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Télégramme
Publié dans L'opinion le 11 - 06 - 2012

Pauvre Borj. En l'espace d'une semaine, deux personnes sont tombées dans le vide en passant près de la « douwara » qui donne le vertige aux piétons. La première est dans le coma depuis quelques jours, un concierge qui n'a pas pensé qu'une promenade au bord de la mer pouvait être fatale; la deuxième, une brave dame qui voulait contempler les vagues et qui s'est retrouvée sur les rochers bruts après une chute mortelle. Cette dernière a été enveloppée dans un plastique, ce qui veut dire qu'elle est morte sur le champ.
Combien faudra-t-il de drames pour que l'arrondissement envisage de construire une sorte de bastringue pour empêcher les passants de tomber dans le vide ?
C'est pas l'hécatombe, mais bien des piétons finissent dans la tombe pour avoir voulu prendre de l'air. Deux drames en l'espace d'une semaine, c'est de mauvais augure. stop.
Les banques espagnoles ont besoin de 40 milliards d'euros que Bruxelles finira, après tergiversations, par accorder au pays qui a abandonné sa corrida sans passer à la Tborida. 40 milliards pour un pays qui n'est quand même pas pauvre comme ses cousins d'Amérique du Sud.
Au Maroc, les banques n'ont pas besoin apparemment de 40 ou 50 milliards d'euros. A voir les bilans qu'elles publient dans des publications qui privent les lecteurs de plusieurs pages payées monnaie trébuchante, elles ne se portent pas mal. Pendant qu'on commence à crier famine ici et là, nos banques se portent comme un charme, un secteur qui ne déverse aucune larme. Ça aussi, c'est l'exception marocaine que nous envie la dette mexicaine ou américaine... stop.
Pendant qu'on combat le chômage à Rabat où l'exode rural donne à réfléchir aux responsables municipaux, aux assistantes sociales et aux syndicalistes, on a trouvé le moyen de fermer des restaurants et des cafés qui font travailler des gens qui se retrouvent du jour au lendemain sans emploi à cause des gens de loi qui interprètent à leur façon la loi. Sous prétexte que leurs clients occupent l'espace public – allons voir du côté des ambulants qui ne laisseraient même pas passer l'ambulance –, on a décidé de fermer leurs établissements, laissant le personnel sur le carreau.
Avec le Ramadan qui pointe à l'horizon où des restaurants font griller du maïs - traduisez – et les fermetures pour un oui ou pour un non, c'est le bouquet.
Mais comme le wali Hassan Amrani reste sensible à la question de l'emploi, crucial dans la capitale, on suppose que ces fermetures dureront ce que durent les roses, poème persan de Saâdi.
C'est pas drôle de voir tout un personnel sans travail, du cuisinier au chef de rang en passant par les serveurs, les coursiers et les vigiles.
Il ne doit y avoir fermeture qu'en cas extrême, grave, mais pas à la première occasion qui tue les activités de la ville, dans un métier qui fait travailler du monde, des bouchers jusqu'aux boulangers en passant par les marchands de fruits et de légumes. A suivre. stop.
Si avec une rallonge de 40 MDH pour 2012, Tecmed n'arrive pas à en finir avec le dialogue social qui lui donne une mauvaise pub, c'est qu'il y a une malédiction au fond de l'air. De plus, quand on entend des employés se plaindre des moyens pour ramasser les ordures, on se dit que les investissements annoncés réellement par Luis Masiello Ruiz arrivent à point nommé. Avec une telle enveloppe, il ne devrait plus y avoir de grève chez Tecmed Maroc. Un mot qui a commencé par susciter l'espoir d'un environnement meilleur, avant de rejoindre la liste des entreprises qui traînent une mauvaise réputation à cause du remous social, mal géré.
Pour nettoyer une ville ou un village, il faut faire de l'argent proprement sans faire parler de soi dans les chaumières.
