La troisième et dernière étape des « Futures » du Maroc à 10.000 dollars a pris fin samedi, sur le court central « Mohamed M'jid » du Royal Tennis Club de Mohammédia. Une clôture avec la finale des simples entre le n°1 du tableau, l'Algérien Lamine Ouahab, et le n°4, le Suédois Markus Eriksson. Que peut-on dire de cette finale, sinon qu'elle n'a pas tenu toutes ses promesses, surtout de la part de Lamine qui n'a pas eu trop de réussite, contrairement à son adversaire qui parvenait à conclure tout ce qu'il entreprenait. Que des fautes directes et un jeu décousu de la part de l'Algérien à l'image de la balle de match qui a trouvé refuge hors limite du court. En mode diesel Ce fut la septième et la bonne en faveur du Suédois qui a laissé éclater sa joie dans les bras de son coach. Tout a débuté par un premier set à sens unique où le Suédois a fait cavalier seul, avec laide et la complicité de son adversaire qui lui a facilité la tâche en multipliant les fautes pour le conclure sur le score de 6/2. Dans la seconde manche, le niveau s'est un peu amélioré avec le retour de Lamine Ouahab en mode diesel, qui a retrouvé ses coups, surtout lors du neuvième jeu où il a sauvé six balles de match. Mais c'était peine perdue, car ce jour-là, la chance lui avait tourné le dos pour basculer en faveur du Suédois qui allait scorer par 6/2 et 6/3 et d'occuper la plus haute marche du podium de ce « Futures » de la cité des roses. En demi-finales, l'Algérien a été euphorique en éliminant de sa route le Finlandais Kontinen (6/3 – 6/0) et le Suédois a eu raison de son compatriote Isak Arvidsson sur le score de 6/3 – 7/5. Ces deux perdants ne sont pas partis avec les mains vides puisqu'ils sont réussi à enlever après le tableau des doubles en battant, en finale, la paire marocaine composée des deux « Cheminots », Yassine Id'Marek et Mehdi J'di, qui ont bien tenu la dragée par 7/6 et 6/3. Le C.T.T ouvre le bal Après ces « Futures à 10.000 dollars », on est passé à la vitesse supérieure pour attaquer le premier « challenger » à 30.000 dollars avec « hospitality » qui fait partie du circuit international de tennis de S.M. le Roi Mohammed VI. C'est le Club de Tir de Tanger (C.T.T) qui a le privilège, cette année, d'ouvrir le bal. Les péripéties ont débuté le week-end avec le tableau des « qualifs » où quatorze nationaux étaient de la course pour essayer de prétendre à l'une des quatre places qui donnent droit d'intégrer le tableau final. Leurs chances étaient minimes pour franchir ce premier barrage, parsemé de cactus et d'adversaires de talent qui ne sont pas là pour le tourisme. Mais que sait-on ? C'est à partir de ce lundi, que les courts de ce club de tir vont accueillir les tireurs d'élite de cette édition, pour le compte de la première partie des seizièmes de finales du tableau majeur. Dans cette vague, quatre nationaux seront de la course. Il s'agit des bénéficiaires des fameuses « Wild-Cards », en l'occurrence Réda El Amrani, qui va fêter son retour, Hicham Khaddari, Yassine Id'Marek et Younès Rachidi. Espérons que le tirage au sort, effectué hier par le superviseur de l'ATP, le Britannique Carl Baldwin, leur a été favorable loin des têtes de série. C'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter.