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Le mur du Sahara et la zone tampon
Entre réalités empiriques et illusions du Front Polisario
Publié dans L'opinion le 15 - 11 - 2012

Bien que les différentes murailles militaires qui ont été construites à travers l'Histoire aient une mission purement défensive, il n'en demeure pas moins vrai qu'elles avaient d'autres fins non déclarées, qui sont parfois l'essence même de leurs missions. Par conséquent, il importe de traiter chaque mur distinctement, en fonction du contexte historique et en tenant compte des véritables objectifs ayant poussé à sa construction. Quand bien même ces murs présentent des similitudes sur le plan physique et architectural, ils ont, dans de nombreux cas, des fins distinctes. Aussi, serait-il inexact de leur appliquer un même prisme d'analyse.
Le mur du Sahara, connu également sous d'autres appellations telles que le mur de sable, le mur de défense ou la ceinture de sécurité, devrait être étudié distinctement en raison, d'une part, des spécificités qui caractérisent la question du Sahara, et des nombreuses fonctionnalités qui font de ce mur un cas spécifique par rapport aux autres murs, d'autre part. La première de ces caractéristiques réside dans le fait que le mur du Sahara ne constitue pas en soi une frontière internationale entre le Maroc et la Mauritanie ou l'Algérie. Ledit mur est simplement un mur défensif de sable construit sur le territoire marocain afin de prévenir les attaques du Front Polisario et de protéger les populations sahraouies. C'est là une des raisons pour lesquelles l'Organisation des Nations Unies (ONU) a pris soin d'établir une distinction claire entre les frontières internationales et le mur du Sahara. C'est notamment le cas du paragraphe 65 du plan de paix présenté par le Secrétaire général des Nations Unies, Javier Pérez de Cuéllar, dans son rapport afférent au statut du Sahara (S/21360), datant du 18 juin 1990. Le Secrétaire général onusien, Boutros Boutros-Ghali, a, dans le même sillage, souligné la distinction entre les frontières internationales du Maroc et le mur de sable au paragraphe 25 de son rapport (S/1995/779) du 8 septembre 1995 relatif au Sahara.
Tifariti ou l'illusion
de la « zone libérée »
Depuis la construction du mur de sable, le Maroc a toujours considéré que la zone située à l'Est et au Sud dudit mur était une zone tampon. Le royaume s'est retiré temporairement de cette zone pour éviter les incursions dans le territoire algérien et mauritanien. A vrai dire, quand le Maroc a érigé le mur, il contrôlait toute la région du Sahara, y compris Tifariti, le Front Polisario n'ayant aucune présence constante dans la région. A partir du territoire algérien, le Front pratiquait la guérilla, et ne pouvait, par conséquent, accéder aux zones situées à l'Est et au Sud du mur qu'après le retrait tactique du Maroc de cette zone. Le mur de sable représente la clé de voûte de cette nouvelle stratégie militaire marocaine. Par conséquent, on ne peut pas considérer la zone de Tifariti et toutes les zones situées au Sud et à l'Est du mur comme des « zones libérées », car, elles ne sont en réalité qu'une zone tampon. De même, le Polisario n'avait aucun rôle dans la détermination des fonctions et du statut de ladite zone. Au début du processus de règlement pacifique du différend sous l'égide de l'ONU, un nouveau statut juridique a été attribué à ces zones reposant sur l'accord militaire n°1, qui est le mécanisme juridique de base pour surveiller le cessez-le-feu par les Nations Unies. En vertu de cet accord, Tifariti relève de la zone dite soumise à des restrictions limitées. En ce sens, ledit accord a défini cinq zones dans la région du Sahara :
Une zone tampon de 5 Km de large, située à l'Est et au Sud du mur.
Deux zones réglementées, larges de 30 km longeant le mur. Cet espace englobe la zone tampon susmentionnée.
Deux zones soumises à des restrictions limitées. Étant plus vastes, elles englobent la quasi-totalité du territoire du Sahara occidental. Tifariti relève de la zone soumise à restrictions qui se situe du côté Est du mur de sable.
Ainsi, c'est l'accord militaire n°1, qui a transformé la partie Est du mur d'une zone tampon à une zone soumise à des restrictions limitées. Cela dit, le Polisario n'a aucun droit de « crier victoire » en la qualifiant de « zone libérée ».
Bien que l'accord militaire n°1 n'interdise pas les activités politiques, ni les activités militaires « normales » dans la zone soumise à des restrictions limitées, les activités du Front Polisario dans cette zone constituent des actes de provocation directe à l'égard du Maroc et représentent, de ce fait, une violation claire du principe de la bonne foi.
Lors de la signature de cet accord, les Forces Armées Royales (FAR) contrôlaient directement ou indirectement tout le territoire du Sahara. Le Polisario n'ayant pas une présence militaire au Sahara, les restrictions militaires dans cette zone étaient tacitement adressées aux FAR. De surcroît, il est clair que les parties belligérantes devraient respecter le principe de bonne foi et ne pas se laisser entraîner dans des actes de provocation. L'organisation d'activités politiques par le Front Polisario dans la zone soumise à des restrictions limitées constitue une entorse à ce principe et saperait, de ce fait, les efforts internationaux pour un règlement pacifique du différend. Ces activités révèlent que le Polisario manque de bonne volonté pour mener à bon terme les négociations en cours sous les auspices de l'ONU.
