Les élections législatives du 25 novembre 2011 constituent une étape importante dans le processus de la lutte du peuple marocain pour l'établissement de la démocratie authentique et la mise en place d'institutions réellement représentatives élues par les citoyens et contribuant à leur bien-être et au progrès du pays. Le Parti de l'Istiqlal participe à ces élections en présentant des candidats jeunes – hommes et femmes – qui s'engagent à rester fidèles aux promesses qu'ils vont faire devant les électeurs. D'ailleurs, l'Istiqlal est fier du fait qu'il a respecté les engagements pris dans son programme électoral présenté lors des législatives de 2007. En effet, sur 330 mesures annoncées dans ce programme, 270 ont été réalisées, soit 85% des engagements pris. C'est un bilan plus que positif si l'on tient compte de la conjoncture économique internationale caractérisée par la hausse vertigineuse qu'a connue le cours des carburants sur le marché mondial, notamment le prix du baril de pétrole qui a dépassé les 140 dollars, sachant que le Maroc importe presque la totalité de ses besoins en gaz et en pétrole. De plus, les prix des céréales ont connu une augmentation considérable et le Maroc a été obligé d'importer de grandes quantités de céréales pour combler le déficit enregistré suite aux inondations qu'a connues notre pays et qui ont endommagé des centaines de milliers d'hectares dans des régions considérées comme étant le grenier du Maroc. Les mesures qui ont été concrétisées par le gouvernement, dirigé par M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, sont en relation directe avec le vécu quotidien des citoyens, qu'il s'agisse du renforcement de la sécurité spirituelle ou de la protection de l'identité nationale. L'emploi a été placé au centre des différentes stratégies de développement et retenu comme but des politiques des différents secteurs publics. L'Istiqlal a tenu aussi à relever les salaires aussi bien dans le secteur public que privé et à réduire la pression fiscale, et ce, dans le but évident de consolider le pouvoir d'achat des citoyens et de leur assurer les moyens d'améliorer leurs conditions de vie. Animé par la même volonté de préserver le pouvoir d'achat des citoyens, l'Istiqlal est parvenu à maîtriser l'inflation qui n'a pas dépassé 1% en 2009 et 0,9% en 2010, alors qu'en 2007, elle était de 3,9%. En réduisant les effets de l'inflation, le gouvernement, conduit par l'Istiqlal, a empêché une hausse des prix qui aurait été préjudiciable au niveau de vie des citoyens. L'Istiqlal considère, en effet, que le citoyen est le capital le plus précieux pour le développement et le progrès du pays et la réalisation d'une société égalitaire, solidaire et développée. Les choix sociaux retenus par le Parti de l'Istiqlal dans les différentes Lois de Finances et dans la politique générale suivie par le gouvernement, reflètent ce souci de solidarité et d'équité au profit des couches démunies et celle moyennes et au pouvoir d'achat limité, notamment en ce qui concerne les droits à un logement décent, aux soins de santé, à l'enseignement et aux différentes prestations publiques. L'Istiqlal a aussi donné une grande impulsion à l'économie sociale et solidaire pour créer des opportunités d'emploi, notamment dans le monde rural qui a connu une grande promotion avec l'électrification, l'accès à l'eau potable et la mise en place d'une importante infrastructure routière pour réaliser le désenclavement de plusieurs localités.