Entre ce qui se dit, s'écrit et se prépare dans les coulisses de l'exploit, comme on disait du temps de la télévision kermesse héroïque, il y a bien sûr une continuité évidente. D'ici juin 2011, l'année des bonzes fiers de leur Dalai Lama qui ne veut plus chanter du Serge Lama, bien des noms vont circuler. Déjà, on les cite alors qu'on ne pouvait pas les citer à bout de champ. Aujourd'hui, on parle de « flane et de flana bent Menana » comme s'il s'agissait de monsieur et madame tout - le - monde. Apparemment, il n'y a plus de noms tabous, plus de personnalités qu'il faut traiter avec des gants. Fini le temps où il fallait ménager la chèvre et le chou, en laissant chacun sur son piédestal. Bien sûr, ce n'est pas facile dans une société ancestrale où il faut être obséquieux avec « sidi moul choukara et lalla moulate al hanout ». Un parcours de combattant que les aînés comme les jeunots de tous les mouvements connaissent bien. Mais le principal c'est qu'on a décidé dans l'ensemble d'en finir avec. stop. Si les hommes de cette bonne vieille terre savaient ce qui se passe exactement à Fukushima où la radioactivité augmente inexorablement, menaçant une partie de la planète, on arrêterait toutes les guerres, les sales guerres et les autres. Tantôt on nous dit que les bébés peuvent boire maintenant l'eau du robinet, tantôt on nous dit que l'eau de mer située à proximité de la centrale nucléaire japonaise est désormais 4985 fois plus radioactive. A côté de cette catastrophe qui annonce la fin du monde, d'un certain monde au moins, un soulèvement à Benghazi ou une grève de plus dans l'enseignement qui offre des jours de vacances aux ados, apparaissent comme des actualités d'une banalité déjà vues, lues et entendues. Mais, comme les hommes de cette terre ne sont pas conscients du danger nucléaire, la planète continuera de tourner avec ses mille et un sujets qui font l'actualité du jour comme si de rien n'était. Dernier flash. La femme de l'ambassadeur du Maroc au Japon est entrée à Rabat avec sa fille comme bien de Marocains installés à Tokyo, Osaka ou Kyoto. L'ambassadeur du Maroc à Tokyo est toujours à sa place. stop. Encore un sujet tabou qui saute comme le bouchon de la veuve Clicquot. En effet, une caravane contre la drogue a pris le départ mercredi dernier à Khémisset. Certes, des tentatives ont déjà eu lieu au Maroc afin de convaincre les jeunes et les moins jeunes qu'il y avait une autre façon de vivre sans chit et sans kif qui bloquent le pays depuis des lustres. Mais, à chaque fois, ce fut déroutant. Les organisateurs de ces tentatives, vouées à l'échec dès le départ avec une société fataliste, ont fini par tout laisser tomber. Aujourd'hui, les Marocains sont de plus en plus sensibles aux appels des ONG citoyennes qui veulent rompre le silence dans tous les domaines. « Lorsqu'on cherchait des cas de toxicomanie dans les écoles, on nous disait qu'il n'y en avait pas. Mais nos prospections nous ont toujours permis d'en découvrir plus d'un, certains même à un stade très grave ». Amina Baâji est bien habituée à ce genre de réaction. Présidente fondatrice de l'Association Marocaine pour l'Ecoute et le Dialogue (AMED), cette enseignante est consciente que son engagement dans la lutte contre la drogue, surtout dans les écoles, ne sera pas facile, a-t-elle dit à Leïla Halloui du journal « Le Soir ». Des spécialistes de la psychiatrie, notamment le directeur du centre hospitalier Arrazi, Pr Jallal Taoufiq, apporte son appui et sa participation à la caravane. stop. La politique de «Oubak Sahbi» qui consistait à mélanger les serviettes et les torchons pour arriver à ses fins, s'est ombre comme bien d'autres combines qui trompent les copines les copines. C'est que les temps ne sont plus mêmes avec la guerre contre les impunités qui se préparent dans les tranchées. stop La rue Istamboul à deux pas du marché Londra est dans le noir depuis plus de 6 mois. Les commerçants ont sorti une ampoule vu deux qu'ils paient de leur poche mais ça ne suffit pas éclairer convenablement cette rue qui évoque, Byzane ya hassra Constantinople ou encore Sainte Sophie, ne mérite pas un pareil sort une insulte au Bosphore. Stop Les petits palmiers plantés à côté de la Mcalla qui donne sur le sémaphore n'ont pas donné signe de vie depuis que Ragraga qui n'écoute pas Lady Gaga, les planté il y a 3 mois environ. Donnant sur la route côtière qui se donne un air de corniche habitée par des tribus de boniches victimes de la crise du logement. stop. Le tram du siècle est tombé en panne en face de la gare Rabat ville pendant près d'une demi-heure. La panne