Un passé glorieux, des joueurs hors norme et un comité toujours sur le qui-vive dans l'exécution des actes administratifs ont fait de la capitale des Doukkala le berceau inébranlable du sport de qualité, témoigne notre ami et collègue Faouzi Hassane. El Jadida doit être fière d'avoir été dotée de la première salle de sport et d'avoir constitué avec ses talentueux joueurs, l'ossature des équipes nationales qui ont laissé des empreintes éternelles dans l'Histoire du sport marocain. Equipe nationale de football Mexico 70 et l'équipe ayant gagné la coupe d'Afrique avec le but victorieux du maestro Baba. Le handball avait ses supporters nombreux dont la majorité venait des collèges Raffaï, Abou Chouaïb Doukkali et surtout le lycée Ibn Khaldoune. Un dimanche sur deux dans une salle archicomble l'équipe de l'EJUC offrait ce spectacle inédit avec les grands Dahbi, Hssain, Fofana, Bouafi, Hamid, Mouizina, Aboukinane. Ces moments de loisirs, donnaient à cette ville une autre allure, celle de l'amitié et de la fraternité. Aujourd'hui, l'infrastructure devient plus belle et offrant un jeu avec moins de risque, ouvre le chemin à la pratique et à l'encouragement. Qui pourrait un jour oublier la voile Jdidie ? Ce club nautique lieu de pratique des inconditionnels de la mer. Ses filles Bouchra et Joudia Tibari ont réalisé des performances inédites dans toutes les compétitions nationales. Leurs ainés avaient brillé de mille feux et se sont toujours classés aux premiers rangs : on cite Tibari Arsalane, Chraibi, feu Labat, Hassane, Belghit et les autres. Il n'y avait pas que ces sports phares, car sous la houlette de Sidri puis d'El Khaoua, El Jadida a pu jouer la finale de la coupe du trône en volley-ball. Par ailleurs, les clubs de judo, taekwondo, karaté, lutte, tennis, basket-ball, avec des jeunes qui émergent du lot et pratiquent ces sports avec amour et discipline, ne manqueront pas de nous gratifier de leurs exploits. Il y a des champions qui ne doivent pas tomber dans l'oubli, pour qui on doit témoigner de notre fierté. En ce qui concerne le football on cite Maâroufi, Chrif, Baba, feu Laabdi, feu Lachhab, feu Yazid Chergui, Taoufik, feu Belfakir, Haj Mokhtar, Chergui Krimo, Dezzaz, Rachid Arsalane, Mostapha Yaghcha, les Hassanis, etc. Sur un autre front, il ne faut surtout pas oublier feu Driss Hanbali, ce journaliste chevronné qui a servi le sport grâce à ses écrits et qui a bataillé fort, pour porter haut le fanion des sports dans sa ville natale. Qu'Allah bénisse son âme.