A commencer par une meilleure organisation et formation des ressources humaines.
Le management de Tecmed Maroc préconise des voies d'amélioration, appelant à la définition d'une loi sur la grève et une autre sur les syndicats. Il faut savoir que ses activités, en 2011, ont été marquées par quelques mouvements d'humeur, dit-on benoîtement chez : Tecmed Take Five sur un air de Dave Drubeck. stop.
Il faut tout connaître et ne rien négliger, même les choses dont on n'est pas concerné. Un citoyen modèle doit tout savoir. L'information est un devoir.
Tic tic... l'augmentation de la Taxe Intérieure de Consommation (TIC) ne s'est répercutée que sur les vins d'entrée de gamme et sur la majorité des spiritueux.
Les vins moyens et haut de gamme ainsi que le champagne de la veuve joyeuse en pas par Moët ont été épargnés... Ce qui a donné l'occasion aux habitués des bulles de pétiller dans la choucroute. Les pauvres paient et les autres trinquent, ce qu'il faut savoir, même si on ne boit pas, on doit tout savoir sur les augmentations.
Le montant de la TIC n'est pas le seul critère à prendre en considération pour avoir une idée exacte des prix dans les superettes et autres épiceries de quartier.
En effet, outre les frais qui s'y ajoutent (TVA, transit, camionnage, surestaries, magasinage...), chaque distributeur applique sa propre politique commerciale.
Toujours bon à savoir même si on ne boit pas. Qui n'a pas un proche qui picole ?
En clair, une bouteille de whisky de 100 cl qui coûtait 100 dh auparavant est passée à 120 ou 118 dh (45% ou 40%) suite à l'augmentation de la TIC. Pour les 20 cl à 35 degrés, l'augmentation de la TIC s'est soldée à 3,15 dirhams.
Quant aux bières et vins, l'augmentation est moins importante certes, mais peut être plus perceptible lorsqu'il s'agit de l'achat au détail. Pour la cannette de bière de 33 cl, l'augmentation s'est opérée à 0,33 dirhams, celle de 25 cl à 0,25 dirhams. stop.
Les héritiers du terrain qui traîne dans les dossiers par la CDG depuis un bon bout de temps ont organisé un sit-in à Sefrou où l'on cherche à mettre les bâtons dans les roues, pour plusieurs citoyens qui attendent leur dû.
Si les héritiers, qui ne sont pas des rentiers, sont sortis dans la rue, c'est que vraiment ils ont tout essayé, en faisant le pied de grue devant le bureau concerné de la célèbre Caisse, un bureau qui encaisse sans broncher. A suivre. stop.
20 plages au Maroc décrochent le Pavillon bleu. C'est peu par rapport aux dizaines de plages du pays, du Nord à l'extrême Sud dont on ne connaît pas encore les mille et un charmes de Foum Loued à Foum Labouir à Dakhla, le paradis, «Firdaous », disait Lahcen Idder, un nom mythique de l'hôtellerie marocaine qui ne gérait pas ses établissements comme on gère un fondouk de Bab El Khemis, avec des économies de bout de chandelle, un homme qui voyait toujours grand, dont le style était respecté par Hassan II qui savait repérer les hommes qui ont de la grandeur et de la classe.
20 plages, ça fait sourire alors qu'il y a, en plus, dans le bleu du pavillon, une multitude de bleus, du bleu acétylène en passant par le bleu de Majorelle, Ourdighi, Klein ou Matisse qu'on fête de nos jours à Paris sans évoquer les séjours répétés de l'artiste au Maroc.
Pour la petite histoire, sachez – en évitant les sachets contre le conformisme – qu'il y a plusieurs bleus, le bleu de Prusse, le cobalt, l'égyptien toujours vigilant sur la place Tahrir, le bleu indigo que préférait Barrigo et autre bleu marine que la fille Lipine a adopté sans réussir à séduire.
Mais soyons bon joueur et bon baigneur.
