Le Médiateur annonce la fin de la crise en médecine    Journée mondiale de la science : l'ICESCO souligne l'importance de la diplomatie scientifique    RGPH 2024 : cinq régions abritent plus de 70% de la population nationale    Aya Gold & Silver : Un nouveau souffle avec le démarrage de l'usine de Zgounder    M-Automotiv, distributeur exclusif de JAC Motors    Francfort : Ryad Mezzour échange sur les opportunités de partenariats et d'investissements avec les industriels allemands    Assurance : Les courtiers et agents proposent désormais des services financiers de proximité    Investissement, climat des affaires… le ministère poursuivra les chantiers en cours    Interview avec David Rigoulet-Roze : "L'élection de Donald Trump est loin d'être une surprise"    Trump nomme Susie Wiles, directrice de sa campagne, cheffe de cabinet à la Maison Blanche    Joe Biden confirme sa participation au Sommet du G20 à Rio de Janeiro    La Corne de l'Afrique compte plus de 20 millions de déplacés en octobre    Le Discours Royal met en avant les progrès accomplis par le Maroc dans ses provinces du Sud    Russie: Des cas isolés de virus Coxsackie enregistrés dans le sud-ouest    Grippe aviaire : La France passe en risque « élevé »    Renforcement de la gouvernance des finances publiques : Fettah à l'œuvre    Mbarka Bouaida : « La position française rétablit une certaine justice envers le Maroc »    Coopération. La Mauritanie et le Sénégal renforcent leurs liens    Xi Jinping met l'accent sur un développement de haute qualité du travail social    L'Alliance des Etats du Sahel lance sa stratégie de défense    Inondations en Espagne : 5 décès parmi la communauté marocaine    Fenerbahçe : Youssef En-Nesyri auteur d'un but et d'un penalty raté    Lions de l'Atlas : Les raisons derrière l'absence de Hakim Ziyech    Rallye Dakhla-Guerguerat 2024 : célébration de la marocanité du Sahara et de l'histoire automobile    Amina Dehhaoui : La championne de taekwondo venue du Souss    Europa League. J4: El Kaâbi buteur, En-Nesyri manque un penalty !    LDC (F) : la vidéo promotionnelle de l'AS FAR postée par la CAF !    "Une pression folle" : Hervé Renard revient sur son aventure marocaine    Interpol pour l'Afrique : le Maroc élu vice-président    Authentification des autorisations : un nouveau dispositif à l'Office des changes    Le conseil provincial de Guelmim adopte son budget pour 2025    Facultés de médecine : La fin de la crise    Séisme de 2023 : 63 766 familles bénéficiaires de l'aide financière mensuelle jusqu'au 25 octobre    La signature d'un PV met fin à la crise en médecine    Education. Le Liberia actualise sa base de données    La Biennale de l'art africain contemporain de Dakar démarre    Salon international du livre de Sharjah : Le patrimoine culturel du Maroc à l'honneur !    Botola DII. J6 (acte I): Les co-leaders en déplacement, la lanterne rouge à domicile ce vendredi    Casablanca à l'heure du 21ème salon international du textile "Maroc in Mode"    « Houris », le roman qui a valu le prix Goncourt à Kamal Daoud    Le temps qu'il fera ce vendredi 8 novembre 2024    Face à des ventes en berne, Nissan supprime 9.000 postes    FIFM 2024 : Découvrez la sélection des 70 films venus de 32 pays    FIFM 2024 : Luca Guadagnino à la tête d'un jury international pour décerner l'Étoile d'or    Le Maroc des cultures, invité d'honneur au Salon du livre de Sharjah    Michaël Gregorio présente « L'Odyssée de la Voix » au Théâtre Mohammed V de Rabat    Après le discours royal, Aziz Akhannouch préside une réunion axée sur la gestion des affaires des MRE    A vélo, Khalid Aboubi met en lumière l'Histoire des rues de Marrakech    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mali: «Vraie guerre» et «accrochages» à Gao pour les soldats français
Publié dans L'opinion le 07 - 02 - 2013

Les soldats français, désormais 4.000 au Mali, mènent une «vraie guerre» dans ce pays, selon Paris qui a reconnu mercredi des «accrochages» avec des islamistes armés dans la région de Gao (nord-est), tout en évoquant un début de retrait de ses troupes en mars. Laurent Fabius, a évoqué un début de désengagement des troupes françaises en mars, « si tout se passe comme prévu ».
