Qui a dit d'ouvrir les guillemets « l'ASS joue cette saison la montée ». Ne cherchez pas trop, ce n'est ni le résident du club M. Adil Touijer, ni son entraîneur Hocine Ouchella. Mais le public de la formation de la rive gauche du Bourergreg, qui après la victoire face au TAS, une victoire, disons-le tout haut, convaincante, veut s'inviter à nouveau à la table des grands. Pas facile. A pareille époque l'an passé, l'ASS pataugeait au fond du classement, il a fallu la grande lessive du sol au plafond pour voir l'équipe sortir la tête de l'eau. Oui, ils avaient plus que déçus, mais cette année on veut prouver qu'on a du potentiel. L'attente n'a que trop duré, longue, très longue, et commence à peser sur les esprits des supporters du club. Cette saison, sur le papier, le groupe parait plus solide que le précédent, et prêt pour aller chercher le billet de passage à l'étage supérieur, et ça se sent. Mais pour le président du club, même s'il ne déclare pas ouvertement sa flamme pour la montée. « Il va falloir que le groupe ASS prenne conscience qu'il y a du travail à faire d'ici le mois de mai 2013 ». Samedi au stade Boubker Amar, qui par magie retrouve la chaleur du public slaoui de la belle époque, celle où les plus grands du football national passaient des moments difficiles face à la triplette (Moh, Abdelhay, M'Barek), face au petit Real de Hay Mohammadi, quartier mythique de la métropole économique, la formation de l'ASS a frappé par trois fois par Hammada, Ben Rahma et Hamdane, et le score aurait pu être plus lourd, si les joueurs de l'ASS n'avaient pas péché par précipitation. Certes, les joueurs du TAS firent des efforts pour éviter le naufrage, ce jour la supériorité des Slaouis ne se discutait pas devant un adversaire qui semble en ce début de saison au bout du rouleau, et dire que la saison dernière il était a un doigt de la montée. Pour l'ASS, comme pour le TAS, il est un peu trop tôt pour leur distribuer les cartes, mais après deux journées, une chose est sûre, l'ASS plafonne, alors que le TAS tâtonne.