près de la manif, ça faisait désordre. stop. Quand télégramme chantait «Mica Kahla» lala… ha houwa tani» on nous a vit au nez maintenant notre slogan est repris par la rallye Aïcha des Gazelles qui n'a pas encore compté le nombre des ghzallates qui ont déserté la région où des filles courent derrière les coupes. Quoi qu'il en soit saluons ce combat contre les dangers de mica kala En plus de la pollution visuelle des paysages, ce sac en plastique présente des dangers suivants : • Pour les hommes : le sac est quotidiennement utilsié pour stocker les aliments dans le réfrigérateur. Enfermés dans ces emballages hermétiques, les produits frais fermentent et développent des matière toxiques mettant en danger la vie des consommateurs. • Pour l'environnement : un sac met 300 à 400 ans pour atteindre un stade de dégradation qui n'est jamais totale. En conséquence, les molécules en plastique indestructibles restent présentes et dégagent des matières fortement toxiques. Les décharges marocaines ne sont pas équipées pour les détruire ou les recycler. • Pour les animaux : en les avalant, les animaux, principalement des chèvres, risquent de s'étouffer. • Pour l'hygiène : les plastiques noirs véhiculent les bactéries importantes. Ils bouchent souvent les canalisations d'assainissement. stop. Eric Gerets, l'entraîneur des lions de l'Atlas inclassables, dont le prénom rappelle aux chibanis, à l'aise dans leur nid, un ancien Résident général, s'est retrouvé en mauvaise position après le pénalty des gars de l'Est qui n'a pas heureusement provoqué des scènes de violence. Les Maghrébins ont appris qu'il y avait des choses plus importantes que le foot qui entraîne « el mout » quand il y a overdose d'actions malsaines. Ce que les observateurs auront retenu, c'est qu'Eric Gerets avait déclaré, des semaines avant le match : nous allons battre les enfants de Bab El Oued. Un vœu pieux qui nous fait juste rêver avant d'accepter la défaite qui a annulé la fête qu'on attendait. La prochaine fois, le coach, qui remplit pourtant bien son rôle de boss, devra tourner sa langue 7 fois dans sa bouche ou écouter les 7 saints – traduisez - avant de faire des déclarations intempestives, tout en restant sur la défensive. stop. Mawazine, avec les temps qui courent, en cette année 2011 particulièrement chargée, sera-t-il réédité tambour battant ? Bien sûr, ça serait l'idéal si Papa Wemba nous faisait danser sur la rive gauche pour faire taire les frileux qu'une sono affole bêtement. La caravane de Génération Mawazine a fait escale le week-end dernier à Agadir. Plusieurs formations musicales venant d'Agadir, de Taroudant, de Guelmim, de Tata, de Laâyoune, de Dakhla et de Smara ont assisté au casting de cette 6ème édition initiée par l'Association Maroc-Cultures qui baigne toujours dans la confiture de figues. « Ce tremplin se veut être une réelle opportunité pour se produire sur scène et rencontrer nos talents artistiques en vue d'être choisis par les membres du jury », exprime l'un des participants. Représentant principalement des musiques alternatives, ce sont 14 groupes et un de fusion. La plus belle… pour aller danser … Il arrive qu'on reçoit ce genre de message « (…) vous informe que le numéro suivant XXL … souhaite que vous rechargiez son compte. Merci… ». Après tout, pourquoi pas en ces temps où l'on ne compte plus les personnes à charge… ? chi mahssoub ala chi … stop. Fès à la conquête du tourisme russe. C'est vrai que la roulotte russe, profitant de la mondialisation et de la manne des nouveaux réseaux commerciaux – un internaute à Aïn Aouda vend des portables norvégiens à des Français de la Côte d'Azur – fait des heureux gagnants. Résultat : des Russes s'enrichissent du jour au lendemain. Ce qui les pousse à parcourir le monde qui leur était interdit sous d'autres régimes rouges, réfractaires au tourisme qui bouge. Mais il faudrait, à Fès ou à Meknès – comme on disait sous la Cour du Roi Soleil qui était bien entouré – faire venir les nouveaux russes milliardaires qui claquent un fric fou au Carlton à Cannes ou au Byblos à Saint Tropez, ou encore au casino d'Ostende et dans les palaces qui ne lassent que les ploucs des fondouks… stop. Le couturier Cristians Lacroix, qui lave plus blanc que Javel Lacroix, s'est lancé dans le style oriental. Après YSL qui a taillé un saroual pour Catherine Deneuve, une gandoura pour Agora et une jellaba destructurée pour Lalla Hiba. Lacroix, né dans le pays des herbes de Provence et de la romance, a attendu plus de 40 ans pour s'orientaliser au quai Branly plutôt spécialisé dans les civilisations zoulou. stop.