Mission accomplie pour le club omnisport du CODM. Ses 14 sections ont amplement assumé leur rôle socio sportif de la ville. Le club s'érige ainsi en ambassadeur honorable de la région Centre du Maroc et se met au diapason du développement soutenu que connaît cette région dans pratiquement tous les domaines de la vie socio-économique. Qu'on se le dise, rien n'arrive par hasard. L'exploit est tout simplement le fruit de la volonté collective de faire du sport un puissant levier du économique et social de la ville de Meknes et de la région Meknès-Tafilalet en général. Le CODM constitue à cet effet une locomotive dans le paysage sportif local dont le rayonnement impacte son environnement et augure d'un avenir meilleur. Il n'y a qu'à voir le bonheur que les performances du CODM ont suscité chez la population locale pour s'en rendre compte. Force est de reconnaître que si le CODM football a accédé à la Cour des grands avec brio, le mérite revient à toutes les composantes de la ville à leur tête le Wali, le maire et les potentialités économique, l'équipe, le staff technique et administratif avec mention pour le président Abdelmadjid Aboukhadija, et à toutes les bonnes volontés qui ont soutenu le club fanion de la capitale ismailienne. Qu'on soit franc et disons que si cette section a rempli son contrat, elle est en droit de proclamer que les promesses tenues lors des précédentes réunions ont été tenues. Aujourd'hui plus concrètement, il convient d'assurer à la section les ressources suffisantes et pérennes. A commencer par la mise en branle du projet ACIMA. Une source parmi tant d'autres. Cela devrait conforter le Conseil d'administration du club dans sa vision qui représente un modèle dans le paysage sportif national. Une vision qui instaure les bases de la professionnalisation de la pratique sportive à Meknès. Car, nous ne le répéterons pas assez, le progrès ne saurait être possible en l'absence d'une gestion professionnelle. Celle-ci suppose les préalables de la mise en place des moyens matériels et financiers. Avec la Cité sportive, l'aide à l'acquisition du logement au profit des joueurs, le complexe commercial, le centre de formation de footballeurs, la couverture sociale généralisée pour les joueurs, la piscine couverte, le réaménagement du stade d'honneur…, sont autant de supports qui devraient constituer le levier souhaité. Leurs retombées bénéfiques sont indéniables sur les plans économique et social, au niveau de toute la région voire sur une bonne partie du Centre du Maroc. Plus important encore, est que l'expérience meknassie puisse profiter à d'autres. Et c'est justement là tout notre souhait. Par analogie, on est tenté de dire que si le football va, les autres sections pourraient aller mieux, si les gestionnaires arrivent à gérer de manière optimale sans discrimination fortuite mais plutôt réfléchie. Une gestion qui repose sur le critère du mérite. Cela suppose également la rationalisation des ressources. En fait, notre vision puise ses enseignements du Concept Royal Sportif qui met au devant l'intérêt de la collectivité mais sans bannir pour autant les intérêts individuels. Il s'agit de préserver les droits des uns et des autres, le droit à la pratique sportive et à la récolte des dividendes de l'effort consenti, sans ségrégation catégoriale ou de sexe. Le Souverain a entamé une ère de mise à niveau et de reconstruction qui repose sur les institutions : la mise en place du Conseil Economique et Social, des réformes de manière à libérer les énergies de la jeunesse marocaine, à débloquer la société, à retisser les liens et à mobiliser toutes les potentialités humaines et intellectuelles pour répondre aux attentes et aux droits socio- économiques inaliénables du peuple. Le Souverain a de même accordé un intérêt aux problèmes du secteur de l'Education et de l'Enseignement, avec la promulgation de la Charte de l'éducation et de la formation et la création de «l'Académie Mohammed VI » dédiée aux jeunes footbaleurs. A cet égard, SM le Roi souligne dans Son message au 5ème Forum arabe pour l'éducation et l'enseignement (février 2008), la nécessité de consolider le rôle de l'institution éducative en tant que levier essentiel pour la modernisation et le progrès, l'ancrage de la citoyenneté et de la pratique démocratique et l'amélioration de nos indicateurs de développement. «Il faut également agir pour que nos jeunes soient plus entreprenants et plus responsables et s'imprègnent davantage des valeurs d'ouverture, de modération et de tolérance (...) Il appartient aussi à nos institutions éducatives de doter les générations montantes des capacités d'ouverture et d'émulation pour leur permettre d'apporter leur concours à l'essor de leurs pays », a dit le Souverain. SM le Roi a donné l'exemple en faisant don au sport national d'une subvention historique de 33 milliards pour la préparation les sportifs de haut niveau qui représenteront le Maroc aux J.O 2012 à Londres et de 25 milliards cts annuellement pour l'impulsion du football national. Pour les projets à long terme, il a créé une académie unique dans le monde arabo-africain, l'Académie Mohammed VI de football (AMF). Le rugby n'est pas en reste, Oujda dispose d'une académie destinée à la promotion d'un sport de tradition dans l'Oriental, un sport pour lequel la jeunesse locale est douée. L'histoire retient un nom mondial : Benazi, ex capitaine de l'Equipe de France. Autant de gestes louables qui constituent un message fort qui signifie que la jeunesse est au centre des préoccupations du Souverain avec toutes le retombées que ne manquera pas d'avoir sur un secteur appelé, comme nous le disions, à se professionnaliser et donc à devenir un grand pourvoyeur d'emplois,d'exploits et créateur de richesse et bons comportements. Le sport est avant tout un vecteur de valeurs pour asseoir une société où tout un chacun trouvera son compte. Dans Son message de vœux à l'occasion du Nouvel An de l'Hégire, Sa Majesté a dit en substance : « Si, parmi nos ambitions majeures, Nous entendons faire du 21ème siècle, le siècle de l'homme par excellence, il n'en demeure pas moins que la réalisation de ce dessin exige, au préalable, de relever les défis de la démocratie nationale et universelle et du développement durable. Elle requiert de gagner, outre les enjeux de la mondialisation humanisée, le pari de la diffusion des valeurs de la paix, de la sécurité et de la solidarité. Il faudra parallèlement, veiller à ce que le progrès soit partagé, en toute équité, entre les peuples, les continents et les civilisations. Il Nous incombe, enfin, de trouver de nouvelles formules pour combattre la pauvreté et l'ignorance, contrecarrer toutes les formes d'extrémisme ethnique et idéologique, réduire la course aux armements et réfréner les tendances au matérialisme à outrance. » Ainsi l'œuvre de Sa Majesté le Roi a consacré l'intérêt accordé par le Souverain aux différents aspects de la vie quotidienne des Marocains. L'intérêt accordé à la jeunesse marocaine a été traduit de la manière la plus éloquente par le Souverain pour qui «rien ne peut être construit sur des bases saines au sein de la société, si l'œuvre de construction ne se fait pas par les jeunes, avec les jeunes et pour les jeunes.» Le CODM et la jeunesse meknassie s'inscrivent parfaitement dans cette lignée car étant sûre qu'il s'agit du plus court chemin pour un avenir meilleur. Bravo Meknes !