Le mur de sable : un outil pour défendre la paix
Comme l'a reconnu un rapport du Secrétaire général des Nations Unies (S/10/1998), M. Kofi Annan, en date du 20 octobre 1998, le mur de sable avait une mission purement défensive. En effet, ce rapport dispose dans le paragraphe 8 que « L'unité [Unité pakistanaise de soutien logistique] se concentre actuellement à créer une base logistique de premier plan à Aousserd et à renouveler le siège du secteur situé à l'Est du mur de défense ». De même, aucun rapport du Secrétaire général ou recommandation du Conseil de sécurité ne condamnent la construction du mur. Au demeurant, le mur est utilisé par les Nations Unies en tant que repère pour déterminer les obligations des parties au conflit et en vue de clarifier le cadre opérationnel pour les efforts de maintien de la paix entrepris par la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
La construction du mur indique un retournement spectaculaire au niveau de la doctrine militaire marocaine depuis le début des années 1980. Les FAR ont sécurisé les provinces du Sud à travers une stratégie de défense globale, ouvrant la voie à une pacification progressive du territoire saharien à travers, notamment, un cessez-le-feu, et à un processus de résolution négociée du différend. Considérée sous ce prisme, la construction de ce mur constitue un tournant majeur dans le processus de résolution du différend saharien. Depuis ce tournant crucial, tout se passait comme si le Polisario était obligé d'accepter une solution pacifique, au vu de son incapacité à entretenir une nouvelle stratégie militaire contre le Maroc. Ayant réduit de façon substantielle la marge de manœuvre du Front Polisario, le mur a tout aussi réduit la fréquence des attaques contre la population des provinces du Sud, attaques qui ont pratiquement disparu au lendemain de l'achèvement de la construction du mur. Ainsi, l'on peut affirmer qu'en termes de sécurisation et de pacification, le mur joue un double objectif. D'une part, la protection de la population du Sahara occidental, et d'autre part, la préservation de la paix et de la stabilité.
Les nouvelles fonctions
du mur
De nos jours, le mur serait amené à remplir d'autres missions qui ne lui ont pas été assignées lors de sa construction. Ces nouvelles fonctions sont liées aux problèmes de sécurité croissants auxquels est confronté le Grand Sahara, notamment en matière de migration clandestine, de narcotrafic et d'activités des groupes armés qui pullulent dans la région sahélo-saharienne. En ce qui concerne la migration clandestine, l'on relève que la plupart des migrants subsahariens qui viennent au Maroc proviennent de l'Algérie via le Niger et le Mali, et ce, pour contourner le mur représentant un obstacle infranchissable pour eux. Ceci est le cas également des migrants qui souhaitent atteindre les îles Canaries. Ils parcourent de longues distances depuis leurs pays d'origine vers l'Algérie, pour atteindre le reste des pays du Maghreb, en particulier le Maroc et la Libye. En ce qui concerne les activités des groupes armés, l'on note qu'elles se concentrent au Nord du Mali, désormais sous la domination d'Al-Qaïda aux Pays du Maghreb Islamique, du Niger et de la Mauritanie, au Sud de l'Algérie, et, plus récemment, aux camps de Tindouf contrôlés par le Front Polisario. Ainsi, les camps de Tindouf ne représentent plus une exception dans ce contexte. Plusieurs rapports attestent de l'existence de connivence entre le Front Polisario et lesdits groupes armés, voire terroristes. Dans le Sahara marocain, ces groupes ne peuvent se livrer à leurs activités, en raison, notamment du mur militaire, en plus de la présence effective des FAR dans la région.
Les caractéristiques
du mur de sable
Contrairement aux différents murs militaires, construits à travers le monde, qui ont eu des effets négatifs importants sur l'environnement, le mur de sable ne représente aucune menace pour l'environnement saharien, en raison notamment des matériaux (remblais de sable) utilisés pour la construction de l'ouvrage. En outre, le mur n'a pas altéré les caractéristiques naturelles de la région et pourrait même disparaître complètement au fil du temps, quand une solution définitive sera trouvée à la question du Sahara. De même, le mur pourrait se révéler, une fois le conflit disparu, un vecteur d'attraction touristique générant des revenus importants pour l'économie et les populations locales.
D'autre part, la construction du mur sur une terre quasiment non peuplée est également une caractéristique importante en comparaison avec le reste des murs construits à travers le monde, lesquels murs ont causé, dans de nombreux cas, la séparation des familles et des parents empêchés de communiquer entre eux ou d'accéder à leurs lieux de travail. Le mur a été construit dans un endroit qui n'impacte pas la population du désert vivant principalement à l'Ouest et au Nord du mur. Les zones situées au Sud et à l'Est du mur sont inhabitées. Elles ne connaissaient pas d'activités économiques que ce soit avant ou après la construction du mur. Aussi, ce dernier ne saurait-il constituer une menace pour les activités productives des résidents locaux.
