Mobilisation totale à Sidi Kacem, l'USK doit renaître de ses cendres. Une place naturelle, elle est bien chez le football d'élite, cette élite dont le « Petit Jean » a toujours fait partie et, mieux encore, se faire respecter par les grands du Raja, MAS, FAR, Wydad. Se faire respecter mais aussi souvent les pousser à mordre la poussière chez eux, cas, rappelez-vous des victoires Cherradies au... Stade d'Honneur (3/1 devant le Raja et le RAC - année 67-). Descente en enfer, le « Cheval » ne hennit plus et pour cause une série de mauvaises décisions étalées sur la trentaine d'années qui viennent de s'écouler, décisions contre cœur englobant la gestion, le désintérêt, l'annulation des privilèges (entrée financière dont notamment une certaine taxe sur l'abattage, la défunte SCP, le local du club, les mécènes, vente des joueurs, rôle de la municipalité, etc.). Sidi Kacem riche par sa jeunesse, là, c'est une richesse inépuisable et c'est d'ailleurs un point fort qui a toujours fait la force de l'USK. Talent inné, physique humant l'air de « Lamsalla », amour du pays et une histoire qui vous pousse à reluire le présent, tête haute. Un rayonnement en phase... d'oubli, des potentialités de la ville viennent de s'unir autour d'un projet : « Donner à Sidi Kacem la place qu'elle mérite, y en a marre de végéter chez les Houate (Amateurs)». Un choix judicieux, il y a eu unanimité autour de la personne de Hamid Dahan, homme intello, fédérateur, ex-joueur (Mexico 70) de reconduire cette belle machine kacémie aux couleurs Rouge et Noire, décapotable, salon en cuir, acier made in « Sahraoua », montage à Kabar » et démonstration au municipal Akid Al Allam Sliten, les frères Bendriss, Dahan, Amri, Taoussi coach national, Garti l'élégance, Abdallah Chaoui (1er joueur pro), Mliji, Kouipa, Docteur Azouzi, la génération 2013; membres du comité, forces vives, diaspora, public, Hayattas. Allez, tous ensemble « Oua Sidi Ka, Sidi Ka, ça va gagner ».