Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Hamid Chabat devant le Conseil national : «Nous continuerons notre combat et notre lutte en fonction de chaque étape et en ayant présentes à l'esprit les préoccupations du citoyen»
Dans son allocution à l'ouverture de la troisième session ordinaire du Conseil national, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat, a affirmé que son parti participe à la coalition gouvernementale dans le souci de «préserver les acquis et défendre les intérêts des citoyens de l'intérieur du gouvernement». M. Chabat a noté cependant que son parti «oeuvrera à faire aboutir l'expérience que vit le Maroc actuellement de l'intérieur ou de l'extérieur de la coalition gouvernementale», soulignant que «la présence de l'Istiqlal au gouvernement n'est pas une erreur et sa participation a été dictée par une conjoncture particulière que traverse le pays, au lendemain de l'adoption de la Constitution de 2011, dans un contexte régional en mouvement et sur la base de programmes communs». «Nous continuerons notre combat et notre lutte en fonction de chaque étape et en ayant présentes à l'esprit les préoccupations du citoyen», a-t-il ajouté, avant d'appeler à «un dialogue profond sur la manière qui renforcera notre présence sur la scène politique nationale, ainsi que notre contribution au succès de l'expérience en cours». «Aujourd'hui, personne au sein du parti de l'Istiqlal n'est satisfait du rendement du gouvernement», a-t-il dit, estimant que le problème est essentiellement «un problème de communication et de pensée unilatérale». D'autre part, le secrétaire général de lIstiqlal a affirmé que «la crise économique qui touche le Maroc résulte du manque de cohésion et de l'absence d'un véritable dialogue entre les composantes de la majorité gouvernementale», ajoutant que son parti avait attiré l'attention de ses alliés sur l'imminence de la crise et «nous avons été taxés de perturbateurs et accusés d'oeuvrer à faire échouer l'expérience» de ce gouvernement. M. Chabat a souligné, à ce propos, que «les deux mémorandums élaborés par le parti incluaient toutes les questions et les défis posés au gouvernement actuellement, ce qui prouve la justesse des demandes exprimées par le PI», qui a proposé des alternatives de sortie de crise. Le secrétaire général du parti a estimé que la lutte contre la corruption est une des priorités pour sa formation, relevant que la majorité des lois adoptées et les institutions des droits de l'Homme et celle concernée par la lutte contre la corruption ont été créées sous l'ancien gouvernement. Abordant le volet organisationnel du parti, M. Chabat a affirmé que le PI dispose d'un nouveau leadership qui prend les décisions politiques en toute liberté, insistant sur la nécessité de la mobilisation des efforts de tous et l'unification des rangs dans la perspective des échéances futures en matière d'organisation partisane. M. Chabat a également évoqué les développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume après la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qu'il a qualifiée de «victoire» pour le Maroc, insistant sur la mise en oeuvre de la proposition d'autonomie dans les provinces du sud. L'ordre du jour de la troisième session du Conseil national du parti comportait deux exposés sur «le 80ème anniversaire de la création du premier noyau du Parti de l'Istiqlal» et sur «l'élaboration d'une étude prospective pour la promotion du paysage politique 2014-2020». Les travaux de cette session ont été sanctionnés par un communiqué final comprenant les principales décisions du Conseil national avec, en tête, celle du retrait de l'Istiqlal du gouvernement.