L'association marocaine pour l'écoute et le dialogue (AMED) a organisé, jeudi 22 décembre, une session de formation au profit des animateurs des observatoires d'écoute et de dialogue de l'hôpital Razi, constitués par les enseignants. Ces professeurs qualifiés, insiste Mme Mina Baji, présidente de l'association, ont un rôle capital en matière de sensibilisation des éléves sur les dangers de la drogue, au sein des établissements scolaires. A savoir que cette association a été créée essentiellement à cet effet par les professeurs des lycées, dont Mme Baaji, soucieux de l'ampleur de ce fléau, oeuvrant sur le terrain pour minimiser les dégâts, essayant de faire traiter les délinquants, à travers des séances de psychothérapie soit au sein des lycées soit en assurant le suivi à l'hôpital Razi, grâce à certains partenariats. L'association prend le cas par cas et implique les parents dans ces séances pleinières, avec l'aide de professeurs qualifiés qui animent ces séances d'écoute et de dialogue au sein des établissements scolaires. La formation rentre dans le cadre du partenariat entre le CHU Ibn Sina(Hôpital Razi) et l'AMED. Les axes de formation, animés par des professeurs universitaires, des psychiatres, ont trait à la "Communication directive", assurée par Pr Jallal TOUFIQ, Directeur de l'hôpital RAZI, "Mieux comprendre les adolescents", "Mieux connaitre les drogues pour mieux en parler", "Le rôle des enseignants dans la prévention de l'usage de drogues", "Signes précurseurs permettant d'identifier l'élève en danger", "Techniques et stratégies d'aide pour la prévention de l'usage de drogues" , "Comment gérer les incidents liés aux drogues en milieu scolaire ?" et la distribution de "Brochures de prévention et post-test". Si les enseignants, sur le terrain, réagissent et oeuvrent activement, de paire avec les ONGs et les hôpitaux, il est temps que l'on pense à faire le suivi également à l'extérieur des écoles, pour pérenniser le travail des volontaires. Mais aussi, investir en ressources humaines, assistance sociale, inspection dans les toilettes et à la récréation, mise en place de structures d'accueil..., plus d'observateurs et d'animateurs, des moyens simples mais efficaces pour pallier à ces pratiques devenues courantes chez nos jeunes et enfants.