Autant les autres barrières et ceintures de sécurité, qu'il s'agisse des murs ou des clôtures construits durant l'ère moderne, ont révélé leur inefficacité, autant le mur de sable s'impose de par la qualité des fonctions qu'il remplit au regard des populations et du territoire sahariens. Lequel mur a réussi à atteindre tous ses objectifs, remplissant même d'autres fonctions de sécurité d'une grande importance auxquelles il n'était pas voué. Le mur de sable joue un rôle crucial dans le maintien de la stabilité militaire. Quant aux menaces du Polisario scandant le retour aux armes, ce ne sont que des manœuvres sans lendemain pour attirer l'attention des médias. Faut-il rappeler que l'équation militaire a complètement changé depuis la construction du mur ? Ainsi, le Polisario devrait, soit trouver une option pacifique et réaliste au conflit, soit maintenir le statu quo. A moins que l'Algérie ne décide militairement de prendre fait et cause pour le Front Polisario.
Quel avenir pour le mur du désert?
En fait, l'avenir du mur est intimement lié au devenir de la question du Sahara. Il existe trois scénarios envisageables en fonction des options proposées. Le premier scénario réside dans l'autodétermination telle qu'elle est entendue par le Polisario, en créant un nouvel Etat. Ce qui signifie la réunification des provinces du Sud sous une seule bannière et, de là, supprimer le mur. Au cours des trois dernières décennies, l'on est arrivé à une conviction selon laquelle un Etat sahraoui indépendant est une option irréaliste en raison des liens séculaires de cette région avec le Maroc. Celui-ci ne peut aucunement abandonner un territoire lui appartenant tant sur le plan historique qu'au niveau du droit international. Tel est l'avis de la communauté internationale qui qualifie cette option d'irréaliste et de fantaisiste. Aujourd'hui, la communauté internationale n'est pas prête à accepter la création d'un Etat ne remplissant pas les conditions minima d'une entité étatique et ne pouvant, par conséquent, mettre en œuvre sa « souveraineté » sur l'échiquier international. Lequel Etat se transformera indéniablement en un terrain propice à l'accroissement des problèmes de sécurité qui préoccupent le monde et menacent sa stabilité.
Le second scénario est le maintien du statu quo. Ce qui signifie que le mur remplira ses fonctions traditionnelles dans la protection de la population du Sahara et la promotion de la paix dans la région. Le mur devra également parer aux menaces sécuritaires transnationales sévissant depuis le Sahel en direction du Sahara et des pays de la région euro-méditerranéenne, en particulier le trafic de personnes, de drogue et les activités des groupes armés. Il semble que le Polisario et l'Algérie aient fait un tel choix, en raison de leur conviction que le Maroc n'est pas prêt à se séparer du Sahara et aussi en raison de leur incapacité à convaincre la communauté internationale de la justesse de l'option séparatiste. Le statu quo offre, ainsi, des avantages politiques et économiques variés pour les stratocraties, algérienne et polisarienne.
Le troisième scénario, enfin, se rapporte à l'application du Projet marocain d'autonomie. Cette option a été favorablement accueillie par la communauté internationale la qualifiant de « sérieuse et de crédible ». De même, elle se présente comme une solution réaliste et mutuellement bénéfique pour toutes les parties. Dans ce cas, le mur de sable va disparaître progressivement en raison de l'érosion, caractérisant le climat du désert, mais peut également être maintenu par les autorités du gouvernement local et transformé en un pôle d'attraction touristique relatant une partie essentielle de l'Histoire et de la mémoire de la région.
* Créé en 2004 à Rabat, le Centre d'Etudes Internationales (CEI) est un groupe de réflexion indépendant, intervenant dans le cadre de certaines thématiques nationales fondamentales, à l'instar de celle afférente au conflit du Sahara occidental marocain. Outre ses revues libellées, « Etudes Stratégiques sur le Sahara » et « La Lettre du Sud Marocain », le CEI initie et coordonne régulièrement des ouvrages collectifs portant sur ses domaines de prédilection. Sous sa direction, ont été publiés, auprès des éditions Karthala, « Une décennie de réformes au Maroc (1999-2009) » (décembre 2009), « Maroc-Algérie : Analyses croisées d'un voisinage hostile » (janvier 2011) et « Le différend saharien devant l'Organisation des Nations Unies » (septembre 2011). En avril 2012, le CEI a rendu public un nouvel ouvrage collectif titré, « La Constitution marocaine de 2011 – Analyses et commentaires ». Edité chez la LGDJ, ce livre associe d'éminents juristes marocains et étrangers à l'examen de la nouvelle Charte fondamentale du royaume.
Professeur à la faculté de droit de Fès Sous la direction du Centre d'Etudes Internationales*


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