le basket-ball en particulier pendant plus quatre décennies avec les feu El Yamani Khalil, Abdeljabar Belganaoui, Abderraouf Laghrissi, Nourredine Cherradi, Abdelhanine El Oufir, Driss El Houari, feu Rachid Cherkaoui,Younes Benadada, feu Abderrahame Bouanane, Mohamed Dinia, pour ne citer que ceux là, a offert à la capitale administrative des instants de bonheur et de joie avec à la clé 17 titres de champion du Maroc et 9 Coupes du Trône, et, comme cerise sur le gâteau, quatre participations à la Coupe d'Europe. Mais comme dit le proverbe : « La fête passée, adieu le Saint ». Et c'est le moins que l'on puisse dire aujourd'hui pour ces anciennes gloires du basket-ball r'bati, pour ne pas dire national qu'on range, et sans sommation, dans un tiroir, et le plus souvent des oubliettes. Le joueur qui nous intéresse n'est autre qu'Abderrahouf Laghrissi, l'un des rares joueurs marocains de la balle au panier à avoir pris part à une olympiade, c'était en 1968 à Mexico, avec les feu Khalil El Yamani, Abdeljabar Belganoui, Nourredine Cherradi (FUS), Mohamed Alaoui, feu Abderrahmane Sebbar, Riad Moulay (WAC), Farouk Diouiri (CSC), feu Allal Bel Caid (AS.FAR), feu Fath Allah Bouazzaoui (ASS), Si Mimoun (Ceuta), Mokhtar Sayad (KAC). Aujourd'hui, on ne va pas pleurer sur le passé de ce beau monde mais dès qu'on évoque leur épopée et les belles pages de l'Histoire du basket-ball fussite, l'oubli qu'affichent les responsables du club de la capitale administrative pour ses anciennes gloires, remonte à la gorge avec un goût amer. Après sa retraite professionnelle, Abderraouf Laghrissi, s'occupait de l'encadrement des mini-basketteurs du club-FUS, mais à sa surprise, mercredi dernier, et, sur un simple coup de téléphone il s'est fait prier de quitter son poste de formateur au sein de la catégorie du mini-basket. L'ex gloire du basketball fussite, on ne peut pas avancer qu'il vit dans la misère, ou de prétendre que sa situation financière baigne dans l'huile, mais il a tout juste pour raccorder le premier du mois avec la fin. Mais le plus touchant, c'est la déchéance morale que réservent certains dirigeants à ceux ou celles qui ont défendus les couleurs nationales. Eh oui, on est reconnaissant quand on joue, mais lorsqu'on raccroche on devient un fardeau. Saïd B. Cherki NDLR On sait que Laghrissi vit des moments difficiles au niveau de sa santé. Mais un peu de doigté et de tact ne pourraient faire de mal à personne. Et l'élégant Laghrissi mériterait beaucoup qu'on le respecte plus.