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Légère amélioration de l'industrie et du BTP Point de conjoncture : Stabilité attendue du rythme de croissance des activités non-agricoles
Poursuite du rythme de croissance de la demande intérieure
Le Haut Commissariat au Pan vient de communiquer son point de conjoncture relatif au mois d'octobre de l'année en cours. De ce travail qui fait état de la situation des principaux indicateurs économiques observés au cours du deuxième trimestre 2011 et estimés pour le troisième trimestre et qui présente aussi les prévisions pour le quatrième trimestre, il ressort que dans un contexte international, pour le moins, incertain, l'économie marocaine devrait progresser de 4,1%, au troisième trimestre 2011, après avoir affiché une croissance de 4,9% au premier trimestre et 4,2% au deuxième trimestre. Ce léger ralentissement trouve, principalement, son origine dans la baisse du rythme d'évolution de la valeur ajoutée non-agricole. De 4,7% au premier trimestre, cette dernière aurait progressé de 4,2% au deuxième trimestre et devrait se maintenir à un niveau similaire au cours du troisième trimestre. Plus précisément, indique un communiqué du HCP, le troisième trimestre devrait être marqué par un certain nombre d'évolutions dont, une poursuite du raffermissement des exportations face à un ralentissement des importations ; une décélération des activités minières et énergétiques ; une légère hausse de la valeur ajoutée industrielle et du BTP ; une poursuite du rythme de croissance de la demande intérieure et enfin, une légère reprise des prix à la consommation. Pour plus de détails, lire ci- dessous l'intégralité du communiqué de presse du HCP. L'économie mondiale a évolué, au deuxième trimestre 2011, dans un contexte imprégné par les incertitudes alimentées par la crise des dettes souveraines et les risques de sa contagion dans la zone euro ainsi que par un fort recul des indices boursiers, notamment des institutions financières. En outre, les prix se sont situés à des niveaux élevés en raison, principalement, du renchérissement des cours mondiaux de l'énergie et des autres matières premières. Cependant, les tensions inflationnistes ont été plus prononcées dans les économies émergentes (+6,6%, au deuxième trimestre 2011) que dans les économies avancées (+2,8%). Dans l'ensemble, le taux de croissance mondiale a ralenti, passant de 4,3%, en variation annuelle, au premier trimestre 2011, à 3,7% au deuxième trimestre. Au niveau des économies avancées, l'activité a quasiment stagné au deuxième trimestre 2011 (+0,1%, en glissement trimestriel, contre +0,4% un trimestre plus tôt). Elle a été impactée par la faiblesse de la demande intérieure et le ralentissement du commerce mondial qui s'est contracté (-0,5%) pour la première fois depuis la mi-2009. L'économie japonaise a continué de souffrir des conséquences du séisme du 11 mars (-0,5 % après -0,9 %). L'activité a ralenti aux États-Unis (+0,3 %), au Royaume-Uni (+0,2 %) et dans la zone euro (+0,2 %). L'activité en Allemagne et en France a stagné tandis qu'elle a enregistrait une faible croissance en Espagne et en Italie. L'économie chinoise a réalisé, relativement, une bonne performance (+9,5) profitant d'une demande intérieure toujours dynamique. Dans les autres pays émergents, la croissance a ralentit en rapport avec l'affaiblissement de la demande mondiale et le resserrement des conditions de crédit pour contenir l'inflation. Au second semestre 2011, le rythme de croissance des économies avancées pourrait rester relativement atone. Ainsi, le PIB des Etats-Unis progresserait à un rythme modeste (+0,4% et +0,3%, respectivement aux troisième et quatrième trimestres), suite, notamment, au repli des dépenses publiques locales. En zone euro, la croissance décélérerait davantage pour se situer à 0,1%. Dans le même sillage, la croissance chinoise se poursuivrait à un rythme moins dynamique qu'au premier semestre, sous l'effet d'un ralentissement de l'économie mondiale. En revanche, la remise en marche de l'appareil productif japonais et la restauration rapide des capacités de production et des chaînes d'approvisionnement permettraient à l'activité japonaise de rebondir nettement au troisième trimestre (+1%). Poursuite du raffermissement des exportations face à un ralentissement des importations Poursuivant leur tendance haussière entamée au début de l'année, les exportations de biens en valeur ont affiché, au deuxième trimestre 2011, une hausse, hors effets saisonniers, de 1,7%, en variation trimestrielle. Les ventes extérieures des produits ont été tirées, pour l'essentiel, par celles du phosphate et de ses dérivés qui ont crû de 16,1%, dans un contexte de renchérissement des cours mondiaux des produits phosphatés. Le recul de 3,4% des expéditions hors phosphate et dérivés est imputable, essentiellement, aux biens d'équipement (fils et câbles électriques) et aux produits alimentaires (produits de la mer). Quant aux importations en valeur, leur rythme de croissance s'est atténué au cours de la même période (+2,6%, en variation trimestrielle, contre +13,4% au premier trimestre 2011), suite au repli des acquisitions des produits hors énergie (-1,5%). A contrario, les importations énergétiques, en hausse de 15,2%, ont été, principalement, alimentées par les achats de pétrole brut. Dans l'ensemble, le déficit commercial s'est creusé de 3,4% et le taux de couverture a baissé de 0,4 point, pour se situer à 46,5%, hors effets saisonniers. Au troisième trimestre 2011, les importations se seraient quelque peu rétractées (-1,2%, en glissement trimestriel), sous l'effet du recul des acquisitions des produits énergétiques et des produits alimentaires. Quant aux exportations, leur évolution aurait été positive (+3,4%), profitant d'une amélioration des ventes hors phosphate et dérivés ; celles des dérivés de phosphates auraient connu une baisse. Dans le même sens, la demande mondiale adressée au Maroc se serait redressée de 0,9%, après avoir marqué le pas au deuxième trimestre (-0,7%). Stabilité attendue du rythme de croissance des activités non-agricoles En ligne avec la décélération de l'activité économique des principaux partenaires commerciaux du Maroc, la croissance économique nationale a ralenti, au deuxième trimestre 2011, pour se situer à 4,2%, contre 4,9% au premier trimestre. A l'origine de cette évolution, la baisse de régime de la production minière et le repli de l'activité touristique et des secteurs qui lui sont liés (-3,7%, contre +7,5% au premier trimestre). Les autres branches, notamment l'industrie et le BTP, ont réalisé des évolutions positives. Aussi, la contribution du tertiaire à la croissance globale du PIB s'est améliorée de 0,1 point, par rapport au trimestre précédent, pour se situer à 2,5 points. Compte tenu des indicateurs de conjoncture disponibles à fin septembre 2011, d'une part, et des anticipations favorablement orientées des entrepreneurs industriels et de BTP, d'autre part, le rythme de croissance du PIB hors agriculture se serait maintenu, au troisième trimestre 2011, au même niveau que celui du trimestre précédent (+4,2%). La progression de 3,7% de la valeur ajoutée agricole aurait ramené la croissance du PIB aux environs de 4,1%, en glissement annuel. Amélioration de la production agricole La valeur ajoutée agricole a progressé, au deuxième trimestre 2011, de 4,6%, en glissement annuel, contribuant, ainsi, pour 0,6 point à la croissance économique globale. Sur l'ensemble de l'année 2011, une amélioration quasi-générale des différents types de production agricole est anticipée. Les effets favorables de l'augmentation des superficies semées des cultures céréalières et des légumineuses, renforcés par une bonne répartition temporelle des précipitations, devraient porter leurs productions au-delà des réalisations moyennes quinquennales. En outre, une très bonne récolte des produits de l'arboriculture (agrumes, olivier) et une orientation à la hausse de celle des cultures industrielles pourraient permettre, au total, une hausse de la production végétale d'environ 6,8% au terme de l'année 2011. La production animale pourrait, en revanche, croître de façon plus modérée, en raison du ralentissement de l'activité avicole, à la suite des pertes engendrées par la canicule du début du mois de juin dernier. A l'inverse, et se situant toujours dans la phase descendante de ses fluctuations conjoncturelles, l'activité de la pêche a enregistré un nouveau recul au deuxième