Le « Pavillon bleu » sera hissé cet été sur les 20 plages suivante : Mdiq, Fnideq, Achakar, Sol (Tanger-Assilah), Ba-Kacem (Tanger-Asilah), Skhirate, Bouznika, Aïn Diab, Mme Choual (Aïn Diab Extension), Sidi Rahal, Haouzia, Sidi Bouzid, Oualidia, Safi, Souiria Lkdima (Safi), Essaouira, Imintourga (Mirleft), Aglou Sidi Moussa (Tiznit), Foum Loued (Laâyoune) et Foum Labouir (Dakhla). Les responsables indiquent également que l'édition 2012 a été caractérisée par la labellisation d'une 2ème plage dans la région du Sud : Foum Labouir à Dakhla. stop.
Enfin, Moscou prend ses distances avec un régime illégitime qui a signé une convention avec le diable, qui ne lui fera jamais retrouver une place aux Nations-Unies. Même si certains disent qu'il faut composer avec Bachar El Fassad. Moscou vient de se prononcer après un long silence qui sera inscrit dans l'Histoire. Un silence qui n'est pas venu du peuple russe, mais des bureaucrates où l'on trouve des aristocrates du temps des Tsars. stop.
Les craintes du HCP (Haut Commissariat au Plan) éreintent des observateurs qui trouvent qu'il ne faut pas toujours prendre pour flous comptant les rapports établis comme celui de la jeunesse dont on connaissait les raisons de la malvie, comme le chantait Malek, le fils de Marie-Louise Belarbi bon pied - bon œil qui dirige toujours ses rayons livres avec bonheur. Où on trouve le dernier Fatima Mernissi qui a écrit «Le Harem et l'Occident», sur les journalistes marocains, chez Marsam, dont elle ne nous cache aucun secret, de la photo avec le papa au champ de Mars non loin de la Tour Eiffel jusqu'à la photo de classe fel badiya. Co-auteur : Khadija Alaoui.
Le Maroc aura du mal à financer ses ambitions de développement économique. C'est l'un des constats majeurs que confirme le HCP dans sa note sur les prévisions économiques du Royaume. L'institution considère en effet que le taux d'épargne nationale continuerait à baisser cette année, passant de 28% à 26,9% du PIB entre 2011 et 2012. «Ceci témoigne que les Marocains consomment aujourd'hui plus qu'ils ne gagnent», souligne Ahmed Lahlimi, Haut Commissaire au Plan, qui ne précise pas de quels Marocains il parle quand il nous dit que les nôtres consomment plus qu'ils ne gagnent. Certainement pas de ceux qui ne gagnent pas ce qu'ils devraient gagner pour remplir leur panier. stop.
La Semaine du Cheval de Dar Salam, pas de béton encore dans le pourtour qui vaut encore le détour, secouée par la Tbourida d'El Jadida qui invite l'Ecole de Vendée, de Fontainebleau ou de Arras, a relooké cette année, jusqu'au 24 juin 2012, son affiche. Un véritable travail de créativité qui met côte-à-côte le gentleman famer, le Jockey du Bilboquet et l'as de la Tbourida. Une sélection de couleurs digne d'un tableau de peinture. A lalla baz... stop.
Graham Nash qui n'a rien à voir avec Nass El Ghiwane, Crosby Stills, Neïl Young et bien d'autres subtilités à la terrasse du Golden Tulip avec sa vision imprenable. A la guitare : Khalid, le frère de Saïd Fouad. De bons moments autour du grill. stop.
Le lundi, Karaoké Ok chez Mimi qui se croit au Mimi Pinson sur les Champs Elysées. Incontournable en début de la semaine. stop.
Jinger, Avenue Michlifen. A la mode parce que nouveau, où le fils Boutoukhros s'étonnerait d'entendre Diana Ross et autres lieux où l'on se sent mieux que dans des endroits tenus par des animateurs maladroits. stop.


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