«Il y a eu des accrochages hier (mardi) dans les environs de Gao», a déclaré à la radio Europe 1 à Paris Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense. Lors de patrouilles franco-maliennes autour des villes reconquises, «on rencontre des groupes jihadistes résiduels et qui se battent», a-t-il ajouté.
Occupée pendant des mois en 2012 par des islamistes armés, Gao est la plus grande ville du nord du Mali et la première à avoir été reprise par les troupes françaises et maliennes, le 26 janvier, après d'intenses bombardements aériens français. Des soldats nigériens y sont également présents.
Mardi, «il y a eu des tirs de lance-roquettes de groupes jihadistes résiduels dans la région de Gao. Il y a une vraie guerre. Quand on a repris Gao, il y a eu des combats», selon M. Le Drian.
«Lorsque toutes les nuits, en ce moment, y compris la nuit dernière les forces aériennes françaises ciblent et frappent des lieux de centres d'entraînement ou de regroupement de pick-up des groupes jihadistes, c'est de la guerre. C'est une vraie guerre contre les groupes terroristes, c'est une guerre qui aujourd'hui nous a permis de marquer des points contre ces groupes et nous allons poursuivre», a insisté M. Le Drian.
Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui occupait Gao, avait affirmé mardi soir avoir attaqué à la roquette les positions des soldats français et africains à Gao.
Des sources proches de la force ouest-africaine au Mali (Misma) dont environ 2.000 soldats sont déployés sur le terrain, avaient cependant démenti toute attaque contre leurs positions à Gao,
M. Le Drian a par ailleurs reconnu que depuis le lancement de l'intervention française au Mali le 11 janvier, il y a eu «quelques blessés français mais des blessés relativement légers». Outre un pilote d'hélicoptère tué au début de l'intervention, la France avait jusqu'alors évoqué «deux ou trois blessés anecdotiques, sans gravité».
Les forces françaises totalisent aujourd'hui 4.000 hommes, soit presque le double de ce qui avait été annoncé au début du conflit. Ce chiffre, qui équivaut au nombre de militaires déployés en Afghanistan à son maximum en 2010, n'augmentera plus, selon M. Le Drian.
Du côté des jihadistes, «il y a eu des pertes significatives», selon le ministre qui a dit ne pas vouloir faire de «comptabilité». Mais mardi, son ministère avait parlé de «plusieurs centaines» de morts lors de raids aériens sur des pick-up transportant des hommes ou du matériel de guerre, et durant «des combats directs, frontaux à Konna et Gao».
Début de retrait français en mars
Une offensive surprise des islamistes armés le 10 janvier sur Konna, ville du centre de Mali, avait déclenché l'entrée en guerre de la France pour stopper leur avancée vers le Sud et Bamako.
Alors que M. Le Drian a insisté sur la volonté de la France de poursuivre la traque des jihadistes au Mali, son collègue des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a évoqué lui un début de désengagement des troupes françaises en mars.
«Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer», a-t-il déclaré au quotidien français Métro.
Les accrochages dans le secteur de Gao prouvent que les groupes islamistes armés ne sont pas seulement présents dans la seule région de Kidal (extrême nord-est), mais qu'ils résistent aussi ailleurs dans le nord du Mali.
Des journalistes ont ainsi pu constater que les quelque 400 km de route qui séparent les villes de Douentza et Gao étaient truffés de mines.
Kidal et sa région, notamment le massif des Ifhoga situé au nord, près de la frontière algérienne et où se sont retranchés une partie des chefs et combattants des groupes islamistes liés à Al-Qaïa, reste cependant la zone la plus sensible et a été la cible de nombreux bombardements de l'aviation française.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.