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Réunion de haut niveau à l'ONU sur la “situation économique et financière mondiale” Nizar Baraka appelle à la levée de toutes les barrières entravant l'intégration maghrébine
Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, a appelé, jeudi à New York, à la levée de “toutes les barrières qui entravent l'intégration maghrébine”. “Il faut renforcer l'intégration régionale au niveau des pays de la région du Moyen Orient et d'Afrique du Nord (MENA) et en particulier des pays du Maghreb où toutes les barrières qui entravent leur intégration doivent être levées”, a dit le ministre qui intervenait au siège des Nations Unies dans le cadre d'une réunion de haut niveau sur la “situation économique et financière mondiale”. Cette réunion de deux jours a été ouverte par le Secrétaire général de l'ONU et le président de l'Assemblée générale en présence notamment de présidents et Chefs de gouvernement, du président de la Commission européenne, ainsi que de plusieurs ministres des Finances et d'éminents économistes avec pour objectif d'”essayer d'apporter les réponses possibles aux différents défis posés par la crise mondiale”. Pour le ministre, l'Afrique, où la croissance économique continue de se heurter à des problèmes de développement à long terme, tout comme la région MENA qui, bien qu'ayant relativement résisté à la crise économique mondiale, reste confrontée à un climat d'incertitude lié notamment aux bouleversements enregistrés dans cette région, se doivent de “repenser leurs modèles de développement”. Cette situation interpelle ces différentes régions du monde à “repenser leurs modèles de développement en se basant sur le potentiel inestimable de la jeunesse, de l'économie de la connaissance, de l'économie verte pour stimuler une croissance plus inclusive et plus équitable à la faveur d'une gouvernance plus efficiente et plus transparente”, a-t-il plaidé. Des “pré-requis stratégiques pour mettre en œuvre un programme de réformes ambitieuses et de croissance inclusive, qui privilégie des politiques économiques et sociales mieux ciblées et qui respectent la dignité humaine et qui ouvrent de nouvelles chances à l'accélération du processus de développement, au dépassement des passifs économiques et sociaux et qui récréent une espérance à la mobilisation citoyenne des populations”. Car, “c'est à ce prix, a-t-il estimé, que l'on pourra restaurer la confiance et améliorer l'attractivité des investissements” notamment en Afrique et dans les pays de la région MENA. Le Maroc, pour sa part, a connu une croissance moyenne annuelle d'environ 5 pc sur les quatre dernières années et une baisse de son taux de chômage qui est passé de 10 à 8,9 pc entre 2007 et 2011, et ce grâce au modèle de développement économique poursuivi par le Royaume et qui repose sur la diversification de son économie à travers le lancement de plusieurs stratégies sectorielles volontaristes ainsi que la mise en oeuvre de la politique des grands chantiers structurants, conduits par SM le Roi Mohammed VI. Ces résultats ont été rendus possible également, a poursuivi le ministre, à travers le renforcement et l'élargissement de la classe moyenne, la réduction du taux de pauvreté (14,2 pc en 2004 à moins de 9 pc actuellement) et cela à la faveur de l'Initiative nationale de Développement humain (INDH) lancée par le Souverain en mai 2005.