trimestre 2011 (-6%, en variation trimestrielle). Cette contre-performance traduit principalement une régression de 7,4% du volume des captures de la pêche côtière, notamment celles des poissons pélagiques et des crustacés. Il en a résulté une réduction plus importante au niveau des exportations du secteur. Ainsi, les expéditions des poissons frais, salés et fumés ont chuté de 37%, par rapport au premier trimestre 2011. Celles des crustacés, des mollusques et des coquillages ont légèrement diminué au cours de la même période (-2%). Une baisse de 4,6% de la valeur ajoutée de la pêche, en glissement trimestriel, est anticipée au troisième trimestre. Suite de la page 6 Ralentissement de la croissance des activités minières et énergétiques au troisième trimestre 2011 Après sept trimestres de croissance soutenue, l'activité minière a connu une inflexion de tendance au cours du deuxième trimestre 2011. La croissance de sa valeur ajoutée s'est amollie, atteignant 2,3%, en variation annuelle, après avoir frôlé +14% au premier trimestre 2011. Les perspectives de croissance de la demande internationale adressée aux mines, pour le troisième trimestre, restent relativement favorables. Les cours internationaux des fertilisants se sont consolidés de 58%. Une amélioration de 2%, en rythme annuel, de la valeur ajoutée minière est anticipée au troisième trimestre 2011. Par ailleurs, la valeur ajoutée énergétique s'est consolidée, au deuxième trimestre 2011, de près de 1,8% en variation trimestrielle, après avoir quasiment stagné au cours des deux trimestres qui précédent. Cet affermissement a été conforté par l'amélioration des activités électriques, dont les fluctuations conjoncturelles se situent toujours en phase ascendante, grâce, notamment, au renforcement de la production des unités thermiques concessionnelles. L'activité de raffinage du pétrole a, pour sa part, affiché une augmentation de 2,8%. D'après les résultats de la dernière enquête de conjoncture du HCP, cette hausse se serait quelque peu contenue au troisième trimestre, au regard des anticipations moins optimistes des chefs d'entreprises du secteur, faisant état d'une éventuelle décélération de la production et des ventes des raffineries. Légère amélioration de l'industrie et du BTP Dans un contexte d'amélioration de la demande adressée aux produits industriels, la valeur ajoutée industrielle s'est redressée, au deuxième trimestre 2011, de 1,1% en glissement trimestriel. La plupart des branches ont enregistré des évolutions favorables, au deuxième trimestre 2011, à l'exception des « autres industries » qui ont fléchi, de 2,7% en glissement trimestriel. Les industries du textile et du cuir ont connu un retournement à la hausse de leur activité (+4,9%), profitant du bon comportement de la demande adressée notamment aux produits de la confection et de la bonneterie. Dans le même sens, la branche de la chimie et de la parachimie a affiché un comportement positif, surtout au niveau des industries agro-chimiques, progressant de 2,6%. Pour leur part, les IMME ont crû de 0,8%, grâce à une demande soutenue adressée particulièrement aux industries de l'automobile et au matériel de transport. Quant à l'évolution des industries agroalimentaires, elle a atteint 0,4%, en variation trimestrielle. Les anticipations des chefs d'entreprise du secteur, pour le troisième trimestre, augurent une amélioration continue de l'activité, notamment des IMME et du textile (+2,4% et 1,7%, respectivement, en glissements trimestriels). Globalement, une progression d'environ 1,2% de la valeur ajoutée industrielle est attendue. Concernant le secteur du BTP, sa dynamique enclenchée au début de 2011 s'est estompée au deuxième trimestre 2011, alors que les anticipations tablaient sur une relance maintenue de ses activités. La valeur ajoutée du secteur n'a pas dépassé 0,8%, contre 2,7% au premier trimestre. Ce ralentissement a marqué surtout le bâtiment. Les ventes de ciment ont baissé de 0,8%, au deuxième trimestre 2011, contre une progression de 3,3% un trimestre auparavant. Cette conjoncture moins favorable a été, également, observée au niveau de la demande adressée à l'immobilier à travers la baisse du flux des crédits y afférents (-10,9% par rapport au premier