Devant la retenue de l'instance fédérale au sujet de l'assemblée générale, le basket-ball national est en train de se transformer en un titanesque champ de controverse juridique. Le plus rageant, c'est que tout le monde est d'accord pour reconnaître que la situation du basket-ball national est chaotique, et du moment qu'on connait le mal dont souffre la balle orange, ceux qui l'on contaminée, la thérapeute, malheureusement on continu de camper la vanité, laissant la place à la guerre des mots, au lieu se mettre autour d'une table, pour sortir de la crise, car le temps passe, et le temps c'est de l'argent, et le basket-ball est en train de perdre de sa crédibilité aux yeux non seulement de ses amateurs, mais auprès des sponsors. D'après l'article 2 des statuts, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball a pour objet de : 1-Regrouper toutes les ligues régionales ainsi que les associations sportives ayant parmi les activités la pratique du basket-ball ; 2-Défendre les intérêts normaux et matériels du basket-ball national ; 3-Veiller à respecter les lois et règlements du basket-ball sur le plan national. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, puisqu'on laisse les affaires du basket-ball patauger dans l'anarchie juridique. Pour l'actuel bureau fédéral, et en l'absence de M. Mohamed Dinia, et au lieu de continuer de faire le dos rond à la situation qui éclabousse le basket-ball national, il faut comprendre qu'il n'y a pas de recette miracle pour sortir de la crise, il faut s'inspirer très largement des statuts qui régissent le basket-ball national, et là tout le monde trouvera et de manière démocratique son compte. L'instance fédérale déclare que la non tenue de l'assemblée générale, c'est parce que certains clubs et ligues n'ont pas tenu leur assemblée générale, (le 31 juillet délai de rigueur, le 30 septembre pour les ligues, pour la fédé au plus tard le 31 octobre). Donc, au lieu de rester à l'écoute, on doit inciter tout ce beau monde pour se mettre en règle avec les statuts. Si chacun balaie devant sa porte, nos rues seront propres .Le pétard jeté par les décideurs sur la tête de la fédé au sujet de la non tenue de l'assemblée générale, risque d'éclater à tout moment, surtout après les offenses et les provocations qu'on entend chaque jour d'un côté comme de l'autre. La semaine dernière, le président de la fédé par intérim, Dr Mohamed Fouad Amar, accompagné par un membre du bureau, en la personne du Dr. Kamal Ben Omar, a eu un entretien express avec les responsables du sport au sein du ministère de tutelle, comme on a laissé entendre dans les couloirs de la fédé, à l'issue de la discussion, on n'est pas allé par trente six chemins du côté du ministère, certes on s'est abstenu de prendre les affaires de la crise en main, du moins pour le moment, il faut revenir à la légalité juridique, le milieu du basket-ball doit retrouver son équilibre, loin des règlements de comptes personnels. Ce qui est désolant, c'est de voir aujourd'hui certaines personnes cracher sur le passé, oubliant au passage qu'ils ont une part dans l'Histoire. On ne découvre pas la vérité, on la crée ! Et la vérité, comme disait Saint-Exupéry, c'est ce qui simplifie. Alors simplifiant le chemin pour sortir de ce grand bazar, pour que le basket-ball national retrouve son identité.