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SAR la Princesse Lalla Salma préside à Marrakech la clôture de la Conférence internationale sur le contrôle du cancer L'»Appel de Marrakech» recommande la mise en place d'un Fonds Régional, de l'école africaine d'oncologie et d'un comité inter-régional
SAR la Princesse Lalla Salma, présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer (ALSC), accompagnée des princesses et des premières Dames invitées, a présidé samedi à Marrakech, la séance de clôture de la Conférence internationale sur le contrôle du cancer au Moyen Orient et en Afrique. Lors de cette séance de clôture, il a été procédé à la présentation devant SAR la Princesse Lalla Salma, des recommandations ainsi que d'un document baptisé «Appel de Marrakech», ayant sanctionné les travaux de cette conférence placée sous le thème «Quelle stratégie pour la prévention du cancer du col utérin et quelle stratégie pour la coopération et l'accès aux soins contre le cancer au Moyen-Orient et en Afrique?». A travers ce document, les participants ont recommandé le renforcement de la coopération Sud-Sud entre les pays de la région par la mise en place d'un Fonds Régional pour la prévention et le traitement du cancer, de l'école africaine d'oncologie pour le développement des compétences humaines, et d'un comité interrégional pour le soutien et le suivi des programmes de prévention et de lutte contre le cancer dans la région. Ils se sont prononcés également en faveur de la révision des politiques sanitaires, la nécessité de l'élaboration d'un plan national de prévention et de contrôle du cancer, la mise en place d'un registre de population pour le recueil des données relatives au cancer, et le suivi de la situation de morbidité, de mortalité et de l'impact des actions entreprises vis-à-vis de cette pathologie. La séance de clôture de cet événement a été également l'occasion pour la présentation d'une série de recommandations allant dans le sens de la promotion de l'accès aux soins qui doit se faire d'une manière globale regroupant la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et les soins palliatifs et assuré de manière intégrée dans les systèmes de santé. Les participants ont rappelé que l'accès aux soins doit être une priorité au niveau nationale émanant d'un engagement politique à très haut niveau et nécessite la mise en place de structures adéquates et faisant appel à des ressources humaines qualifiées en tenant compte des spécificités de chaque pays. Ils ont appelé l'OMS à mettre en place un observatoire international sur les médicaments anticancéreux afin de mettre à la disposition des pays les informations utiles telles que les prix pratiqués, la qualité des médicaments et les centres de production pré-qualifiés. A fin de soutenir les efforts nationaux pour la mise en oeuvre des stratégies nationales de lutte contre le cancer dans les pays de la région et améliorer l'accès aux soins pour les patients atteints de cancer, les participants ont réitéré leur appui fort à l'initiative de SAR la Princesse Lalla Salma en vue de la création d'un fonds régional Moyen-Orient Afrique pour la prévention et le traitement du cancer. La cérémonie de clôture a été également marquée par la signature devant SAR la Princesse Lalla Salma de six conventions de coopération et de jumelage avec l'ALSC. Cette importante conférence internationale, organisée pendant trois jours, a réuni plus de 300 participants autour de séances plénières, de présentations, d'exposés, de débats et d'ateliers abordant la question cruciale de la lutte contre le cancer dans la région du Moyen Orient et de l'Afrique. A son arrivée, SAR la Princesse Lalla Salma a passé en revue un détachement des Forces Auxiliaires qui rendait les honneurs avant d'être saluée par El Houssein Elouardi, ministre de la Santé, Mohamed Mhidia, wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, Mme Fatima Zohra Mansouri, présidente du Conseil communal de la ville, et Mme Jamila Affif, présidente du conseil préfectoral de Marrakech. Signalons que L'»Appel de Marrakech» recommande le renforcement de la coopération Sud-Sud entre les pays de la région par la mise en place d'un Fonds Régional pour la prévention et le traitement du cancer, la création d'une école africaine d'oncologie pour le développement des compétences humaines, et la fondation d'un comité interrégional pour le soutien et le suivi des programmes de prévention et de lutte contre le cancer dans la région. Les participants se sont prononcés également en faveur de la révision des politiques sanitaires, la nécessité de l'élaboration d'un plan national de prévention et de contrôle du cancer, la mise en place d'un registre de population pour le recueil des données relatives au cancer, et le suivi de la situation de morbidité, de mortalité et de l'impact des actions entreprises vis-à-vis de cette pathologie. Les conférenciers se sont dits aussi favorables à une planification de programmes de détection précoce du cancer du col à travers l'utilisation des méthodes appropriées ayant fait leurs preuves dans ce domaine dans le cadre d'un système de soin global. Les participants ont, en outre, préconisé l'introduction du vaccin Anti-HPV selon les conditions de chaque pays à un coût pouvant assurer ainsi un accès démocratique aux soins. Le lancement de l'» Appel de Marrakech « émane de cette prise de considération de l'importance de l'incidence élevée du cancer du col utérin dans les pays de la région, le taux préoccupant des décès de ces femmes en âge de procréation, et de l'évolution de la démographie dans les pays de ces régions, et de la circulation des virus HPV, cause de ce cancer, qui risquent de se traduire par une «tragédie humaine» si aucune action organisée de prévention et de prise en charge n'est engagée. Il résulte aussi de la reconnaissance par les Nations unies, lors de la réunion du 20 septembre dernier, de la place devant être accordée aux maladies non transmissibles dans les systèmes de santé et la priorité qui doit être attribuée à la lutte contre le cancer, et des résultats notables obtenus par les programmes de lutte contre le cancer dans certains pays de la région, depuis l'Appel de Rabat en 2006, qui ouvrent une nouvelle ère dans cette lutte.