trimestre) et la poursuite de la contraction des transactions effectuées sur les biens immobiliers résidentiels. Au troisième trimestre 2011, une amélioration de l'activité est attendue, particulièrement au niveau du bâtiment. D'après, les résultats de la dernière enquête de conjoncture réalisée par le HCP auprès des professionnels du secteur, un raffermissement est prévu, tant au niveau des carnets de commande que de l'utilisation des matériaux de construction. D'ailleurs, les ventes de ciment ont progressé de 4,5% en variation trimestrielle. L'indicateur synthétique de conjoncture du secteur BTP, résumant les appréciations des chefs d'entreprises enquêtés, a, pour sa part, augmenté de 0,3 point par rapport à son niveau atteint au deuxième trimestre 2011. Fléchissement des activités touristiques et de transport L'activité touristique a fléchi au deuxième trimestre 2011, comme en témoigne l'évolution défavorable de la plupart des indicateurs du secteur. Ainsi, la valeur ajoutée de l'hébergement et de la restauration, hors effets saisonniers, a baissé de 8,2%, en variation trimestrielle. Il en est de même pour les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés, qui ont affiché un recul de 10,7%, pâtissant du repli de 15,2% des nuitées des non-résidents. Quant aux recettes voyages, elles ont baissé de 2,7%, après avoir stagné un trimestre plus tôt. Au troisième trimestre, cette tendance à la baisse se serait poursuivie, la valeur ajoutée du secteur et les recettes voyages auraient accusé des replis respectifs de 1,8% et 3,8%, en variations trimestrielles, dans une conjoncture économique extérieure toujours peu favorable. S'agissant du secteur des transports, sa valeur ajoutée, hors effets saisonniers, s'est infléchie de 0,9%, au deuxième trimestre, en variation trimestrielle, contre une hausse de 3,8% au premier trimestre 2011. Ce ralentissement trouve son origine dans la baisse de l'activité des transports aérien et maritime, et dans la quasi-stagnation des tonnages transportés par voie ferroviaire. Au troisième trimestre, la valeur ajoutée du secteur aurait connu un retournement à la hausse (+2,7%), sous-tendue par une amélioration du transport aérien et une quasi-stagnation des autres types de transport. L'activité des télécommunications a poursuivi son évolution positive, au deuxième trimestre 2011, dans un contexte de repli des prix des communications. La valeur ajoutée des postes et télécommunications, hors effets saisonniers, a progressé de 4,4%, en variation trimestrielle, après +2,3% un trimestre auparavant. Le nombre d'unités consommées de la téléphonie mobile a enregistré un bond de 28%, après +3,4% au trimestre précédent. Poursuite du rythme de croissance de la demande intérieure Après avoir réalisé une hausse de 5,4%, en volume, au deuxième trimestre 2011, la consommation des ménages aurait progressé de 5,5%, au troisième trimestre, contribuant, ainsi, pour 3,1 points à la croissance globale du PIB, soit le même niveau que celui réalisé au deuxième trimestre. Le pouvoir d'achat des ménages a, quelque peu, pâti d'un retournement à la hausse des prix à la consommation (+1,6%, contre +0,2% un trimestre plus tôt), mais il a bénéficié d'une progression des revenus sous l'impulsion d'une amélioration des salaires, dans le cadre du dialogue social, et d'une hausse des transferts des MRE (+8,5%, au troisième trimestre). La consommation publique, en volume, aurait poursuivi, au troisième trimestre 2011, son redressement entamé au début de l'année en cours, sous-tendue par la hausse des dépenses de personnel (+10,6%, à fin août). Son rythme de croissance annuelle est passé de 4,4%, au deuxième trimestre, à 4,8% au troisième trimestre. Pour sa part, la FBCF aurait poursuivi son évolution favorable au troisième trimestre 2011, affichant une hausse de 4,6%, en glissement annuel, contre 4,2% un trimestre plus tôt, soit une contribution pour 1,4 point à la croissance globale du PIB. L'investissement en produits du BTP aurait bénéficié d'un redressement progressif de la production de logement social et d'une évolution soutenue des travaux publics. Cette évolution a été confirmée par la progression de 8,7% des ventes de ciment, à fin septembre, en glissement annuel. En