Un zéro en moins ! A force de parler de chiffres on finit par se mélanger les pédales. On évoquerait hier le rapport financier de la FRMF qui sera présenté à l'Assemblée Générale demain au Palais des Congrès de Skhirat. Dans ce rapport financier qui décortique la période des 4 années passées sous la présidence d'Ali Fassi Fihri, on a parlé d'un total de dépenses de 19 millions de dirhams. C'était dans notre édition d'hier et bien on s'est trompé, car il aurait fallu parler de 1 milliard neuf cent millions de dirhams soit la somme de 190 milliards de centimes. Chiffre énorme... faramineux, qui n'a fait bondir personne alors que la presse (le bi hebdomadaire Al Mountakhab) l'expose à longueur de pages depuis dimanche soir dans ses principales éditions. On sait que la fédé a disposé d'un budget de 30 millions de dirhams par saison. En y comptant les frais des équipes nationales, les regroupements,les salaires (Ah la révélation attendue de celui des Gerets et Pim Verr Beck, l'argent de poche, les déplacements, et tout ce qu'en ne sait pas et qu'on ne saura peut-être jamais, on peut arriver à cette somme. Sûrement que la FRMF a les moyens de justifier tout cela. Alors bon courage à tous, et surtout aux clubs qui ont déjà eu à se taper les dizaines de pages des nouveaux statuts et règlements avant que de garder la tête fraîche pour les 128 pages du rapport moral, en espérant avoir conserver un petit coin libre dans leurs neurones pour découvrir le chemin des 120 milliards de centimes. Pour une A.G sensée débuter après le f'tour, on ne sait pas si tout le monde va rester lucide. Trop de palabres, trop de textes, trop de chiffres, trop de tout... Ça risque de faire beaucoup. Mais enfin, ça fait si longtemps que tout le monde attend cette A.G. que cela vaut bien une nuit blanche. D'ailleurs le f'tour comme le s'hour et tout ce qui va avec sont prévus pour le confort des belligérants. Cependant, personne n'a rien dit pour les « tarawih », mais peut être que ce travail d'A.G. fait pour un football meilleur et un avenir florissant pour la société, comptera pour Bonne Action Positive s'ajoutant aux « hassanate » des uns et des autres. Ramadan Karim.