Entre le défunt rond-point Cardona et la porte millénaire de Bab El Khemiss il n'y a que deux ou trois cents mètres de distance. Seulement la différence est remarquablement constatée par tous, quand deux ou trois agents de la sûreté s'occupent de la circulation près du pont Hassan II, ignorant totalement l'autre point névralgique, laissant les usagers -conducteurs et piétons- s'entremêler et s'aventurer, chacun pour soi en ce qui concerne les pauvres piétons. Quant aux chauffeurs des taxis –grands et petits- en l'absence d'un agent de police à ce rond-point dangereux, eh bien, ils font la loi et s'amusent tantôt à s'arrêter en double position, tantôt à faire des manœuvres acrobatiques pour changer de direction, devant l'œil ébloui des passants et des autres conducteurs de véhicules, et ils sont nombreux à toute heure de la journée jusqu'à des moments tardifs de la soirée, trop pour la place. A tout ce spectacle désolant, s'ajoutent les arrêts des bus et des autocars de ligne que leurs chauffeurs pour éviter de payer une taxe à la gare routière, préfèrent transiter par cette artère étroite que le fameux tramway a occupée. Tant que ce problème de stationnement de ces engins blancs et leurs camarades jaunes n'est pas résolu par qui de droit, il faut s'attendre à une éventuelle hécatombe à ce niveau. Pourquoi les autorités compétentes ferment-elles les yeux dans un laisser aller flagrant, alors qu'une solution à cet épineux problème est à la portée de tous. La grande place derrière le siège de la gendarmerie où un parking est assez large pour contenir ces nombreux taxis pourrait bien faire l'affaire et contribuer à rendre la circulation fluide et plus rapide dans les deux sens de cette route nationale (Sic !) Nous espérons vivement que notre nouveau préfet de police, à qui nous souhaitons la bienvenue, descende de son bureau à Hay Salam, pour constater de visu ce qu'endurent les usagers-conducteurs et piétons- y compris les handicapés et les personnes âgées- à chaque moment de la journée. Le même désir de voir nos responsables à l'échelon préfectoral et communal se joindre à nos hommes de la sécurité régionale afin qu'ils s'intéressent de plus près à cet épineux problème qui ne fait que durer. A bon entendeur, salut !