"La culture au service du développement" est le thème de cette 18e édition qui se veut une plateforme de rencontres et de dialogue entre cinéphiles et professionnels du secteur. «L'Association a vu juste en faisant un festival consacré entièrement au cinéma où ce dernier est célébré dans toutes ses composantes, avec des projections de films de tous genres, une compétition officielle et des tables rondes, des colloques et des hommages. Sachant que le cinéma, tout comme les autres disciplines artistiques et culturelles, joue un rôle important dans le développement et l'évolution d'un pays. Et nous sommes là pour faire face à tous les obstacles qui bloquent notre action, le volet financier en premier lieu, souligne le président du Festival, Abdelhaq Mantrech. Dix-sept pays seront ainsi en lice pour l'obtention du Prix Hassan II, à savoir l'Egypte, le Liban, la Tunisie, l'Iran, la Turquie, la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Iraq, le Porto Rico, la Jordanie, la Hollande, le Brésil, l'Espagne, la Chine, et les Emirats arabes unis et, bien sûr, le pays hôte, le Maroc. Un festival de cinéma doit, également, son succès au choix d'un bon jury. Celui de cette année se compose de cinéastes de renom du Maroc, de Turquie, de Côte d'Ivoire, de Syrie, d'Egypte et de Poto Rico. Il sera présidé par Rita El Khayat, écrivaine connue pour ses multiples contributions au rayonnement du 7e art. Comme chaque année, le festival prévoit une cérémonie d'hommages à des personnalités qui se sont distinguées à travers leurs projets cinéphiles. C'est le cas du réalisateur marocain Mohammed El Abbazi qui présentera, à cette occasion, trois films amazighs de sa production, puis du réalisateur turc, Ertem Göreç. Environ 80 films sont au programme du 18e Festival international du cinéma d'auteur, allant du cinéma de l'immigration, à celui de l'enfant, en passant par le film documentaire et celui relatif au Printemps arabe. Ils seront projetés dans les différents espaces du festival, comme le Théâtre national Mohammed V, le 7e Art, le cinéma Royal, la Salle Gérard Philipe et l'Esplanade du Bouregreg. Activités parallèles Le Festival international du Cinéma d'Auteur ne se focalise pas uniquement sur la projection de films et les compétitions officielles, mais prévoit d'autres activités en parallèle. Trois tables rondes figurent, de ce fait, parmi les temps forts de cette édition. Elles porteront sur le thème de la numérisation des salles de cinéma, sur le Fonds d'aide à la production cinématographique et sur le rôle des régions et des commissions de films dans la promotion du cinéma. Organisées en partenariat avec l'Institut français de Rabat, le ministère de la Communication, le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, le Centre cinématographique marocain, ces tables rondes seront animées par des spécialistes et des professionnels en la matière. Un colloque sera aussi organisé sur le thème : «La critique littéraire et la critique cinématographique : quelles relations ?» en partenariat avec la Faculté de lettres de l'Université Mohammed V de Rabat et l'Association marocaine des critiques du cinéma. * Film d'ouverture : «Monsieur Lazhar», du réalisateur canadien, Philippe Falardeau (2011). * Film de clôture : «Séparation», du réalisateur iranien Asghar Farhadi (Oscar du meilleur film étranger en 2012, Ours d'or à Berlin en 2011). * Films en compétition pour le Prix Hassan II : Dix-sept. * Films en compétition pour le Prix Youssef Chahine : Sept (Egypte, Emirats arabes unis, Jordanie, Irak, Liban, Maroc et Tunisie).