Ce samedi, devant leur public, les Slaouis vont jouer un match crucial, pour ne pas dire le plus important de la saison. Curieux paradoxe. Sur l'aire du jeu de la salle Fath-Allah Bouazzaoui, des Slaouis confiants, mais sûrement pas sereins. C'est vraiment curieux d'entendre un tel paradoxe autour d'une équipe qui, depuis le début de la saison, joue avec l'étiquette de favori pour sa propre succession, surtout que le chemin qui mène au podium n'est pas embouteillé, et ce, après la mise en veilleuse des équipes du MAS et de l'IRT. Deux équipes en mesure de taquiner la formation de l'ASS. Le WAC, non qui pas plus loin que la saison dernière, cavalait pour une place en première division, et puis pour son grand retour en division ‘'A'', son entourage disait, que ça serait une saison de transition. Donc, pour l'ASS, aucun doute que le WAC n'est pas un obstacle sur la route du titre et la route est plus que jamais dégagée, surtout qu'il aligne quatre finales de suite, donc fort plus que jamais se son expérience. Puis l'ambition est toujours la même : ‘'Gagner le titre'', qui n'est plus une obsession, mais une valeur ajoutée pour la ville de Salé, réussissant ainsi la passe de deux à l'instar du FUS (81 et 2004) et du MAS (1996 et 1997). Dimanche dernier, sur le parquet de la salle du complexe Mohammed V, on attendait un tenant du titre stable, expérimenté, avec un effectif très complet, solide, avec deux meneurs au registre différent (Bourouis –Fields), un jeu extérieur avec des shooteurs (Bayang et Zakaria) et 4 intérieurs (Najah-Réda-Hakim-Sofiane).Très fort, ça ne veut pas dire qu'on va jouer mieux que son adversaire. La preuve : l'ASS, va rater son entrée dans le top final, donnant ainsi un avantage psychologique à l'équipe du WAC, qui ne pensait pas être servit de la sorte. Ce samedi, le coach de l'ASS doit trouver un plan de jeu pour faire fondre son joli monde, ça ne va pas être facile pour lui. Un énorme travail collectif à mettre en place, pour un groupe qui semble avoir perdu un peu de cette volonté de dialogues sur le terrain, un point que son entourage ne compte pas le voir régner à nouveau. Durant la semaine, certainement, il y eu des ajustements de la part du staff technique et des responsables, au sien d'un groupe qui a plusieurs atouts pour parvenir à déboussoler son adversaire. Reste à savoir, si le meneur va conduire cette fois-ci le jeu, créer des solutions pour mettre ses partenaires dans les meilleures conditions de shootes ou d'infiltrations vers le cercle, ou va tapoter le ballon, comme lors du premier acte. Pour les bookmakers, les Slaouis sont les favoris, mais le basket est une science inexacte, et l'une discipline qui échappe à toutes les formes de logique. La preuve, la défaite face WAC. On va dire c'est l'effet de l'enchainement des rencontres lors du championnat arabe des clubs champions, d'où un manque de fraicheur physique, la méforme du joueur Camerounais Christian Bayang ou encore celle de Mesbahi Zakaria, mais se faire piéger par les Widadis, alors qu'on a un groupe qui fait rêver plus d'un coach…C'est anecdotique. Alors comment les Slaouis vont-ils se remettre après la première défaite dans le top final ? Pour son public et pour son entourage, la réponse est des plus simples, elle s'inscrit dans un basket que tout le monde aime regarder, nécessairement pas celui qu'on pratique en NBA (USA), en ACB (Espagne) ou en LNB (France), mais un basket digne de la valeur des joueurs de la rive droite du Bouregreg. Un basket qui reflète leur valeur, et non un basket qu'on tire par le bout du nez. Battus au match (aller) sur le score de 71-63, les champions en titre sont redescendus sur terre. Le titre 2010-2011 passe par une victoire lors du deuxième acte, dans une salle, qui en plus de la chaleur spontanée, aura droit à celle d'un public acquit à la cause de son équipe, et qui va et sans aucun doute les encourager à vive voix. Une chose est sûre, la partie ne sera pas facile pour les joueurs de l'ASS, si jamais on marche sur les lacets de ses baskets, face à une équipe du WAC en confiance, puisqu'elle n'a rien à perdre et tout à gagner. Pour les deux coachs, Noureddine Bel Caïd (ASS) et Zlelevic Zeljko (WAC), chacun tente de réviser ses plans technico-tactiques, afin d'éviter le coup de gong après les 40 minutes de jeu. Des minutes qualifiées de feu par les observateurs de la balle au panier. Espérons que les hommes en gris n'en rajoutent pas en mettant de l'huile. Résultat d'un arbitrage ambiant des règles du basket-ball, évitant à la partie de sombrer dans le peu et le peu-après. Le top final constitue la fête de la fin de saison, alors, ne gâchons pas la fête ! Programme Samedi 18 juin 2011 Salé à 19 heures –Salle Fath-Allah Bouazzaoui ASS-WAC