revanche, le rythme de croissance de l'investissement en produits industriels aurait légèrement ralenti. A fin septembre 2011, les crédits à l'équipement ont progressé de 4,6%, mais les importations de biens d'équipement industriel ont fléchi de 1,1%, en glissements annuels. Reprise des prix au troisième trimestre 2011 Au troisième trimestre 2011, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6%, contre 0,2% un trimestre plus tôt. C'est ainsi que les prix à la consommation ont progressé, en variations trimestrielles et hors effets saisonniers, de 1,2%, après avoir reculé de 0,6% un trimestre auparavant. Cette évolution a résulté, essentiellement, de la hausse des prix alimentaires (+2,7% en glissement trimestriel). Celle-ci s'est plutôt sentie au niveau des prix des produits frais, lesquels ont connu un revirement à la hausse, tirés en particulier par le retournement des prix des légumes frais et la progression des prix des poissons. En revanche, l'inflation sous-jacente s'est située au même niveau que le trimestre précédent (+1,3%). Sur l'ensemble de l'année 2011, l'inflation serait contenue à 1,1%, après 0,9% réalisée en 2010. Pour sa part, l'inflation sous-jacente grimperait à 1,4%, contre seulement 0,3% un an plus tôt, en lien avec la remontée des prix des produits alimentaires hors frais, à la suite du renchérissement des cours mondiaux des matières premières, en particulier ceux des céréales, des huiles et des graisses. Ralentissement de la masse monétaire Durant le deuxième trimestre 2011, le marché monétaire est resté en situation de sous liquidité, suite au resserrement des trésoreries bancaires. Celle-ci est le résultat de plusieurs facteurs restrictifs de la liquidité, en l'occurrence le creusement du déficit de la balance commerciale, le repli des investissements directs étrangers et l'accroissement des transferts des dividendes vers l'étranger. Toutefois, les taux d'intérêt sont restés stables, en lien avec les avances régulières de Bank Al-Maghrib. Parallèlement, le rythme de financement de l'économie n'a pas cessé de reculer depuis plus de deux années. La croissance monétaire poursuit sa décélération et le cycle conjoncturel de la masse monétaire se maintient toujours dans sa phase baissière. Au deuxième trimestre, la masse monétaire, corrigée des effets saisonniers, a augmenté de 0,9%, contre +1,4% un trimestre auparavant. Cette évolution est due au repli de 3% des avoirs extérieurs nets. En revanche, les créances sur l'économie (+2,5%) et les créances nettes sur l'administration centrale (+0,3%) ont contribué positivement à la croissance monétaire. Les informations disponibles jusqu'au mois d'août et les prévisions établies pour le quatrième trimestre, laissent présager une poursuite du ralentissement au deuxième semestre de l'année 2011. Poursuite du recul du marché boursier La phase baissière, amorcée depuis le début de l'année 2011, s'est bien installée à la place financière de Casablanca. Le marché boursier semble traverser une période difficile. Après avoir basculé dans le rouge au premier semestre 2011, le repli s'est poursuivi au troisième trimestre, mais à un rythme modéré. Le marché des actions évolue dans une phase d'attentisme et de manque de confiance de la part des investisseurs. Déjà fragilisé par les troubles politiques dans la région MENA, le marché boursier a subi la répercussion du recul des résultats comptables semestriels de certaines sociétés cotées, publiés au cours du troisième trimestre. Les indices MASI et MADEX ont continué d'évoluer en dents de scie. Ils ont régressé respectivement de 0,4% et 0,3%, en glissements trimestriels, après avoir reculé de 5,4% chacun au deuxième trimestre 2011. La contreperformance globale de la place financière s'est établie, à fin septembre, à -9,4%. La baisse des indices s'est accompagnée d'un repli du volume des transactions à la même période. Cette note de conjoncture a été établie sur la base des enquêtes de conjoncture, des prix, de l'emploi et de la production, effectuées périodiquement par le HCP, ainsi que des statistiques infra-annuelles produites par les autres administrations. Il intègre, également, les résultats des travaux d'analyse et de prévisions trimestrielles d'organismes internationaux.